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Cette histoire de Gaz au Cameroun et en Afrique
(posté le: 17.01.2007      par     )



recueil de toutes ces histoires de gaz mortels sortant partout au Mboa.
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Des émanations de gaz dans le Nord-Ouest

Le syndrome du lac Nyos plane sur des villages de Santa alors que le Minatd convoque une réunion de crise.

Les populations des localités de Baba, Bamounka et Bambalang, toutes situées dans l`arrondissement de Santa, département de la Mezam, province du Nord-Ouest, sont prises de panique depuis quelques jours. Et selon nos informations, on aurait commencé à observer des premiers mouvements des populations vers les villages voisins. La cause de cet exode subit ? Des émanations de gaz observées dans des lacs situés dans ces zones rurales.

Les mauvaises nouvelles allant vite, l`information est parvenue aux autorités en charge de la Protection civile au ministère de l`Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd) qui, après les premiers recoupements d`usage, ont aussitôt noté le sérieux du sujet et l`urgence d`une concertation et d`une évaluation.

Selon un message porté signé du ministre d`Etat Marafa Hamidou Yaya en personne et daté d`hier, une réunion de crise est convoquée ce matin dans les locaux de la Direction de la Protection civile (sise au quartier Etoa Meki à Yaoundé), à l`effet d`étudier les mesures urgentes à prendre à la fois au plan scientifique et au plan social.

Outre les principaux responsables du ministère de l`Administration territoriale, diverses autres administrations concernées par le sujet ont été associées à cet échange qui devrait produire un plan d`urgence. Il s`agit, entre autres, du ministère de la Communication (sans doute pour les précautions médiatiques), le ministère de la recherche scientifique et de l`Innovation, la délégation générale à la Sûreté nationale et la délégation générale à la Recherche extérieure.

On peut comprendre qu`à ce jour, aucun communiqué officiel n`ait fait part de cette information et que la réunion qui se tient ce matin n`ait pas été spécialement médiatisée. On se souvient en effet qu`en juillet 1986, une catastrophe naturelle n`était abattue sur un autre lac de la même région du nord ouest, le lac Nyos. Des émanations de gaz avaient provoqué la mort de plus de 1600 personnes et de nombreux disparus. Quant aux têtes de bétail, elles allaient mourir par milliers.

Ce drame, survenu en pleine visite de Shimon Perès (alors Premier ministre d`Israel) au Cameroun, allait provoquer un immense débat scientifique entre Aroun Tazieff, venu spécialement de France et Félix Tchoua, enseignant à l`université de Yaoundé, sur les origines des émanations. Accessoirement, la commission mise sur pied par le gouvernement pour gérer les aides qui affluaient du monde entier, alors présidée par l`ancien ministre Jean Marcel Mengueme, allait déboucher sur un gros scandale de détournement de biens.

On peut donc comprendre toutes les précautions prises par le Minatd pour ne pas ébruiter l`affaire avant la réunion de ce jour qui devrait fixer les uns et les autres sur la situation réelle et les mesures prises.

Le Quotidien Mutations (Yaoundé)
10 Janvier 2007
By Cathy Yogo




Envoyé par:  Mr Dikobe MetusalaDate:  17.01.2007 [15:29]
L’AFRIQUE NOIRE SOUS LA MENACE CHIMIQUE DE L’OCCIDENT ?
La Côte d’Ivoire qui est toujours dans l’œil du cyclone Occident en général, et France en particulier, vient d’être victime au mois d’août de cette année, d’un déchargement de produits chimiques dans une décharge publique d’Abidjan. Cette opération criminelle qui a été aussitôt attribuée à un navire voyou européen, et dont les victimes sont déjà évaluées à des milliers de personnes, pourrait se révéler moins banale qu’il n’y paraît. Voici pourquoi : la santé de l’homme dépend pour une part importante de celle de son alimentation ; or, celle-ci lui vient en partie de la terre. Aussi, est-ce avec gravité que l’on peut s’instruire des incidences que la pollution du sol peut entraîner sur la qualité des aliments consommés. Il est par conséquent légitime de s’interroger sur les dangers auxquels les pesticides, par exemple, s’ils font partie du lot des produits chimiques découverts en Côte d’Ivoire au mois d’Août 2006 exposent le sol et par contrecoup l’homme.

LA POLLUTION DU SOL PAR LES PESTICIDES

Avant le second conflit dit Guerre Mondiale inter-européenne du XXème siècle (1939-1945), l’agriculteur occidental n’utilisait comme pesticides organiques que ceux tirés des plantes, la nicotine, par exemple, ou ceux inorganiques, telle que la bouillie cuprique. C’est au tournant de la guerre, que le monde agricole occidental subit une véritable révolution, grâce à l’introduction des pesticides synthétiques dans les usages. Le plus connu de ces pesticides est le D.D.T.

Certes, les agriculteurs occidentaux de cette époque avaient applaudi dans un élan de liesse, parce que les pionniers du D.D.T. obtinrent des résultats non négligeables dans la lutte contre les larves de taupins (insectes coléoptères sauteurs) et les pucerons, et parce qu’ils doublèrent leur récolte de pommes de terre.

Or, pendant que les nouveaux insecticides et les nouveaux désherbants [1] fascinaient par leur effet à court terme et la capacité de ces effets à prolonger leur utilité même sous leur forme résiduelle, le poison s’insinuait en l’homme consommateur à travers des produits de la terre gorgés de substances nocives.

Plus grave, les bienfaits de ces biocides [2] à travers leur rendement, n’étaient qu’apparents. Leur toxicité et leur action persistante, l’usage immodéré d’insecticides et de désherbants en agriculture et en sylviculture polluaient le sol, de même qu’il attentait à la vie humaine. Car cela ne fait plus de doute aujourd’hui, les doses résiduelles de tous ces poisons se transmettent des sols aux produits de la terre, et des produits de la terre au consommateur.

