Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      

Rediger une réponse


MECROLOGIE AVIS DE DECES: In Memorium
(posté le: 01.06.2005      par     )







Envoyé par:  Mr Dikobe MetusalaDate:  09.03.2007 [16:03]
Décès de Gaston Donnat, militant anticolonialiste
Gaston Donnat, un nationaliste camerounais !
Mort en France à l’âge de quatre-vingt-treize ans, l’homme qui a réveillé la conscience nationale camerounaise par l’initiation des combattants de l’indépendance au syndicalisme et à la lutte politique mérite d’être célébré comme un héros.

On aurait cru que la mort de Gaston Donnat serait une occasion pour les nationalistes camerounais de témoigner enfin solennellement leur reconnaissance. Mais, la nouvelle de son décès, le 5 février à Aix-en-Provence en France des suites de maladie, ne semble pas émouvoir les Camerounais outre mesure. L’homme a pourtant passé une bonne partie de sa vie dans la lutte pour la libération et l’autodétermination des peuples colonisés en Afrique et, singulièrement, au Cameroun. En dehors du comité du bureau directeur de l’Union des populations du Cameroun (tendance dirigée par Samuel Mack-Kit), aucun homme politique, encore moins un syndicat, n’a encore officiellement rendu hommage à Gaston. Même pas une lettre de condoléances à son épouse Liberté Donnat, encore en vie !
Gaston Donnat Bappa, ingénieur informaticien camerounais à qui le père attribua le nom pour honorer ce Français extraordinaire, a voulu célébrer sa mémoire. Mais son initiative semble snobée par la classe politique et la société civile camerounaises. Mardi 20 février 2007 autour de 19h30, le cahier de condoléances qu’il avait ouvert à son domicile à Yaoundé (Essos) n’avait encore été visité que par quatre personnes. Les gens qui y avaient consigné quelques mots n’étaient d’ailleurs que ses proches. L’avis de décès qu’il a diffusé n’a été exploité que par quelques rares médias, probablement pour ne pas manquer à leur devoir d’informer.
Si les politiques et les membres de la société civile supposés connaître qui est Gaston Donnat ne se sont pas encore vraiment manifestés, on peut constater que de nombreux Camerounais ne savent pas qui il est. La plupart des jeunes le confondent avec Gaston Kelmann, l’auteur de Je suis Noir et je n’aime pas le manioc. Quelques autres croient savoir qu’il est journaliste au quotidien Le Messager, certainement en confusion avec Donat Suffo. Quel dommage pour l’histoire politique du Cameroun !

Levain de la conscience nationale
Dans son bureau de Microlog, une entreprise spécialisée en informatique et télécommunications installée à Yaoundé, Gaston Donnat Bappa parle de son homonyme avec passion. Instituteur de formation, le Français débarque au Cameroun en 1944. Il enseigne à l’Ecole supérieure de Yaoundé (actuel Lycée général Leclerc). Choqué par le contraste entre la mission civilisatrice de la colonisation et la réalité du terrain, cet homme épris de paix et d’égalité prend faits et cause pour les nationaux. Il interroge les dominés et se rend compte que ces derniers n’acceptent la brimade des Blancs que par résignation : ils ont envie que les choses changent.
C’est ainsi qu’avec l’aide de quelques amis français, il décide de créer un “Cercle d’études marxistes”. Il rencontre alors de jeunes fonctionnaires camerounais émancipés avec qui il fait chemin. Parmi les premiers membres du cercle, on retrouve des noms tels que Ngom, Ebakissè, Um Nyobè, Assale, Tchoumba Ngouankeu, Sakouma et bien d’autres. Gaston Donnat commence d’abord par leur enseigner la leçon d’égalité entre les Noirs et les Blancs. Il leur montre ensuite qu’il est possible de libérer leur pays du joug colonial. Enfin, il se met avec eux pour créer les instruments sociaux et politiques du changement. Il est ainsi à l’origine de la création de l’Union des syndicats confédérés du Cameroun dont il est le premier secrétaire général en 1946. L’objectif de l’organisation est de défendre les droits des employés pour une amélioration des conditions de travail et une rémunération plus juste.
Ce mouvement insuffle la naissance de l’Union des populations du Cameroun (Upc) en 1948. Pendant que l’on préparait la création du parti, il ne cessait de rappeler qu’une organisation politique, pour être populaire, doit avoir une revendication principale et des requêtes secondaires. L’Upc adopte comme revendication principale l’accession du Cameroun à l’indépendance et comme requêtes secondaires la réunification des deux parties du territoire d’une part et l’amélioration des conditions de vie des populations d’autre part. “En signe de reconnaissance pour tout le travail abattu aux côtés des patriotes kamerunais, c’est lui qui aura la carte de membre n°1, (…) alors qu’il n’est même plus au Kamerun”, témoigne Samuel Mack-Kit.

