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06.01.2006

HISTOIRE DU PEUPLE BATANGA ....... (par Ntonga Mpeke) 

HISTOIRE DU PEUPLE BATANGA

LES ORIGINES PROCHES ET LOINTAINES - Les Batanga sont des descendants de la grande famille tribale Bantu, qui prend ses sources dans les bords sud du Nil (Egypte). Ils quittent les vallées du Nil pour fuir l’esclavage, la domination pharaonique et les rudes conditions climatiques de l’Afrique du Nord (VI siècle avant JC). Leur exode le long du fleuve Nil connaîtra des stations dans le Centre Est du continent (Ouganda, Burundi, Tanzanie…) le Centre (Congo, Zaïre, Centrafrique, Cameroun) sans oublier de mentionner le Sud du Continent africain (Zimbabwe, Sud Afrique) il y a 1000 ans avant JC. Les Batanga du Cameroun, de Guinée Équatoriale comme ceux du Gabon sont des descendants de Ntanga Mu Mbèdi (fils de Mbèdi). Ntanga mu MBèdi lui même fils de Mbèdi, l’ancêtre commun Douala.



Plusieurs siècles avant JC, suite à des malentendus claniques ( avec la hiérarchie Duala), le surpeuplement ,la recherche d’une vie meilleur et l’ autonomie, Ntanga fils de Mbèdi décide de détacher son clan de la grande famille Duala (les Mbèdi) et le rebaptise Ba - ntanga. ‘Ba’ en langue Batanga comme en langue Duala veut dire ceux de la tribus de… Du clan de… Ce qui défini l’appartenance à un groupe ou un clan. Chez les Bantu, les tributs ou les clans portent très souvent les noms des chefs. Il incite alors l’exode vers le sud littoral du Cameroun (Kribi) par la côte atlantique.

La première station de cette exode dans la région Kribienne commence à l’autre rive de l’embouchure du fleuve Nyong opposé à la région de Muanko. C’est dans cette première embouchure de la région de Kribi que s’infiltre la première partie de la famille de Mbèdi et Ntanga ou Tanga. Un prémier groupe occupe ce qui reste aujourdh’hui des villages Enda Bonga, Badanguè, Béhondo alors que l’autre groupe sera mené par le frère de Bonga. Bonga est le frère cadet de Mbèdi. Tous ces villages font partie du district de Batanga Nord (petit Batanga). Il faut remarquer qu’ une fois de plus que chez les Bantou les noms des villages ont une signification ou une fonction bien établie. Ici par exemple, Enda Bonga dérive de ’Ehenda Ya bonga’ ce qui veut dire l’embouchure de Bonga en langue Batanga. Dikobè dérive de ‘Ikobè’. Ce qui veut dire atteindre. En corrélation avec l’atteinte après une longue marche par exemple. La grande partie du clan dirigé par Ntanga et son pére MBèdi (vieillissant ) continut l’exode le long de la côte Kribienne et s’infiltre dans la région par les principales embouchures parmis les nombreuses qui jalonnent la région de Kribi. Une autre partie de cette exode s’infiltre à Bahabané, Mpolongué, Bébambwè, Mpalla , Elabè, Ndibwè, Ngohè, Mboamanga... Contrairement à ceux que écrivent certains historiens, Mboamanga veut dire le territoire de ceux de la plage. Ou alors Le village de la plage. ‘Mboa ya Manga’. Non pas le village de Manga. Mboa en langue Batanga veut dire le territoire, le village, le pays. ‘Manga’ veut dire la plage. C’est par soucis de marquer leur territoire due à la fascination due aux plages trouvées sur leur chemin le long de l’ exode et à cause du fleuve kienké (Lohové) qui se déverse directement dans la mer . Un autre groupe s’insérera à Bongandwè, et à Bwambè, Lobé. Le chef suprême Ntanga prolongera son exode jusqu’à ce qui est aujourd’hui Batanga-Sud (Bongaélé/Grand Batanga). C’est à Bongaélé que s’installe la chefferie suprême de tous les Batanga. Les sujets de la chefferie suprême partent de tous les villages de Enda Bonga à Mboamanga et ailleurs pour participer aux festivités de la chefferie suprême à Bongaélé (Grand Batanga). C’est ce collectif de villages que les Batanga appellent aujourd’hui le ‘Nsaka Mu Manga’. Les déplacements alors se font à pied ou en pirogues. Ils durent une demi- journée et même des journées de marche à pied pour les habitants d’Enda Bonga et Dikobè et Lohonguè, Londji et Mpalla. (Remarquez que les villages Batanga sont situées en bordure de la mer et non loin d’une embouchure) C’est lors de ces voyages festifs le long de la mer que les rencontres incongrues s’oppérent avec les génies des eaux. Les très légendaires Mengu ou Mamiwata ou encore Yémandja, moitiée humaine et poisson).C’est aussi l’occasion des moments de retrouvailles et trouvailles mystérieuses sur le sable des plages (miroirs peignes, étoiles de mers scintillants dans la nuit , bouquets de fleurs etc…) Tous ces objets ont des vertus de communication, de disparition, de guérison, et de protection et aussi de donner la mort ou des maladies. Jusqu’à aujourd’hui la légende perdure et se transmet de génération en génération.

