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BREF RESUME DES ACTIVITES DE L’ASSOCIATION DES ELEVES ET ETUDIANTS BAKAKA DE DOUALA

 
Depuis sa création il y a trois ans, l’association des élèves et étudiants BAKAKA de Douala mène son petit bout de chemin. Pour le compte du mandat précèdent, elle a fait beaucoup de réalisations dont nous nous ferons l’honneur de commenter.


Depuis sa création  il y a trois ans, l’association des élèves et étudiants BAKAKA de Douala mène son petit bout de chemin. Pour le compte du mandat précèdent, elle a fait beaucoup de réalisations dont nous nous ferons l’honneur de commenter. 
  
UNE DESCENTE AU TERROIR

Quelques villages ont été visités : Nkoniné, Mambellion, Ekohok, Ntolo, Salmoa, et Eboné. Dans ces différents villages, nous avons eu des entretiens avec les autorités traditionnelles à l’instar des Majestés NSILE Abraham à Ntolo, ELEMBE Paul Douglas à Ekohok. Au terme de ces entretiens, nous avons pu noter une quasi déchéance des chefferies ; quasi déchéance qui la plupart du temps est due au manque de collaboration entre les élites et leurs Chefs. Nous sommes donc arrivés à la conclusion  selon laquelle il faut aimer la chefferie même si on n’aime pas le Chef. Ce n’est que par ce moyen que le développement peut suivre d’autant plus qu’il est inconcevable qu’à Mambellion à titre d’exemple, qu’il y’ait des problèmes d’électricité et d’adduction d’eau alors que Ekohok, village voisin, est doté de ses biens de première nécessité. N’est-il pas temps de créer des plates formes de réflexion pour résoudre les problèmes de cette nature ? En sus à l’entrée du village Salmoa ce sont ceux les allogènes qui y habitent. Loin d’être tribalistes nous pensons que la protection du patrimoine foncier du peuple BAKAKA face aux agressions de toutes sortes provenant des étrangers doit être une nécessité impérative.
Nous préconisons aussi au sein de nos villages, la mise sur pied des projets de développement, la création des unités de production, la création des centres de santé, la restauration et le renforcement des comités de développement. 
  
PARTICIPATION ACTIVE AU FORUM DES ENFANTS BAKAKA DENOMME « FESTI N’KAA » DU 29 AVRIL AU 01 MAI 2007
 
Sur l’initiative d’EWANE Hermann (président de la jeunesse active bakaka de Yaoundé), réunis au sein de trois associations : jeunesse active BAKAKA de Yaoundé, association des élèves et étudiants BAKAKA de Douala et union des jeunes BAKAKA de Douala, nous avons pensé que l’heure est arrivée de faire glaner haut et fort la voix du peuple BAKAKA. Festi n’kaa était cet instant magique qui a su magnifier notre fraternité et notre unité ; cet instant qui est venu  nous rappeler que des choses ont été faites, mais que beaucoup reste à faire.
Festi n’kaa a regroupé en son sein plusieurs activités :
·  Le 28 avril, nous nous sommes faits le plaisir de livrer un match après notre arrivée dans la ville.
·  Le 29 avril, après une prosternation devant le SEIGNEUR où nous l’avons exhorté à toujours veiller sur nous, nous avons organisé une conférence sur le thème : quel BAKAKA dans l’univers de la mondialisation : défis et perspectives. La journée s’est terminée par une soirée culturelle.
·  Le 30 avril la jeunesse BAKAKA a clôturé ses activités avec une soirée de gala.
 
INSERTION SOCIO-PROFESSIONNELLE

Nous nous efforçons autant que faire se peut, à insérer les membres dans la vie socio professionnelle à travers des stages que nous négocions.
 
  L’ELARGISSEMENT DE L’EFFECTIF DES MEMBRES PAR UN ACCUEIL DES NOUVEAUX ETUDIANTS BAKAKA
 Cette cérémonie s’est tenue au mois d’octobre à bonaberi. Plusieurs étudiants ont répondu présents. Apres lecture des statuts et du règlement intérieur, il s’est enchaîné un jeu de questions réponses sur la vie de l’association. Ce débat inter actif arrivé à son terme, nous avons poursuivi la soirée par la dégustation d’un bon koki.
 