Un Français anti-colonialiste
Le contexte dans lequel M. Donnat mène son action est délicat. La lutte qu’il engage va contre les intérêts de la métropole et de la majorité de ses compatriotes avec qui il vit Outre-mer. “Pourquoi luttait-il ; qu’est-ce qui le poussait à dire non à son pays au point de vouloir perdre sa vie?” s’interroge M. Bappa, avant de répondre lui-même : “Ça ne pouvait être qu’un intérêt humain au moment même où le Cameroun traversait une des périodes les plus sombres de son histoire !”
Le statut juridique du Cameroun à cette époque en fait un pays sous tutelle de l’Organisation des nations unies (Onu). Il est conjointement administré par la France et la Grande-Bretagne. Ancien protectorat allemand (1884-1918), le pays de Martin Paul Samba était d’abord sous mandat de la Société des nations (Sdn) après le 1e guerre mondiale (1914-1918) avant de passer sous tutelle de l’Onu après le 2e guerre mondiale (1939-1945). La mission des métropoles administratrices était alors de conduire au plus vite les nationaux à l’autodétermination. Mais sur le terrain, le territoire était dirigé comme une colonie avec toute la force oppressive que l’on reconnaît à la France. C’est dans ce contexte que Gaston Donnat surgit comme le levain qui fera monter la pâte des revendications nationalistes. C’était un homme engagé. “Il était de ces militants de l’ombre, d’une discrétion, d’une modestie absolues (…) Au sein du Parti communiste et de la Cgt, il a lié son destin à l’un des mouvements majeurs du XXe siècle, l’émancipation des peuples colonisés”, analyse l’historien Alain Ruscio.
Dans son bureau du quartier Essos, M. Bappa présente un médaillon en bronze massif de l’Assemblée de l’Union française. Daté de 1947, on peut y lire que Gaston Donnat était conseiller de l’Union française. “ C’est lui qui me l’avait remis quand je l’ai rencontré en France”, affirme-t-il fièrement. Il fournit ensuite d’autres pièces indiquant qu’il l’a vraiment côtoyé : son passeport et sa carte professionnelle. Le premier document est référencé sous la désignation et le numéro “ République Française, Passeport n°3934 ”. Signé le 12 juin 1950, il montre que le militant anticolonialiste est né le 13 juillet 1913 à Martigues. Le jeune homme aux cheveux noirs, visage ovale, yeux bleu clair… mesure un mètre soixante-quatorze. Il est enseignant, ainsi que l’atteste la carte professionnelle remise par l’Office universitaire et culturel (Français pour l’Algérie). Délivré le 28 mars 1963, cette carte le présente comme “ professeur de lettres ”, affecté au Lycée mixte de Blida. C’était la deuxième fois qu’il devait séjourner en Algérie, ce pays où il débarqua en décembre 1931 et pris conscience pour la première fois des souffrances des peuples colonisés.