Lorsqu’ arrivent les blancs missionnaires, et prospecteurs pour esclaves les festivités traditionnelles sont abolies et condamnées. Le peuple entre alors dans une des périodes troubles de son existence.







LA PERIODE DE L’ESCLAVAGE -

L’industrialisation au cours du 18 ème siècle incite la recherche de la main d’oeuvres moins cher ou pas payé dans le monde. Déjà l’Afrique du Nord connaît cette pratique (quelques siècles avant JC ) avec les arabes qui descendent jusqu’en Somalie Bantu et dans l’ancienne Nubie (Egypte) pour acheter ou Kidnapper des esclaves noirs. Cette inhumaine pratique devient malheureusement récurrente jusqu´en 1880 avec la traite négrière qui touche la région de Kribi. Les Batanga verrons plusieurs des leurs embarqués vers ce qui est devenu un voyage sans retour vers l’Europe ou simplement les profondeurs abyssales de l’océan atlantique où beaucoup périrent. Les chefs traditionnels acceptèrent le départ des hommes vers l’Europe avec la promesse des occidentaux qu’ils reviendront une fois leur besogne (contrat) accomplie. Le pratique de l’esclavage incite le troc et l’importance de l’argent au travers des populations locales. Cela favorise la détérioration du système économique traditionnelle qui existe entre les clans, basé sur l’échange et le partage communautaire. La main d’ œuvre (forte) est déportée. L’agriculture et la pêche, activitées principales de ce peuple, sont de moins en moins pratiquées. La pêche n’est plus une activité lucrative à cause de l’absence de vigoureux pêcheurs qui prenaient la sardine très loin au large de l’océan atlantique. Nous ne saurons pas estimer le nombre de Batanga déportés vers l’Europe , l’Amérique où les îles Caraïbes. Mais compte tenu de la proximité des villages avec la mer, le peuple Batanga a dû être sérieusement vidé de sa population. Cette disparition reste un deuil dans la conscience des Batanga qui n’ont jamais oublié dans leurs prières ceux qu’ils ont perdu et qu’ils ne reverront plus jamais.

LA PERIODE COLONIALE ALLEMANDE (ou L’OCCUPATION ALLEMANDE).

Les Batanga comme beaucoup de peuples côtiers connaîtront les trois colonisations du Cameroun. L’Allemande d’abord en 1884 après que les rois Akwa et Bell signent avec la Maison Woermann le traité Germano-Douala.(Histoire du Cameroun- Wikipedia. p 2). Les conséquences de la signature de ces traités vont provoquer l’occupation Allemande mené par Gustave Nachtigal, qui hissera le drapeau Allemand en territoire de ce qui allait devenir Kamerun. Cette occupation se renforce le 15 Octobre 1887 par la prise de la region de Kribi notamment la Chefferie de Bongaéle/Grand Batanga. Le chef Madola y resiste et est tué dans une fusillade par les Allemands après que Douala Manga Bell soit à son tour exécuter à Douala. Les Batanga résistent à cette occupation Allemande à Mboamanga (Kribi) avec en chef de file le rebelle Ndjondjet ya Badanè qui défie l’armée Allemande grâce à ses forces surnaturelles qui lui confère le pouvoir de transformation en objets. Son secret de transformation sera révélé par un de ses proches lieutenants aux Allemands et il est localisé par ses mêmes informations. Ndjondjet Ya Badanè est fusillé dans sa hute de combat surpris dans sa sieste. La peur des Allemands ne permis point de savoir jusqu’a aujourd’hui où est enterré sa dépouille. Il reste une légende dans la communauté Batanga. La présence Allemande ne déplu point au peuple Batanga qui apprend beaucoup aux cotés de ceux- ci. Ils (Allemands) s’établissent à Kribi, créent des usines des écoles …. Le peuple Batanga a alors de l’admiration pour le savoir faire Allemand. Beaucoup de Batanga collaborent avec les Allemands durant la première guerre de 1914. Une grande partie s’exilent également pendant la même période en Guinée Equatoriale pour fuir la guerre de 14-18. Ceux déportés dans la partie Sud ouest du Cameroun (Victoria aujourd’hui Limbé, Buéa etc décidèrent de retourner au pays. La première vague arrive le 14 Février 1916. La seconde suivra le 9 Mai 1916. C’est pourquoi depuis 89 ans les Batanga commémorent le retour au pays natal de déportes par le ‘Mayi’ tous les 9 Mai et le ‘Febuary’ tous les 14 Février.






LA PERIODE COLONIALE BRITANIQUE ET FRANCAISE.

