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Obsèques/Tom Yom’s : A Dibombari, repose l’Américain !

 
Il a été inhumé samedi 12 janvier dans son village natal, en présence notamment de Mme Ama Tutu, ministre de la Culture qui l’a décoré du Mérite camerounais à titre posthume.


Grandioses. Les obsèques de celui que l’on appelait affectueusement “ l’Américain de Dibombari ”. A la dimension de l’homme et de l’artiste décédé le 25 décembre dernier à Paris. Bien plus que son village natal, Dibombari, c’est le Cameroun tout entier qui a accompagné Tom Yom’s jusqu’à sa dernière demeure. Dès vendredi soir, à la place de l’Ecole publique de Dibombari, des milliers de personnes se sont rassemblées. Un peu comme la nuit d’avant à la maison du parti Rdpc à Bonanjo. Des cars de transport en commun et des véhicules personnels, arrivés du Centre, de l’Ouest, d’Extrême Nord et bien sûr du Littoral ont convergé vers le lieu de la veillée. Les cérémonies dont le début est prévu à 19 heures, commenceront avec une bonne heure et demie de retard.

De telle sorte que, au moment où les témoignages des proches et amis ouvrent le rituel de la veillée, il est presque 22 heures. Parmi eux, celui de Ndoumbè Emmanuel, le parrain artistique de Eyoum Eyoum André, celui qui allait devenir Tom Yom’s : “ Je lui ai appris ses premières gammes musicales. Et j’ai su très vite que Tom Yom’s sera un grand artiste. Aujourd’hui qu’il est parti, c’est comme un père qui perd son fils. ” Surtout, le mot de Nkotti François au nom des artistes a marqué les esprits : “ Tom Yom’s était un artiste au sens plein du terme. Travailleur infatigable, humble, manager, rassembleur, il était un immense artiste qui avait le Cameroun dans le cœur. Il laisse un grand vide que ses œuvres combleront. Tom Yom’s était un modèle pour nous tous ”.

Un concert géant, qui a duré jusqu’au petit matin, a donné un caractère original à cette dernière veillée mortuaire de “ l’Américain de Dibombari ”. Samedi, jour de l’inhumation, le rituel du retard quant au déroulé du programme a été une fois de plus malheureusement respecté. Vêtue d’un somptueux Kaba noir, la démarche nonchalante, Mme la ministre, visiblement affectée par la disparition de Tom Yom’s, a commencé par témoigner ses condoléances et celles de la République à la veuve éplorée, Dinaly, ainsi qu’aux enfants de Tom Yom’s et à la famille entière. Après quoi, elle a remis au nom du président de la République, Paul Biya, “ l’ordre du Mérite Camerounais à titre posthume à Tom Yom’s ”. Moment particulièrement douloureux pour Dinaly et toute la famille qui auraient sans doute préféré que cette distinction soit remise au défunt de son vivant.


Par Jean-Célestin EDJANGUE A Dibombari


Tom Yom’s conduit à sa dernière demeure


L’artiste a été inhumé samedi à Dibombari en présence du ministre de la Culture.

«L’amour est plus important que tout, l’amour n’est pas intéressé, c’est lui qui donne un sens à notre vie, sans lui on ne peut rien sur terre… ». Ce sont ces phrases, psalmodiées par la chorale Native Baptist Church, qui ont accompagné le cercueil de l’artiste Tom Yom’s en terre. Il est près de 15h à Dibombari. Famille, amis et connaissances éprouvés ne retiennent pas leurs larmes. Bien avant cette étape, la cour de l’école primaire de Dibombari s’est remplie de monde. Au milieu, la dépouille de l’artiste, en tenue traditionnelle sawa, est étendue dans un cercueil de verre.
Des couronnes de fleurs et des grands portraits de l’artiste et de son épouse Dinaly trônent sur des tabourets. Sur chacune de ces photos, Tom Yom’s est souriant, plein de vie et ne semble pas comprendre le chagrin sur les visages.

