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RIO DEL REY (Les mangroves du Rio del Rey)

 
Les mangroves du Rio del Rey et de la rivière Andokat sont situées dans la province du Sud-Ouest, département du Ndian. Cette zone est repérable sur la carte IGN feuillet de Ndian. Cette zone est repérable sur la carte IGN feuillet de Ndian.


Situation géographique
Les mangroves du Rio del Rey et de la rivière Andokat sont situées dans la province du Sud-Ouest, département du Ndian. Cette zone est repérable sur la carte IGN feuillet de Ndian. Ce site est compris entre les coordonnées géographiques 4°5 - 4°75 et 8°5 - 8°75 E.

Limites et étendues
Les mangroves du Rio del Rey sont parmi les zones de mangroves forestières les
mieux préservées du Cameroun. Les parties Ouest appartiennent au domaine de la péninsule de Bakassi, actuellement objet de conflit frontalier entre le Cameroun et le Nigeria. Ce site couvre environ 140.000 ha.

Relief, réseau hydrographique, et formations géographiques
La zone de mangrove du Rio del Rey appartient au domaine côtier, on note la
présence de bancs allongés de terre ferme, hauts de quelques mètres, en plein
milieu de la mangrove ; ces bancs de terre ferme supportent une végétation
forestière. L’hydrographie est caractérisée par les rivières Andokat, Rio del Rey et
de petits cours d’eau qui convergent dans l’estuaire.

Climat
Le climat est marquée par une brève saison sèche et une saison des pluies qui dure plus de 9 mois. Les maxima de pluviosité avoisinent 6,000 mm annuellement. Les températures moyennes annuelles varient entre 25°C et 28°C avec des maxima atteignant 35°C.

Végétation
Les forêts de mangroves sont dominées par le Rhizophora racemosa bien qu’on y note également le Rhizophora mangle et le Rhizophora harrisoni.
A la faveur des bancs sableux, on trouve des agglomérations plus ou moins
importantes. La flore souvent rabougrie contient entre autre des Pandanus satabei, Annora glabra, Barteria nigritana, Saccoglotis gabonensis, Sterculia tragacantha, Spondias monbin, Landolphia sp., Milletia sp. etc… Il s’agit d’une flore complexe où l’on rencontre parfois des espèces de cordons littoraux sableux. De petits peuplements d’Avicennia germinans sont rencontrées sur sable et en bordure de l’Andokat et dans l’estuaire de la Cross-River.

Faune
Les mangroves de Rio del Rey sont encore l’habitat d’espèces de faune telles que le Sitatunga, le Mona. Cette zone est reconnue nationalement et même
internationalement comme étant importante pour les poissons de mer qui s’y
reproduisent. De même les oiseaux littoraux trouvent ici une aire de repos, c’est le cas notamment des hérons, du pélican (à dos rose) et des milliers d’oiseaux
aquatiques.

Peuplement humain, infrastructure, activités humaines
Du fait du conflit armé dans la péninsule de Bakassi, cette zone a connu au cours
des quatre dernières années un flux important d’émigration des populations vers les centres urbains de Isangele puis de Ekondo Titi. Les populations autochtones
appartiennent aux tribus : Kory, Isangele, Oroko et Balong.
Il n’y a pratiquement pas d’infrastructures aménagées dans la zone des mangroves du Rio del Rey. La circulation se fait au moyen de pirogues.
La pêche et la chasse constituent les principales activités humaines. Alors que plus de la moitié des hommes pratiquent la chasse, c’est tout le ménage qui participe aux travaux de pêche. L’agriculture est faiblement développée.

Statut légal et gestion
Les mangroves du Rio de Rey ne disposent d’aucun statut légal d’après la loi
foncière ou forestière. Il n’y a pour le moment aucune initiative visant à conserver et assurer une utilization durable des ressources de ce site.

Problèmes identifiés
Le conflit armé en cours dans cette région constitue la principale menace pesant sur cette zone. La destruction des forêts de mangrove pour le fumage du poisson commercialisé localement et au Nigeria pose problème ; les niveaux de prélèvement de la pêche sont mal connus.

Actions prioritaires
- Arrêter le conflit armé dans la région
- Définir clairement les limites internationales
- Classer le domaine des mangroves y compris les zones côtières correspondantes
- Mener des études pour mieux connaître le potentiel floristique et faunique
- Initier un programme de gestion conservatoire de l’ensemble des
mangroves dans cette région de même que dans l’estuaire du Wouri.

Bibliographie
Culverwell J. 1997. Long-term Recurrent costs of protected area management in
Cameroon. WWF/MINEF Yaoundé, 80P + annexes
Letouzey R. 1985. Notice de la carte phytogéographique du Cameroon au 1/500,000 ICIV Toulouse

CEFDHAC - Processus de Brazzaville
LA GESTION DES ECOSYSTEMES FORESTIERS
DU CAMEROUN A L’AUBE DE L’AN 2000
Volume 2
(Monographies des sites critiques et annexes)
Timothée FOMETE NEMBOT
Zachée TCHANOU
Décembre 1998
IUCN,
Yaoundé, Cameroun.
.

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