Afin que nul n’oublie !
Gaston Donnat aura ainsi traversé l’Afrique, de Madagascar à Alger en passant, bien sûr, par le Cameroun. Ses compatriotes ont plusieurs fois attenté à sa vie sans succès. En 1986, il a consigné ses mémoires dans un livre de 398 pages publié chez L’Harmattan sous le titre Afin que nul n’oublie : l’itinéraire d’un anticolonialiste (Algérie-Cameroun-Afrique). En dédicace d’un exemplaire à M. Bappa, il a écrit : “ Je n’ai fait que mon devoir d’humain, d’homo sapiens à l’égard de ses frères, de tous les frères de notre espèce, l’espèce humaine qui peuple toute notre planète. ”
Son implication a accéléré le processus d’émancipation et probablement de libération. Le programme politique proposé par l’Upc a été combattu par les colons mais récupéré par le parti que ces derniers ont bien voulu installer au pouvoir. Au-delà, la lutte pour l’émancipation n’est jamais terminée parce qu’il y a toujours des colons là où il y a la vie. Bien plus, Gaston Donnat semble avoir ouvert un nouveau front de lutte au soir de sa vie, afin que son combat survive.
Il recommande aux Africains et singulièrement aux Camerounais : “ Faites tout pour préserver vos cultures et vos traditions en commençant pas vos langues car on ne peut pas véritablement se développer lorsqu’on a perdu sa culture. ” Une interpellation qui coïncide bien avec l’actualité. Ne célébrait-on pas encore hier 21 février la journée de la langue maternelle ? Les combats de Gaston Donnat, même s’il est mort, restent actuels.

Par Alexandre T. DJIMELI
Le 22-02-2007


=============================================
Gaston Donnat s’est éteint à l’âge de quatre-vingt-treize ans. Il était de ces militants de l’ombre, d’une discrétion, d’une modestie absolues. Pourtant, au sein du Parti communiste et de la CGT, il a lié son destin à l’un des mouvements majeurs du XXe siècle, l’émancipation des peuples colonisés. L’ouvrage de mémoires qu’il nous a laissé, Afin que nul n’oublie (*) permet aux générations actuelles de ne pas oublier que le racisme, l’exaltation de la colonisation n’étaient pas partagés par tous, même à l’apogée du système.

C’est en décembre 1931 que, jeune instituteur, il débarque pour la première fois « aux colonies », en l’occurrence à Alger. En Algérie et au Cameroun, il exerce, avec l’esprit humaniste qu’on imagine, son métier d’instituteur, tout en participant à toutes les luttes politiques. Un temps, il est d’ailleurs rappelé par son parti en métropole pour assurer un mandat électif (Assemblée de l’Union française) et, surtout, pour animer la « section coloniale ». Une impression prévaut à la lecture de ses mémoires : Gaston Donnat lia en permanence l’affirmation inébranlable du bien-fondé de son choix fondamental et les interrogations sur les aléas de la politique concrète avec ses choix discutables et même ses drames. Les pages qu’il consacre à la guerre d’Algérie sont un modèle d’analyse, d’une scrupuleuse honnêteté.

Son ultime désir aura été de demander à figurer parmi les soutiens à la candidature de Marie-George Buffet. Un dernier hommage lui sera rendu par sa famille, ses proches, ses camarades, le samedi 10 février à 10 h 45, au crématorium de Luynes (Bouches-du-Rhône).

Envoyé par:  Mr Dikobe MetusalaDate:  24.08.2006 [23:24]
JIMMY BIYONG QUITTE LA SCENE
L’artiste humoriste a rendu l’âme samedi soir à l’hôpital Laquintinie à Douala.