Les artistes qui arrivent presque les premiers se recueillent devant la dépouille. Pour tous, Tom Yom’s était un artiste, un créateur qui avait beaucoup de projets pour la musique, et ils sont nombreux à le lui reconnaître. Ottou Marcellin, Ze Bella, Ben Decca, Ekambi Brillant, Lapiro, Sam Fan Thomas, André Marie Tala, Elvis Kemayo, Joe Mboulè, Sallé John, Jo Masso, Bébé Manga, Beko Sadey, Rachel Tchoungui… Eprouvés, ils s’inclinent devant la dépouille. Les collaborateurs de la RTM ne sont pas en reste. Entre-temps, la veuve que nous avons approchée dans la maison familiale parle d’une voix éraillée des 10 ans de bonheur intense passés avec son époux. « C’est lorsque je me retrouverai seule à table ou dans ma chambre que je saurai qu’il est vraiment parti », dit-elle, les yeux pleins de larmes. Au lieu du deuil, les gens continuent d’affluer. Les chefs traditionnels et les notables arrivent, sagaies, lances et palmes à la main. Juste après, le ministre de la Culture Ama Tutu Muna et sa délégation arrivent. Le ministre, dont la présence ici est très appréciée, réconforte bientôt la veuve. Juste après, les obsèques peuvent commencer. Tom Yom’s est élevé à titre posthume au grade d’officier de l’ordre du mérite camerounais.

Pour le maire de Dibombari, le Cameroun et plus particulièrement l’arrondissement de Dibombari, a le cœur meurtri. La mort de Tom Yom’s, cet artiste de grande renommée, est une perte considérable pour tous. Les représentants des deux familles sont unanimes. André Baudelaire Eyoum Eyoum dit Tom Yom’s a été heureux avec sa femme et celle-ci lui a apporté beaucoup de bonheur. Et pour taire les rumeurs malveillantes, il faut savoir que Dinaly n’est qu’à son premier mariage. Pour l’un des fils du disparu, son père avait la crainte de l’Eternel. « Il n’aimait ni la violence, ni le scandale. Il faisait tout pour que règne la paix, l’harmonie dans la famille. Et toutes ses œuvres seront perpétuées ». Les artistes, quant à eux, ont joué leur dernière partition pour le musicien décédé.
Avec des tam- tams.

Cameroun tribune

Obsèques : Tristesse et émotion à l`hôpital général 

La levée de corps de l`artiste Tom Yom`s a eu lieu hier à Douala.

Eric Roland Kongou

Combien étaient-ils ? 5000 ? 7000 ? Qu`importe ! Ils étaient tous inconsolables ! La chapelle ardente de l`hôpital Général de Douala, noire de monde, n`a pas pu contenir tout les amis, proches, membres de la famille d`André Eyoum Eyoum, alias Tom Yom`s hier à l`occasion de sa levée de corps. Aux premières loges, la veuve Dinaly, inconsolable et dont deux voisines se chargeaient spécialement de la tenir en place, la mère de Tom Yom`s, digne dans sa douleur muette, Grégoire Owona, le ministre délégué en charge des relations avec les Assemblées, accouru de Yaoundé, etc. dans un coin de la chapelle, la mère des deux enfants du défunt, elle aussi, les yeux rougis par la douleur.

L`amicale des artistes du Cameroun, sous la houlette de son président Davis Mambo, était bien représentée par la constellations de musiciens de Yaoundé et Douala. Lorsque le cortège s`ébranle pour sortir de l`hôpital, une longue haie d`honneur est formée par les badauds et les "bendskineurs".
L`émotion était montée d`un cran. Il en sera ainsi tout au long du trajet jusqu`au domicile du défunt au lieu dit Tunnel Bessengue. Au passage du corbillard à la tête du cortège inondée par les musiques de Tom Yom`s diffusées par des baffles géantes sur des voitures, les populations sortaient en masse pour saluer le dernier voyage de l`artiste musicien qui casse sa pipe à 50 ans révolus. Après la veillé d`hier nuit et le concert live à l`esplanade de la maison du parti à Bonanjo, le cortège s`ébranlera ce vendredi au village, à Bwanjoumba (Dibombari), où l`inhumation aura lieu demain samedi en mi-journée.
Parallèlement à ces obsèques, les artistes de divers horizons se regroupent pour