 DU 05 AU 08 DECEMBRE, ORGANISATION DE LA 1ERE EDITION DE LA FILLE ET FEMME BAKAKA TENUE A DOUALA 

         Soucieux de notre avenir, conscients de la spécificité socioculturelle et linguistique qui nous différencie des autres groupes sociaux, nous avons pensé valoriser la femme BAKAKA car très souvent  abusée, parfois dévalorisée, la femme BAKAKA  soumise à son mari, naturellement  soucieuse de  l’avenir de ses enfants et de la bonne marche de son ménage  a le droit  d’être célébrée. Elle mérite d’être honorée pour son travail et  ses qualités. Cet honneur que doivent lui reconnaître ses fils, ses parents et  son époux n’est pas seulement  une récompense mais  c’est aussi une interpellation à beaucoup œuvrer pour le développement du canton. Ne dit-on pas que « ce que femme veut, Dieu le veut » et que derrière un grand homme se cache une femme ?
C’est fort de ces objectifs poursuivis que nous avons tenu à organiser cet événement. Evénement qui a regroupé en son sein plusieurs activités :
 
Le 05 décembre
            Rencontre sportive qui a opposé les étudiantes bakaka à celles de l’association BAN BI NGOH NI NSONGO de l’Université de Douala.
 
Le 06 décembre
Conférence débat : Quel avenir pour la fille, femme bakaka ?
- sur le plan socioculturel
- sur le plan professionnel
- sur le plan académique
- sur le plan politique
- sur le plan économique
Avec comme panélistes :
·        Mme EKOBE NSEKE (Directrice d’une compagnie d’assurance)
·        M. MBONDE MILLONG (Homme politique)
·        M. EBOUA ALAIN (Cadre dans une entreprise)
Et comme modérateur MOUKETE EKOUME, membre de l’association, Doctorant en droit.
 
Le 07 décembre
Soirée culturelle avec comme points : 
-   Une foire gastronomique : la quasi-totalité des mets du terroir étaient répertoriés sur le buffet. 
-   Des sketchs à l’instar de celui portant sur l’importance du dialecte qui a suscité beaucoup d’émulation. 
-   Une élection Miss BAKAKA avec comme deuxième dauphine Kathy MBONDE, première dauphine EBOULE MOUSSOUA et comme Miss, NOMBI EKOBE. 
-    Des animations diverses : danses traditionnelles et musique moderne. A cet effet, nous avons noté la participation des artistes du terroir aux noms de Félix ETAME, Refugié MORONTO, MOTO, EWANE Jojo.
 
Le 08 décembre
Soirée de l’excellence féminine : l’oubli du passé est mortel pour l’avenir. Tel se résument les discours de la présidente Rose BWAME EWANE et de la marraine Mme EPOTE JULIENNE. Les enfants bakaka doivent plus que par le passé, marcher main dans la main comme pour dire « éka’a ka’a ». Cette soirée a été rehaussée par la présentation de la Miss et les prestations artistiques de NDEMA SYSTEM, REFUGIE MORONTO et de Junior EYANGO.
       Au sortir de cette semaine, nous avons pu retenir que « éka’a ho’ a kan ka diomba » : seule l’union fait la force.
 
COURS DE TUTORAT ACADEMIQUE

Tout au long notre mandat et ce tout au long de l’année académique, des cours de tutorat académique ont été organisés et ce, sous l’égide de NDINGUE Yves Christian et de MOUKETE EKOUME. A cet effet, nous avons pu noter un fort taux de réussite dans les différentes filières.
 
VISITES AUX AINES

Des visites ont été effectuées auprès de nos parents à l’instar de papa ETAME à EBONE, celui là qui a pris sur lui l’initiative de traduire la bible en langue m’kaa. Nous avons reçu beaucoup d’enseignements ce jour portant sur notre langue vernaculaire et sur l’origine du canton bakaka. Il faut noter que papa ETAME est linguiste et a crée une académie de la langue m’kaa à EBONE. Il déplore cependant l’inertie des jeunes résidant sur le terroir.
Nous avons pu également rendre visite à papa Abel MOUSSINGA, présentateur d’une émission en langue m’kaa à la station provinciale littoral. Grâce à son concours, nous avons pu diffuser nos activités pendant notre semaine culturelle.
Voila regroupés les grands points de notre mandat. Cependant, l’association a continué à mener ses activités ordinaires. 
  
Rose BWAME EWANE

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