“Jimmy Biyong est mort hier soir à 21h 15 minutes ”, précisait, Albert Nkon, le frère cadet de l’artiste, rencontré dimanche matin au domicile du défunt, au quartier Bali, à Douala. Il confirmait ainsi l’information que l’opinion prenait encore pour une simple rumeur. C’est la raison d’ailleurs pour laquelle la nouvelle alimentait toutes les conversations dans les rues de la capitale économique en cette matinée. Et d’aucuns, pour s’en convaincre, n’hésitaient pas de faire un détour au lieu dit “ montagne Manga Bell ” précisément. Dans la maison assez sobre, les pleurs des membres de la famille, regroupés autour de Nathalie Biyong, la veuve, jusque-là inconsolable, fusent de partout. Ce qui lève le moindre doute qui pouvait encore subsister dans l’esprit des voisins, des amis et des passants. Un doute qui se transforme en compassion, à la vue du flot de larmes que déverse la veuve, effondrée sur un canapé. Presque sans voix, elle n’a pas de mots pour s’exprimer à propos de cette scène imprévue, mais la dernière que lui a joué son époux. Le ballet incessant des curieux continue et d’aucuns même ne manquent pas d’écraser une larme en sortant de cette maison.

C’est en effet samedi dernier que l’artiste s’en est allé, au terme d’une longue et pénible maladie. L’on indique qu’il souffrait depuis “pratiquement sept ans, du diabète et de l’hypertension artérielle ”. Mais, sans se laisser dompter, l’homme tenait debout entre les soins qu’il suivait ça et là, et ses occupations.

La rechute qui lui a été fatale survient le 24 juillet. Selon les membres de la famille, l’état de santé de Jimmy Biyong s’était considérablement dégradé ce jour-là, et il est conduit à l’hôpital Laquintinie le jour suivant où il est interné. Depuis lors, aucune amélioration de son état de santé n’est enregistrée. Même le corps médical assiste impuissant à la déchéance de l’homme malgré le suivi qu’il lui assure. Et ses forces l’abandonnent jusqu’à la minute fatidique de samedi matin, alors qu’il nourrissait d’autres projets artistiques. Son frère confie qu’il aurait été en studio en ce moment d’après ses prévisions et son planning, si cette rechute ne l’avait pas ébranlé.

Vide
L’artiste s’était fait connaître avec son chef d’œuvre comique et plein d’humour intitulé “ Tobias ”. Tout comme il avait marqué les esprits avec le rôle de commissaire qu’il joua aux cotés d’Essindi Midja et compagnie, dans le long métrage “ Quartier Mozart ” de Jean Pierre Bekolo lorsqu’il s’était essayé avec succès dans le cinéma. A 49 ans, Valentin Biyong, de son vrai nom, n’avait de cesse d’embrasser de nouveaux défis. Animateur à radio Equinoxe depuis quelques années, il s’était fait une autre tranche de vie en co-animant, “ Toute la ville s’amuse ”, tranche dans laquelle il se faisait appelé “ Général ”. ses collègues reconnaissent qu’il tenait ses deux émissions de main de maître. De sa voix rocailleuse, il avait conquis des auditeurs.
La disparition de cet humoriste plein de talent et polyvalent vient accentuer le vide, déjà grand, laissé par ses camarades et collègues de la scène humoristique camerounaise. La disparition de Jimmy vient rallonger la liste des humoristes décédés ces derniers temps, à l’instar de Essindi Midja et Ossobo. A la radio Equinoxe, au-delà du désarroi, ses collègues reconnaissent que le vide qu’il a laissé sera difficile à combler. L’homme de culture laisse une veuve, deux enfants et une petite fille, en plus d’un héritage artistique dense. Mais, il vivra toujours à travers les belles œuvres qu’il laisse à la postérité.

La Nouvelle Expression
Louis Blaise Ongolo
Publié le 20-08-2006

Envoyé par:  Mr Ngome Kangue Date:  11.07.2006 [21:13]
Triste nouvelle !!!
De:
Willy Ngole

Salut @ tous,
Une fois de plus le malheur, la mort frappe la famille.
Ce matin(11.07.06), nous a quitté notre frere, cousin & ami, Maximilien Ngadi Ngole
alias Pipo.

Que son âme repose en paix.


WilliamNN

Envoyé par:  Mr Dikobe MetusalaDate:  22.01.2006 [01:23]
Mort de Papa EPEE Jean Marie

La Famille Epée a le regret d`annoncer la mort de leur père, oncle, grand-pére

EPEE Jean Marie

survenue le 15. Janvier 2006 à Edea,
de suite d`une longue maladie.