rendre un hommage "digne de ce nom" à l`artiste décédé. A cet effet, dans la ville de Douala, les artistes regroupés autour de Nkotti François se sont, d`après ce dernier, occupés du "volet artistique de ces obsèques. Nous avons mis sur pied une organisation spéciale afin que nos adieux à Tom Yom`s soient à la hauteur de son talent". Mercredi le 09 janvier dernier, ce sont Rachel Tchoungui, et autre Zebela qui ont donné un spectacle au cabaret la "Réserve" un spectacle afin de collecter des fonds qui devraient être remis à la famille du défunt au lendemain de ces obsèques prévues ce week-end.

A la Cameroon music corporation (Cmc), on annonce qu`une enveloppe a été débloquée à cet effet et qu`une gerbe sera remise au nom de la corporation, de même, en l`absence du président du conseil d`administration, Sam Mbendé, un représentant, certainement le directeur régional de la Cmc pour le littoral, sera présent. Une mobilisation qui est bien loin de celle observée lors des obsèques d`autres artistes à l`exemple de Ndzang le zappeur décédé dans un accident de la circulation le 04 juin 2007. "Pour ces obsèques, la Cmc et la commission permanente de médiation et de gestion (Cpmc), ont contribué à près de 90%. Pour Tom Yom`s nous aurions aussi pu le faire mais il nous a été dit que sa famille n`est pas dans le besoin. C`est pour cette raison que nous avons donné cette contribution là.", affirme Guy Zogo, le chargé de communication de cette corporation d`artistes. Bien qu`à la Cmc on affirme que Tom Yom`s aurait tout aussi bien pu bénéficier des mêmes égards que Ndzang le zappeur, on précise tout de même que la proximité de ce dernier avec les deux sociétés pré citées a grandement contribué au fait que ses obsèques soient prises en charge de cette manière.

 

Concerto pour Tom Yom’s 

La grande famille artistique nationale se mobilise pour rendre un vibrant hommage au musicien décédé.

A l’instar de Rachel Tchoungui, les collègues du musicien décédé le 25 décembre 2007 à Paris, réunis lundi dernier au Centre culturel camerounais à Nlongkak à Yaoundé, s’emploient à faire chorus autour de la mémoire de ce compositeur et interprète de talent, en se préoccupant d’organiser des obsèques dignes de sa dimension de grand artiste.

Comme avec Eboa Lottin, Kotto Bass, Messi Martin, Sala Bekono, Beti Beti, Sammy Mafany, Francis Ndom, Zanzibar et tous les autres qui ont regagné l’au-delà, la disparition de Tom Yom’s plonge la famille artistique camerounaise sous le choc. « Une fois de plus, nous sommes frappés. Notre camarade, notre ami, notre frère que vous avez tant aimé est parti », a lâché hier Jean Paul Ze Bella, coordonnateur du comité d’organisation mis en place à Yaoundé en vue d’œuvrer à une participation remarquée aux obsèques du promoteur des Journées camerounaises de la musique
(JCM).

Avant le départ de la délégation pour Douala demain à 7 heures, en vue de prendre part à la mise en bière prévue à 10 heures à la morgue de l’Hôpital général de la métropole économique, une ultime concertation est programmée cet après-midi à 14 heures au Centre culturel camerounais. En soirée, sous la conduite d’Eboa Mobitang, une veillée artistique permettra de mettre du rythme dans la capitale, à partir du cabaret La réserve à Etoa-Meki.

Au plan général, les manifestations sont pilotées depuis Douala par un grand comité présidé par Ekambi Brillant. Des réunions se tiennent tous les jours au Club Nkotti. Présent à Yaoundé hier, Ekambi Brillant a annoncé un programme comportant une veillée artistique demain à la permanence du RDPC à Bonanjo, avec la dépouille de l’artiste, qui fera une escale à son domicile à Bessengue après la mise en bière, puis au siège de sa radio RTM à Bali. Vendredi, veille des cérémonies d’inhumation, le stade municipal de Dibombari sera à son tour en ébullition.

