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ANGELE KINGUE: LA DISCRETE
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Produit de l`université africaine Angèle Kingué prononcé « kinê » a grandi successivement dans le village de son père, Nkongsamba, puis à Douala, et enfin à Yaoundé où elle obtient sa maîtrise d`anglais.
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« Pour que ton ombre murmure encore »
Quelques lecteurs connaissent déjà Angèle Kingué pour avoir lu avec délectation ses textes « échos d´enfant » et « une voix dans la nuit ». Bien que s´adressant originellement à un public de neuf à quinze ans, ces oeuvres diffusées par Hurtebise une maison d´édition canadienne ont conquis les lecteurs de 7 à 77 ans, grâce à de charmantes illustrations servies par un outil pédagogique efficace. Née à Nkongsamba, ville du littoral Camerounais, située à la frontière de la zone ouest, Angèle Kingué marque un essai avec ce premier roman « Pour que ton ombre murmure encore. » Malgré la longueur poétique de son intitulé, cet ouvrage est plus porté à l´idéal qu´à la mélancolie. Bien que le titre étende sur tout le livre l´ombre de la mort, le nerf de la vie émerge de chaque page. L´auteur ressuscite une image paternelle qui traverse le Cameroun de Nkongsamba à Douala pour s´achever au quartier 7 de Yaoundé. Ce roman célèbre en apparence le règne de la métaphysique. L´écho du deuil renvoie à un ordre immanent auquel il donne une forme consolatrice : « les morts ne sont pas morts. » Passé et présent s´entremêlent ; l´enfance et l´adolescence du regretté père se déroule en un papyrus humoristique autant qu´ historique.
Produit de l´université africaine Angèle Kingué prononcé « kinê » a grandi successivement dans le village de son père, Nkongsamba, puis à Douala, et enfin à Yaoundé où elle obtient sa maîtrise d´anglais. Non contente d´avoir décroché un Masters en « linguistique appliquée » en Angleterre, Angèle Kingué officie actuellement à l´université de Bucknell (USA) dans un cours de méthodologie appliquée. Pourtant, même loin de son Cameroun natal, celle qui tire son surnom de la racine anglaise de son nom patronymique « king » ne manque aucune occasion de faire découvrir la culture africaine. C´est ainsi que l´on surprend Angèle Kingué au commande d´un cours d´introduction à la littérature africaine francophone : une opportunité pour des étudiants américains de lire des textes en français. Son site: http://www.facstaff.bucknell.edu/kingue/
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Manu Dibango
Qui sait ? S’il n’était pas né sous le signe du sagittaire, peut-être n’aurait-il jamais eu un tempérament de nomade et le goût de l’aventure....
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