Envoyé par:  Mr Dikobe MetusalaDate:  16.01.2006 [10:54]
Mort de Penda Belengue
La Famile Penda a le regret d`annoncer la mort de leur fils, frère, oncle

PENDA BELENGUE

survenue le 15. Janvier 2006 à Douala
suite à une courte maladie.

Envoyé par:  webm (info@peuplesawa.comDate:  23.10.2005 [22:52]
Chief Manga Williams Buried in his Limbe Palace
Chief Manga Williams Buried
By Francis Tim Mbom

The remains of the late Paramount Chief of Limbe, H.R.H. Ferguson Billa Manga Williams, were finally laid to rest in his Limbe Palace on Saturday, September 10, two months after he died on July 7, at 86. Having been a devout Catholic Christian, the family organised a series of prayer sessions for a week, for the repose of the soul of the late Chief.


The prayers generally implored the Almighty to grant late Manga Williams an eternal resting place. This culminated in a requiem mass at the Catholic Church New Town, officiated by Mgr. Lucas Atang and Mgr James Toba among other Priests.
"May he pass through the gates of death and live with you, Lord, in a life of happiness and peace," Mgr. Atang prayed.

In an ensuing homily, Reverend Fr. John Tchamnda of the Kumba Town Parish, likened Manga William`s death to a great wave that roared from the ocean, tumbled onto the banks of the sea and drifted back, majestically, into the great ocean.


Rev. Tchamnda, who had been in close communion with the late Chief for the past six years, as a Priest in Limbe, saw in Manga Williams, a man who feared God. "His Royal Highness remained God fearing and lived his life with the knowledge that there is no other authority than God, and that anyone in authority is God`s servant," Rev. Tchamnda said, adding that, "he walked into this church often, while he lived."


As to the kind of ruler that Manga was, the Priest said he "was an honest ruler, not just in confirming what was said (in high places) but in pursuing the truth, shrewdly and intelligently, too."

"He was soft spoken, had a strong spirit and a sense of forgiveness," added Tchamnda.
He appealed to the king makers of the Bakweri chiefdom in Limbe to make the above outlined virtues of late Manga Williams a sine qua non for anyone who will succeed him.

The Reverend`s appeal was coming at the backdrop of red signals of a succession battle that has been simmering in several quarters in the chiefdom since Manga Williams died.

"Here lies the remains of a noble son, a custodian of the tradition of the people of this land, symbol of unity and peace that guaranteed the well-being of all and sundry, without distinction to race, tribe, region or nationality," Tchamnda concluded his homily.

Eulogies

On behalf of the Manga Williams and Nambeke families, late Manga William`s elder brother, Prince Jesco Manga Williams, said his late brother was "a gentleman who loved the family and was very welcoming to strangers as well."

Southwest Governor, Louis Eyeya Zanga, likened the Chief`s passing away to a living library that has emptied itself into the Atlantic Ocean. "Today will mark the end of an era that lasted for close to 50 years.

His Royal Highness will fondly be remembered as the Paramount Chief during whose reign, different nationals lived together in peace and harmony." He enjoined the mourners and especially the people of the Southwest, to emulate the virtues of peace, love and brotherliness that late Manga Williams left, and strive to live as one.

In a word to The Post, the representative of the Northwest Fons, Ntumfor Barrister Nico Halle, said he knew the late Chief as a man of credit and integrity. "He came and prayed for the success of our NACDA fund launching here in Limbe.

Thus, it was incumbent on me to come and pay him this last respect," Nico Halle said. He, on behalf of the Northwest Fons, urged his kith and kin, resident in Limbe, to continue to live in peace and love with their Bakweri hosts and to, whenever there will be a new successor, accord the same support as they did to the late Chief.

Many tribes from the Southwest, Northwest, West, Littoral and the Nigerian community in Limbe took turns in the palace, to pay their last respects to late Manga Williams. Amongst them were the people of the Metta Clan, Kom, in Boyo, Nso in Bui, Bafanji, the Bamilekes, Lebialems, and Sawas from across the Mungo.