Cameroon Tribune


Société - Obsèques : Dernier voyage de Tom Yom’s à Dibombari 

Hier jeudi, après la mise en bière et le culte, une première veillée a eu lieu à Douala. En attendant l’inhumation, ce samedi.

Journée d’émotions hier, jeudi 10 janvier, à Douala. Les cérémonies organisées dans le cadre des obsèques de Tom Yom’s, mort le 25 décembre dernier à Paris, ont débuté. Elles vont se poursuivre aujourd’hui, vendredi, pour s’achever demain samedi 12 janvier avec l’inhumation du corps à Dibombari, le village natal de l’artiste. Comme lors de l’arrivée de la dépouille à l’aéroport international de Douala il y a une semaine, jeudi 3 janvier, une foule nombreuse a tenu à marquer de sa présence les cérémonies d’hier.
Dès 10 H00, plus d’un millier de personnes s’est donné rendez-vous à l’Hôpital général de Douala où avait lieu la mise en bière. Une partie du public, n’ayant pu pénétrer dans l’enceinte de cet établissement hospitalier, est restée postée à l’extérieur.
Les forces de l’ordre ont balisé le chemin depuis l’échangeur de Bépanda, jusqu’à la Cité des Palmiers. Les artistes, presque tous habillés en noir, ont fait une véritable démonstration de force autour des Nkotti François, Ben Decca, Les Bantou Pö Si, Aladji Touré, Marolles et bien d’autres. Pour nombre d’entre eux, c’est de l’extérieur de la chapelle qu’il faudra suivre l’office religieux de circonstance. A l’intérieur, les membres des deux familles De Tom Yom’s et de son épouse, le chef supérieur Dibombari. Mais aussi des amis de longue date comme le ministre Grégoire Owona, le Secrétaire exécutif de la Fondation Jane & Justice, Pius Njawé. Car Tom Yom’s était membre du Comité d’organisation de cette Fondation dont il

occupait la fonction de vice-président. Séverin Tchounkeu du groupe Equinoxe-La Nouvelle Expression est également là.

“ Adieu l’artiste ! ”
Les représentants de la Fondation Jane & Justice arboraient en la mémoire de ce membre influent de cet organisme, des T-shirt sur lesquels on pouvait lire, inscrit devant et accompagnant une photo de Tom Yom’s : “ Adieu l’artiste ! ”. Le corps pastoral arrivera peu avant 11 H 00. Dinaly, la veuve inconsolable, venait à peine de s’installer quelques minutes plus tôt. L’ouverture du cercueil contenant la dépouille a provoqué des crises d’hystérie. Heureusement de courte durée. De telle sorte qu’au moment où l’office religieux prend fin, autour de midi, le cortège se dirige tant bien que mal jusqu’au domicile du défunt. Il y passera quelques heures avant le culte à la Nativ baptist church. Une nouvelle halte, devant l’immeuble Hogméni où siège la Rtm, sur la route de la Maison de parti Rdpc. C’est là que s’est déroulée la première veillée, en présence d’une foule immense qui a eu droit par la suite à un concert géant. Les artistes ont tenu de cette manière à dire eux aussi adieu à leur camarade et compagnon de la chanson.
Dans les premières heures de la matinée, le cortège a repris le chemin pour Dibombari. Une ultime veillée a lieu ce soir, suivie d’un autre concert. Après quoi, l’Américain de Dibombari retrouvera la terre de ses ancêtres. Là haut, il sera certainement heureux de rencontrer Eboa Lotin, son père spirituel, Tchana Pierre, l’ami, ou encore Kotto Bass, le petit frère et Francis Bebey, le modèle. Pour des concerts inoubliables.


Par Jean-Célestin EDJANGUE
Le Messager
10.01.08
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