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Pierre Messmer, un soldat de la Suprematie Blanche. Tirailleur, légionnaire, administrateur colonial...

 
"Désormais, ma stratégie sera simple : ayant réussi à contenir la révolte de l’UPC dans son berceau du pays bassa, je l’y étoufferai. Et j’y parviendrai, remportant l’un des deux succès français de l’après-guerre contre des insurrections outre-mer (l



Article tiré du site Rue89.com Par David Servenay (30/08/2007)


A chaque disparition, la coutume veut que l’on oublie les zones d’ombre de la vie d’un homme. Pourtant, lorsque celle-ci fut celle, très publique, d’un "grand serviteur de l’Etat", il est nécessaire de ne rien omettre. Le récit de la vie de Pierre Messmer, décédé mercredi à 91 ans, n’échappe pas à la règle. "Soldat" pour La Tribune, "Légionnaire" du gaullisme pour Le Figaro ou encore un "homme de combat" pour Le Monde. Il y a, dans toutes ces expressions, la marque de ce que fut Pierre Messmer, toute sa vie, avec résolution : un soldat de métier. Et ce, dans une période, la guerre froide, qui supposait parfois de mettre de côté certaines convictions humanistes.


Tirailleur, légionnaire, administrateur colonial...


Alsacien d’origine, Pierre Messmer fut soldat bien avant la guerre. Dès 1937, jeune diplômé de l’Ecole nationale de la France d’Outre-mer, il est nommé sous-lieutenant du 12e Régiment de Tirailleurs sénégalais. Quand survient la déroute de l’hiver 1939-40, il fait un choix courageux et minoritaire à l’époque, celui de Londres où il s’engage dans la 13e Demi-brigade de Légion étrangère. Cette unité occupe une place particulière dans la légende gaulliste. Elle est la première à incarner l’espoir de la reconquête contre les troupes du IIIe Reich en partant d’Afrique. Sénégal, Gabon, Libye, Tunisie, Londres à nouveau puis la Normandie et Paris où le capitaine Messmer entre en vainqueur le 25 août 1944.


La suite est moins connue. Promu commandant en janvier 1945, le jeune Messmer -il a alors 29 ans- choisit le front indochinois pour continuer le combat. Le 27 août 1945, il est parachuté sur le Tonkin et immédiatement capturé par le Viet-Minh. Il s’échappe au bout de deux mois de captivité. Une expérience traumatisante, après laquelle il retrouve le chemin de l’administration coloniale. Il passe alors cinq ans en Indochine, à Hanoï dans les arcanes du Haut commissariat. La suite figure dans toutes les biographies, comme celle établie par La Tribune :


"Administrateur du cercle de l’Adrar mauritanien (1950-1952), gouverneur de la Mauritanie (1952-1954), de la Côte d’Ivoire (1954-1956), directeur de cabinet du ministre de la France d’Outre-mer Gaston Defferre (1956), Haut commissaire de la République au Cameroun (1956-1958), en Afrique équatoriale (1958) et en Afrique occidentale française (1958-1959), Pierre Messmer joue un rôle primordial dans le processus de décolonisation douce qui voit la France se séparer sans drame de ses colonies africaines."
Au Cameroun, la première opération de pacification en Afrique sub-saharienne


Je ne suis pas sûr que l’on puisse parler de "processus de décolonisation douce" en évoquant le passage de Pierre Messmer au Cameroun. Les bribes d’histoire filtrant depuis les pays Bassa et Bamiléké nous disent même exactement le contraire. Depuis 1955, la France fait face dans ce territoire administré sous tutelle de l’ONU à une rébellion de l’Union des populations du Cameroun (UPC) emmenée par Ruben Um Nyobé, fils de sorcier Bassa et syndicaliste proche des communistes. Officiellement interdite depuis un décret de juillet 1955, l’UPC entretient un climat de guérilla dans le pays. Attentats, actions de sabotage, assassinats... Dans la nuit du 18 au 19 décembre 1956, pour appuyer son mot d’ordre de boycottage aux élections de l’Assemblée territoriale, elle opère une série d’attentats qui coûtent la vie à 96 "valets du colonialisme". En Sanaga maritime, les opérations de vote sont suspendues, tandis que 80% des électeurs s’abstiennent à Douala.


Le Haut-commissaire Messmer va alors changer de stratégie
. Au dialogue politique, il substitue une vaste manoeuvre contre-insurrectionnelle, directement inspirée de la doctrine de la "guerre révolutionnaire" théorisée en Indochine et appliquée en Algérie. A Paris, il rend visite au général de Gaulle, qui est alors en pleine traversée du désert, dans son bureau de la rue de Solférino :


"Je lui expose la situation au Cameroun, écrit Messmer dans ses mémoires, et la politique arrêtée par le gouvernement sur ma proposition. Il m’écoute attentivement et me répond par des généralités car il s’interdit alors de se prononcer sur l’action gouvernementale. Mais je comprends que, sur ce point précis, il n’y est pas hostile."


Quelle est cette nouvelle politique ? Réponse de l’intéressé :


"Désormais, ma stratégie sera simple : ayant réussi à contenir la révolte de l’UPC dans son berceau du pays bassa, je l’y étoufferai. Et j’y parviendrai, remportant l’un des deux succès français de l’après-guerre contre des insurrections outre-mer (l’autre étant Madagascar)."

Pour mémoire, rappelons que l’insurrection de 1947 fit environ 40 000 morts.


Quadrillage et recensement


La suite ? Rien moins que la première opération de pacification lancée en Afrique sub-saharienne, selon les principes de la "guerre révolutionnaire". Les manoeuvres sont racontées -un peu- par Messmer, mais surtout par un mémoire du commandant Jean Le Guillou, stagiaire de la 73e promotion de l’Ecole supérieure de guerre, "Une pacification réussie : la réduction de la rébellion upéciste en Sanaga maritime (Cameroun 1957-1958)." Le 9 décembre 1957 est créée la Zone de pacification du Cameroun (Zopac) : 7 000 km2 contrôlés par sept compagnies d’infanterie qui vont quadriller l’espace. "Ce découpage, écrit le commandant Le Guillou, s’adapte à peu près à celui des rebelles tel qu’on le connaît alors et se conforme naturellement à l’ossature du terrain."


Le tout est articulé à un puissant appareil de renseignement mixte civilo-militaire, mêlant policiers, gendarmes et soldats, français et camerounais. Sans oublier des patrouilles de bons citoyens. L’état-major mixte a donc prévu, dans un premier temps, de séparer l’eau du poisson. Autrement dit, d’éloigner la population des principaux foyers de la rébellion. Pour cela, les soldats regroupent tous les habitants de la région autour des axes routiers dont l’armée est sûre de garder le contrôle. Ces villages sont gardés, entourés de palissades avec un mirador et pourvus d’une équipe de surveillance chargée d’alerter la troupe en cas d’attaque nocturne.


A l’entrée, une liste des habitants recensés, quartier par quartier, foyer par foyer, liste tenue par les chefs traditionnels. Régulièrement, de nuit comme de jour, l’autorité fait l’appel des habitants, exactement comme dans n’importe quel camp de prisonniers. Dans certains villages, ils reçoivent une carte de recensement avec photographie qui sert à la fois de carte d’identité et de permis de circulation.


Traque et ralliement


A partir du 1er avril 1958, le remède devient une cure de choc. Le but : "Pourchasser inlassablement les formations rebelles, tandis qu’une action particulière de propagande incitera les maquisards à se rallier."

La traque aux rebelles dans la forêt se déroule comme une partie de chasse : quatre à six hommes, un officier et un pisteur local. L’objectif consiste à désorganiser les liaisons de l’ennemi et surtout à créer un climat d’insécurité qui incite les séparatistes à abandonner la lutte armée. Dès le 7 juin 1958, le général Nyobé Pandjock, chef militaire de l’UPC, est abattu au "cours d’un raid monté sur renseignement". Le 13 septembre, Ruben Um Nyobé est victime d’une opération similaire, son corps est immédiatement coulé dans un bloc de béton pour éviter d’avoir un martyr. Commence alors la phase de "ralliement" : journal destiné au milieux ruraux, "agents de propagande" dans les villages et séances de rééducation concoctées par les officiers de l’action psychologique.


Combien de victimes derrière cette ultime réaction du pouvoir colonial ? Dans un témoignage non démenti, Max Bardet ("OK Cargo !", Editions Grasset, 1988), ancien pilote d’hélicoptère français présent au Cameroun entre 1962 et 1964, avance comme bilan des bombardements au napalm effectués cette fois-ci en pays Bamiléké le chiffre de 300 000 à 400 000 morts. Tous les Camerounais savent que pendant les années 1960 et 1970, on exposait sur les marchés de la région les têtes coupées des maquisards de l’UPC. L’histoire reste donc à écrire.


Pierre Messmer ne verra pas la fin des massacres. Dès l’automne 1958, il a été promu à Brazzaville, Haut-commissaire pour l’Afrique équatoriale française. Il continue son ascension vers les sommets du pouvoir : ministre des Armées (neuf ans, un record sous la Ve République), Premier ministre (deux ans) et enfin, l’immortalité de l’Académie française.


La pacification camerounaise fut une politique d’Etat, et Messmer n’en est certainement pas le seul architecte. Mais si l’on évoque la figure de l’autorité, n’oublions pas sa face la plus dure, celle de l’exercice de la violence légitime de l’Etat. Violence dont tout homme d’Etat doit pouvoir un jour rendre compte devant l’Histoire.



Source : L’Etudiant Congolais

France,(Blog)-Comme Roland PRE, ou Maurice Delaunay, Pierre MESSMER appartient à cette catégorie d’hommes qu’il ne faut jamais avoir rencontrés sur son chemin en tant qu’africain dans ses années de haut commissaire du Cameroun. D’une telle rencontre, on ne sort jamais indemne ; les plus chanceux se sont retrouvés avec toute leur famille décimée.

Avec sa disparition, c’est aussi un des grands artisans du génocide Camerounais qui tire sa révérence. Génocide que la France n’aura jamais le courage de reconnaître. Politique génocidaire mise en place par De Gaulle dans toute l’Afrique dite "francophone" et dont la mise en application était orchestrée par Roland Pré, Pierre Messmer et bien d’autres lugubres personnages qui entreront dans l’histoire de la France comme de "Grands".

Pierre Messmer restera pour toute une génération d’africains et de Camerounais en particulier, le symbole de la cruauté vivante, celui qui distribuait à tout va la mort à ces Africains qui se refusaient d’obéir aux injonctions lapidaires d’une France en plein exercice de colonisation et prête à châtier quiconque lui résistait comme le faisait remarquer son prédécesseur Roland Pré "Je suis fortement ému parce que le peuple camerounais s’est laissé un instant entrainer par certains trublions que la justice française ne manquera pas de châtier. C’est vraiment choquant d’apprendre que le Cameroun veut obtenir en moins d’un quart de siècle, ce que la France a obtenu en plusieurs siècles, c’est-à-dire l’étape de l’indépendance"

Celui que l’histoire officielle française présente comme l’un des pères de la "décolonisation" n’en était pas un, mais plutôt un ardent défenseur de l’asservissement des peuples africains. Car il considérait que se défendre de la colonisation était un acte de haute trahison et par conséquent il fallait être impitoyable avec de tels individus.

Comment peut-on être un fidèle de De Gaulle et être pour l’indépendance des peuples en Afrique ? De Gaulle et Indépendance dans le cas de l’Afrique sont deux mots aux antipodes l’un de l’autre. L’indépendance, la décolonisation suppose la liberté de tout peuple à disposer de lui même. Tout le contraire de la politique gaullienne en Afrique et qui poursuit son cours jusqu’à nos jours. Dire que Pierre Messmer a préparé la décolonisation donc l’indépendance des pays africains est, comme vous l’aurez compris, un vaste exercice de démagogie donc un mensonge républicain. Être gaulliste à l’aune de l’Afrique, c’est être pour le pillage des matières premières et autres richesses et évincer celles ou ceux qui s’opposent à cet état des choses par n’importe quel moyen.

La jeunesse africaine doit plutôt retenir de cet homme qu’il a contribué à la déstructuration des équilibres de leur continent et qu’il est important de garder en esprit que "La France n’a pas des amis, elle n’a que des intérêts" comme le disait De Gaulle, le fondateur de l’idéologie néocolonialiste qui sévit en Afrique et dont les conséquences sont décrites dans "Les servitudes du pacte colonial" de Mamadou Koulibaly par exemple. Boa


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