La nocivité d’un pesticide, comme de tout poison, étant surtout affaire de dose. C’est-à-dire qu’en la matière, la principale différence entre un microbe, une mouche ou un être humain se situe dans le poids de l’individu. Toutes proportions gardées, à poids égal, un insecticide donné est aussi mortel pour l’homme que pour la coccinelle. Image effarante de la menace qui pèse aujourd’hui sur la Côte d’Ivoire, où des Européens viennent d’introduire massivement des produits toxiques qui, outre la complexité propre à chacun d’eux, se singularisent en quatre groupes :

1- les organophosphorés

2- les organochlorés

3- les désherbants

4- les organomercuriques

1)- Les organophosphorés

Il faut entendre par pesticides organo-phosphorés, les pesticides des organismes qui ont pour agent actif, le phosphore. Ils ont pour rôle de détruire les vertébrés et les invertébrés, en s’attaquant à la cholinestérase qui est une enzyme vitale pour le système nerveux.

En effet, l’enzyme est une substance organique chargée de l’orientation et de l’accélération des réactions chimiques d’un organisme vivant. Les messages émis par le cerveau sont transmis aux muscles par l’influx nerveux qui est une sorte de courant circulant d’un nerf à un autre.

Entre les terminaisons nerveuses et le muscle, se trouve un espace libre. A l’arrivée de l’influx nerveux, les terminaisons libèrent un messager chimique, l’acétylcholine. Ce messager déclenche aussitôt l’action dans le muscle. Dès que le muscle a bougé, la cholinestérase intervient. Elle détruit le messager chimique et le mouvement cesse. Sans l’action destructrice de la cholinestérase, l’acétylcholine continue de faire le pont et le mouvement des muscles devient saccadé, se transformant graduellement en spasmes et en convulsions jusqu’à ce que mort s’ensuive. En réduisant le taux sanguin de cholinestérase, les organophosphorés s’attaquent à la transmission de l’influx nerveux ...

2)- Les organochlorés

A chaque pesticide son agent actif : si l’organo-phosphoré a le sien en le phosphore, l’organo-chloré a également le sien en le chlore. Comme les organophosphorés, les organochlorés s’attaquent au système nerveux de leurs victimes. Ils ont la propriété de ne pas agir tous de la même façon. Les plus répandus sont : le D.D.T., l’aldrine, la diéldrine, l’endrine, l’héptachlore, le chlordane et le thiodane. Pour mieux situer la capacité de destruction des organo-chlorés et leur influence sur le système nerveux, il faut rentrer dans le mécanisme de circulation de l’influx nerveux.

De chaque cellule nerveuse partent de fines fibres - les dendrites - qui captent les signaux provenant d’une cellule voisine, et une fibre plus épaisse, genre de câble - appelée axone - qui transmet les signaux à la cellule suivante. Dès que les dendrites reçoivent un stimulus, ils le transmettent immédiatement à la cellule nerveuse, qui elle, le transmet à l’axone. De l’axone naissent des impulsions électriques qui se propulsent jusqu’aux messagers chimiques qui entrent en action. Le stimulus passe alors aux dendrites de la cellule voisine.

L’influx nerveux utilise donc deux moyens de transport : le véhicule chimique (les messagers) et le véhicule électrique (les impulsions). Les organophosphorés s’attaquent aux messagers chimiques ; le D.D.T. et ses dérivés s’attaqueraient, semble-t-il , aux impulsions. Quant aux autres orgno-chorés, ils agiraient surtout sur la membrane cellulaire.

Les pesticides entraînent d’autre part des conséquence liposolubles (solubles dans la graisse), graisse par laquelle les organochlorés disposent d’un terrain irremplaçable pour pénétrer dans l’organisme, ce qui leur permet de se fixer dans le système nerveux, augmentant ainsi l’ampleur et la durée de leur action. D’où une action résiduelle et une persistance avérée.

3)- Les désherbants

Les désherbants ou défoliants qui frayèrent la chronique pendant la dramatique guerre du Viêt-Nam, sont plus utilisés sous la forme du 2,4-D et 2,4,5-T. Ces deux désherbants tuent les plantes par absorption ; c’est-à-dire qu’après être entrés en contact avec les feuilles, ils pénètrent dans la plante pour être véhiculés par la sève. La plante desséchée meurt de nécrose, une sorte de gangrène des tissus. Les biocides qui pénètrent ainsi à l’intérieur des plantes et qui sont portés par la sève, sont des biocides dits systémiques.

4)- Les organomercuriques

Les organomercuriques sont à base de mercure et jouent un rôle double. Ils sont utilisés comme fongicides pour arrêter l’excroissance de champignons.

Pour ce faire, ils sont employés à l’enrobage des graines de semence dans le but de les défendre contre les moisissures. Ils furent généralement utilisés dans l’industrie des pâtes et papiers, dans la lutte contre le limon qui, au cours des procédés de fabrication, fait courir le risque de déchirures dans le papier. Les organomercuriques sont également utilisés, tant comme fongicides que comme désherbants à l’entretien des pelouses. On en utilise également en grandes quantités pour l’extermination des herbes folles des terrains de golf.

La Côte d’Ivoire gagnerait à s’attacher à identifier urgemment les divers éléments des produits chimiques qui ont été déversés sur son sol, au cours de cette expédition de déchargement qui pourrait bien se révéler être une expédition de déstabilisation politique et une entreprise d’empoisonnement à grande échelle.

Article proposé par MBOA

Auteur : BWEMBA - BONG Membre du Cercle Samory (CESAM) France Groupe de Réflexion sur la Culture Africaine pour la Renaissance du Peuple Noir




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