Dignitaries

The death of Chief Ferguson Billa Manga Williams drew a number of personalities who went to condole with the family. Among them was the PM`s representative and Chief of Cabinet, Hon. Paul Njie Meoto, erstwhile PM, Musonge and wife; Prof. Martin Njeuma and wife, the GM of Chantier Naval, Zacheus Forjindam.

Also present was the Nigerian High Commissioner from Yaounde, Dr. Edwin Edobo, and the Consul General in Buea, John Abhulimen and his Deputy, Ojobo, Fako SDO, Okalia Bilai and others.

Biography

Born on February 1, 1919, in Victoria (now Limbe), late Manga Williams was the fourth child of his parents: Chief John Manga Williams and his mother, Iteki Ida Williams née Do`o of Bonabile in Bimbia. He was the second child of his mother. He succeeded his father in 1959.

Manga Williams did his secondary and high school education in Nigeria. After graduation, he worked as an administrative clerk in Lagos. He got married there to his first wife, Alberta Adjua Ata Williams née Atkins. He later returned to Cameroon where he worked in Buea, Kumba and Victoria, still as an Administrative Clerk. His wife, who worked as an Accounts Clerk with the CDC, died in 1968.

Owing to his father`s failing health, the late Manga Williams took on an early retirement in order to look after him after he fell ill while attending a Chiefs` conference in Bamenda. He died while being ferried to Victoria for medical attention on April 14, 1959.

After his death, his son, Manga Williams, with the understanding of the elder brother, Prince Jesco, took over from the late father, who had ruled for 41 years since 1908.
The late Manga Williams reigned for 46 long years.


Envoyé par:  The Post Online (info@peuplesawa.comDate:  05.10.2005 [12:47]
Lobe Ekwelle Nwalipenja dies at 80.



He trained as a teacher and rose to the rank of Supervisory Headmaster. Nwalipenja was to leave Cameroon for further studies in Canada and upon his return in the late sixties, served as Education Officer in Kumba, Mamfe and Bamenda.

Solomon Tandeng Muna in 1971 appointed him Secretary of State in the office of the Prime Minister. After the Referendum of 1972, he entered Parliament and was only dropped in 1988.
Until his death, he was Board Member of the National Hydrocarbon Corporation, SNH.

Born some 80 years ago in Lobe Batanga, Ndian Division of the Southwest Province, the Late Nwalipenja attended Native Authority, NA, schools in Lipenja and Kumba, completing in 1945.

The Late Nwalipenja was a very good footballer in both primary school and teacher training college.
He served as President of "Bobmbi wa Batanga", the Batanga Cultural Association.
Nwalipenja died suddenly in his home in Kumba.

A few days earlier, one of his twin sons, Henry Nwalipenja had died and was awaiting removal at the Kumba mortuary.
Nwalipenja was arguably the second most influential politician from Ndian Division, after the Late Nerius Namaso Mbile.
As we went to press, the family had not yet announced the burial programme.


Envoyé par:  Endene Joss (joss78609@yahoo.frDate:  28.09.2005 [17:06]
Décès de Mr. NGADI Ngollè Bernard
J`adresse mes sinceres condoleances a la famille NGADI
NGOllè à yaoundé.

En effet le décès de Mr NGADI NGOLLè BERNARD survenu le 18 septembre est une perte triste pour les siens le peuple du moungo dont il etait originaire et maire d`une localite et le peuple sawa tout entier.
Mr NGADI NGOLLè BERNARD etait diplome de l`universite de KIEV en ingegneurie de batiment il a occupe des fonctions au sein de l`administration Camerounaise dont celle de directeur des marchés au milieu des années 1980.

A MANEX ka nè makom mongo ba ta no ba bélè oa, londo longo di bè na sélélé.

Na bi na o bodi bolo loba a mendè o kassa oa.di si ma dimbea oa to
bunya, MANEX wala bwam


Retour


Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks