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24.12.2005

Interview accordée à Peuplesawa (PPS) par Prince Ndedi Eyango & Vivianne Etienne 

PPS: Merci d’avoir accepté d’être nos invités pour cet entretien. Comment vous sentez-vous après votre concert en duo dans la ville de Essen(Allemagne)?

Vivianne: Excellent. Les gens sont sympathiques. Je me sens bien.

Pr. Eyango: Nous avons toujours été marqués par notre présence ici en Allemagne. C’est la deuxième fois que je viens en Allemagne; à Francfort d’abord et aujourd’hui à Essen. Je trouve que les gens sont vraiment sympas. On se sent en famille.

PPS: Vivianne, comment êtes-vous arrivé à la musique?

Vivianne: Par plaisir et par passion tout simplement. Au début je ne voulais pas en faire un métier, mais aujourd’hui j’en ai fais un. Comme quoi, j’ai de la chance, car avoir pour métier sa passion n’est pas donné à tout le monde.

PPS:Quel regards portez-vous sur la musique Camerounaise ?
Surtout lorsqu’on observe la concurrence venant du Coupé-Décalé, qui semble pour le moment avoir le vent en poupe ?


Pr. Eyango: Aujourd’hui c’est notoire, on peut l’observer. Les maux qui minent notre musique pour le moment sont bien connus.
Personnellement je suis parti du Cameroun vers 1993 et il faut avouer que déjà la musique avait un problème au niveau du Cameroun. A partir du moment où on a politisé la culture et que deux grandes musiques comme le Bikutsi et le Makossa se soient opposées, il y avait déjà un problème même au niveau local. Et c’est de cela que part la défaillance et l’échec de ce que nous vivons aujourd’hui. La pénétration de la musique étrangère commence donc dans les années 90. Notre musique souffre; Il faut travailler très dur.

PPS: Comment vous positionnez-vous par rapport aux « puristes » Makossa, qui sont allergiques à toute « Ndombolisation » de notre Makossa ? Avez-vous un style particulier ?

Pr. Eyango: Lorsque je suis arrivé dans la musique, je cherchais un rythme. J’ai pu créer ce que j’ai appelé le « Soul Bodingo », qui bien sûr était du Makossa mais rythmé avec des messages et l’appui des choréographies. C’est un peu ce que je fais encore mais la culture reste Makossa ; d´ailleurs le Makossa m’a tout donné. Je ne peux pas dire que je ne fais pas du Makossa. C’est simplement rénover et je continuerai à rénover tant que j’ai encore la force de le faire.

Vivianne: Ma musique est une ouverture et j’aime cela. J’ai estimé (pour mon album) qu’il fallait que se soit un ensemble de musiciens qui le fasse. C´est pour cela que j’ai fait appel aux Ivoiriens qui ont chanté, certes avec un style propre à eux. Chacun a apporté une certaine couleur à cette album ; mais ce n’est pas du Coupé-Décalé.

Pr. Eyango: Et puis j’ajouterais que la musique, comme toute autre chose, est un métissage. Aujourd’hui, le monde est un mélange. Le monde va vers un métissage, vers ce mélange qui fait sa force. « The global World » comme on peut dire. Donc, je le répète, aujourd’hui, on ne va pas rester dans les styles classiques qu’on a eu dans les années 70 ou bien même dans les années 60. Sinon on resterait avec nos tamtams au village, on n’utiliserait pas les instruments modernes.

PPS:... avec les Nelle Eyoum

Tout le monde : - rires -

Pr. Eyango: Je le dis encore, dans la musique, il faut ce mélange. Mais chacun de nous doit rechercher son propre style. C’est ce qui est important.

PPS : Comment jugez-vous les événements survenus autour de la CMC (Cameroon Music Corporation) ?

Pr. Eyango: Les droits d’auteur au Cameroun ont toujours connu des problèmes. - rires -
Ce n’est pas nouveau. Je suis arrivé à l’époque de l’ancienne SOCADRA et je sais que je n’ai jamais eu mes droits d’auteur. La Socadra, qui était d’ailleurs dirigée par des intellectuels et un PCA qui était même Ministre, on a toujours eu des problèmes.L’artiste camerounais a toujours souffert du système au Cameroun.
Donc, les problèmes qui ont lieu à la CMC ne sont pas nouveaux pour moi. Ces problèmes vont toujours continuer. Mais, je reste tout de même optimiste, parce que « l’espoir c’est la vie ». Quand on n’a plus d’espoir, on n’a plus de vie. Cela changera peut-être avec le temps.
Je ne suis pas là pour blâmer le passé ou le présent, il faut regarder le futur.

PPS : Mais on a toujours ce problème de la piraterie et des droits d’auteurs. Les gens reproduisent facilement les DVD et CD. L’artiste, qui doit vivre de sa production en souffre le plus. Il faut quand même une instance pour contrecarrer ce phénomène.

Pr. Eyango: Disons que les solutions, c’est le système. Il faut qu’on éduque la population pour qu’elle comprenne que « acheter un disque ou une cassette d’un artiste c´est l´encourager, c’est garder même la culture ». C’est le fruit de notre travail. A partir du moment où la population n’est pas éduquée c´est-à-dire qu’on ne fait aucun effort au niveau des medias, au niveau du gouvernement, pour empêcher ces réseaux de piraterie, il n’y aura jamais de changement.
Lorsqu’il s´est par exemple posé le problème de « Zouazoua » au Cameroun, le gouvernement a décidé de l’arrêter et cela s’est arrêté. Aujourd’hui, si le gouvernement prend toutes les mesures nécessaires pour lutter contre ce phénomène, il n´existera surement plus au Cameroun.
En dehors de cela, la population doit être éduquée. Il faut sensibiliser les gens. Il faut que les gens sachent qu’ils doivent acheter les cassettes. Il faut qu’il ait un avenir pour un artiste, pour un homme créateur au Cameroun.

PPS : Quels sont les artistes qui vous ont le plus influencé ?

Vivianne: Aucun artiste. J’écoute la musique de tout le monde. La musique est universelle, donc je vais dire … je n’ai pas une idole. Tous les artistes pour moi, sont des icônes. Donc, je ne vais pas dire que j’ai des préférences. J’aime ce que tout le monde fait.

PPS (insistant): Vous n’avez pas vraiment eu, au courant de votre vie, un artiste qui vous a influencé, qui vous a touché ?

Vivianne: Bon, j’ai eu beaucoup d’artistes qui m’ont influencé. Je respecte le travail de tout un chacun. Mais, je veux dire que je ne reste pas focalisée sur une personne. Par exemple, j’aime bien la musique de celui qui est assis à côté de moi (Ndedi Eyango) puisque je continue à la danser. Il y en a beaucoup comme cela. Donc, je ne peux pas dire que j’ai une préférence.

PPS : et Prince Eyango ?

Pr. Eyango: Disons tout de suite qu´il y a des artistes qui m’ont influencé dans la musique. C’est vrai que contrairement à ce que Vivianne a dit tout à l’heure, il faut avoir des idoles … On part quand même de quelque part. C´est-à-dire qu’on ne créer nécessairement pas quelque chose de nouveau. Tout a été déjà fait. Il faut avoir un modèle… Ce qu’on veut devenir. Aux Etats-Unis par exemple, la question récurente est presque toujours « Vous voulez être comme qui ? ». Vous n’allez pas recréer le monde.
Lorsque j’arrive dans la musique, il y avait les Black Styl’s qui marchaient très bien. Et j’aimais aussi bien un artiste que j’ai toujours respecté : Toto Guillaume. A travers ses guitares, nous autres avons pu développer notre style. Je peux donc dire qu’à l’époque, il y avait des artistes comme lui qui m’ont marqué au début de ma carrière. Je me disais, « il faut que je sois comme Toto Guillaume » et cela a été une motivation pour moi.
Il est vrai que tous étaient des talents à l’époque. Les artistes comme Toguy, Jo Mboulè, Tim et Foty, Charles Lembe, Ekambi Brillant étaient tous des génies. Voila un peu d’où vient mon influence.
Quand on va hors du Cameroun, je pense aux artistes comme Lionel Richie, Franco et autres.

PPS : Votre apparition en duo. Est-ce le fait du hasard du producteur, ou bien le public verra bientôt des réalisations en duo Ndedi Eyango -Vivianne Etienne ?

Pr. Eyango: Tout est possible. C’est dans la musique, à travers les voyages que l´on s’est connu, et le courant est passé tout de suite étant donné qu’on avait plein de choses en commun. Viviane et moi avons les mêmes valeurs et puis, il faut avouer que Vivianne est très dynamique: ce qu’on ne retrouve pas chez beaucoup d’artistes. Certains artistes attendent qu’on fasse tout pour eux ce qui n´est pas le cas chez elle. Je trouve qu’elle a un réel potentiel. Au niveau de l’art, nous avons de nombreux points d’attaches et je crois qu’on pourra faire de bonnes choses ensemble.

PPS: Mais pour le moment rien de concret ?

Pr. Eyango: On a des projets bien sûr. Mais disons qu´en terme de concret, nous faisons de nombreuses tournées ensemble. Nous avons déjà fait pas mal de spectacles et c´est le signe que quelque chose qui va naître.

PPS:Vous avez chanté un duo hier. Je ne sais pas si c’est un arrangement ou une improvisation.

Pr. Eyango: Cette chanson est un Zouk que j’ai dans mon ancien répertoire. Une chanson que les gens aiment bien. Je la chante tout le temps. Quand on est en tournée avec une belle femme, une belle voix. (rires de tout le monde), il faut en profiter. Comme le dit l´adage: « la chèvre broute là où elle est attachée ».
(rires de tout le monde).

PPS:Et Vivianne, quels sont vos projets d’avenir ?

Vivianne: On continue les spectacles. Et il y a un DVD qui vient de sortir. La promotion commence dans quelques jours. D’ailleurs par votre biais.

PPS: Quelle importance accordez-vous au public camerounais, par rapport à la diaspora ?

Vivianne : C’est d’abord à la diaspora. Mais comme on dit, il faut laisser le temps au temps. Petit à petit l’oiseau fait son nid.

PPS:Et Prince Eyango, quels sont vos projets immédiats ? On vous voit tantôt dans la production...

Pr. Eyango: C’est vrai. Le projet qui m’anime actuellement est mon nouveau disque qui sortira dans quelques mois (en 2006). Je ne peux pas donner de date exacte actuellement, mais je peux rassurer mes fans que le « Soul Botingo » revient en force.
Par rapport à la question précédente, le Cameroun m’a beaucoup donné. Tout ce que j’ai pu faire aujourd’hui, c’est parce que je suis Camerounais. Dans mes débuts, j’ai fait deux albums qui n’étaient connu qu’au Cameroun : « Salut les mariés » et « Service libre ». Cependant je ne voulais pas me limiter au bercail. Je me suis donc dit qu´il faillait que je fasse des albums qui connaissent un succès tant à l´intérieur qu´à l´extérieur du Cameroun. « You must calculer » a pu le faire et je voulais continuer dans cette lignée.
Aujourd’hui, tout public est important. On va vers l’endroit où l´on est accepté, ou l´on est aimé et mieux apprécié. Donc, les portes sont ouvertes. Je continue à faire de la musique pour tout le monde. Mais bien sûr, dans quelques années, je vais déterminer mon public. Je vais là où on m’appelle. -rires-

PPS : Ndedi Eyango reste un musicien engagé ?

Pr. Eyango: Je ne choisis pas ce que je suis. Je chante des choses de la vie telles qu’elles me viennent à l’esprit. Si c’est de l’amour, je chante l’amour. Si c’est de la politique, je chante la politique.
L’auteur-compositeur est un homme qui doit observer la vie de tous les jours. La culture, l’économie, la politique, tout cela fait partie de notre quotidien. Si « engagé » signifie chanter les évènements qui alimentent notre quotidien, alors je reste un musicien engagé.

PPS : Peuplesawa vous remercie de l’entretien et vous souhaite un bon séjour en Allemagne.

Off-Record (Sujet discuté hors de l’interview)

PPS : Comment voyez-vous l’initiative PEUPLESAWA.COM, la vitrine Internet de la culture, l’histoire et les racines Sawa.


Pr. Eyango: C’est une très bonne initiative. Les Camerounais sont individuellement des génies, mais ils ne savent travailler ensemble, en groupe. J’encourage toute idée qui réunit les Camerounais, plus particulièrement, le Grand Sawa. D’ailleurs je fais dons de mes folklores à Peuplesawa pour alimenter sa rubrique Musique et je vous conseille de rester solidaire.



Vous pouvez commander :
Le double CD « BEST OF NDEDI EYANGO ».
Le DVD "Lève-toi!" Vivianne Etienne
Envoyez un Couriel à : info@peuplesawa.com

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