Les Batanga reconnus par les Alliés (Français et Anglais) pour avoir de la sympathie pour les Allemends seront brutalisés et marginalisés par l’administration Franco- Britanique.

LA COLONISATION OU OCCUPATION FRANÇAISE.

Les français en particulier s’employant à faire disparaître dans la conscience et la vison du peuple Batanga comme à d’autres peuples Camerounais tous ce qui est Allemand et propres à leurs traditions. Un programme draconien est instauré dans les écoles pour l’apprentissage de la langue et la culture française. Les méthodes sont ici encore plus brutales que celles des Allemands. Une brutalité non pas seulement physique, mais psychologique. Les Batanga qui sont familiarisés avec la Lange germanique ont beaucoup de mal a intégrer le français et l´anglais. Ce qui ne va pas sans conséquences punitives. Un mode de pensée qui est imposé aux Batanga comme dans toute l’étendu du térritoire nationale vise à l’annihilation de leurs propres valeurs traditionnelles et l’assimilation à la culture française.

LA COLONISATION OÙ OCCUPATION BRITANIQUE.

Le Anglais vécurent assez longtemps dans les territoires batanga. Leur pénétration dans les communautés Batanga est modérée. Ils enseignent leur langue aux Batanga soignent des épidémies, créent des Eglises. On trouve cette présence Anglaise dans l’emprunt de certains mots Anglais par la Langue Batanga tels que ‘tea spoon’= tispoundi. ‘Coboti’=Cupboard, ‘Comoni’=Come on! Etc…

LES DÉCOLONISATIONS.

La française d’abord. La période d’occupation (tutelle) influence profondément le développement politique du Cameroun le peuple Batanga avec. Alexandre Douala Manga Bell est élu député avec Paul Ajoulat au parlement français. Mais c’est en 1946, qu´ est crée la première assemblée représentative du Cameroun qui changera de nom en 1952 pour devenir ATCAM. Un Batanga siègera dans cette honorable assemblée. Son nom est Ntonga Bokamba Aloys Vilmorin. Il entre ainsi dans l’histoire politique du Cameroun pour avoir été l’un des instigateurs du ‘club des huit’ qui comprend Pierre Soppo Priso, et qui est par ailleurs la première opposition parlementaire aux français et au régine de Ahmadou Ahidjo. Ntonga Bokamba Aloys est plusieurs fois au cours des assemblées incarcéré à cause de son opposition au dictat français par Gaston Deffer alors représentant de la politique des colonies. Bokamba Bo Ntonga Aloys brille alors par son éloquence, son intelligence, son patriotisme et son honnêteté politique. Il défend sans complexe le département de l’océan à L’ATCAM (Assemblée Territoriale du Cameroun). Il s’oppose à la loi cadre de Gaston Deferre sur la création d’Etats sous tutelles. Il défiera d’ailleurs Pierre Mesmer à cette époque Haut Commissaire français à ce sujet. Ce qui lui vaut d’être contraint de quitté l’ATCAM vu l’hostilité française qui orchestre déjà des assassinats d’opposants qui ne se soumettent pas au Dictat français. Plusieurs réalisation voient le jour sous son mandat qui ne dura malheureusement que trois ans. Une année après sa démission, Ruben Um Myobé un de ses meilleurs amis est assassiné (1958). Ntonga Bokamba Aloys quoi que pas trés adulé par son peuple, n’en demeure pas moins l’une des premieres figures emblématiques. Sa présence inspire plus tard des jeunes Batanga qui aujourd’hui représentent valablement le peuple Batanga / Sawa et le Cameroun dans les plus hautes responsabilités nationales.

A suivre…

(c) copyright 2006 - Ntonga Mpeke Alphonse
PeupleSawa (Londres)


POEME


LA MODESTIE DE L´ESPOIR OU LE CHANT DE L´ARISTO-POETE BATANGA

Je me lève des futais de tous les oublis, La pénombre s´ est évanouie des haies,
Voici maintenant que le silence m´ anobli
Pour ce qui a été fait...
 La sérénité de mon boudoire
Valorise mes masques Batanga
 Posés ça et là, pour les revoir
Comme des grimaces des guérriers du katanga.

Ô vent d´Europe!
 Je n’ai jamais apprivoisé mon exil
 Exorcisé mes reminiscences à l´hysope,
 Fertilisé mes rêves puérils.
 S´assombrit-t-il déjà,

Le spêctre du pays qui a bu le sang de ma naissance?
Alors que moi, je supplique mes joies
 Dans d´ éphémères reluissances…
 Quelques livres ont troté jusqu´ à la moquette,
Se sont écornés, entrouverts pour l´ osmose
 D´ avec ces jours très vites passés aux oublièttes;
Quand s´ imposent les soirs moroses.

C´est du Richard Bona qui joue sur ma modestie
 L´ épaissie, comme pour à mes poumons
Redonner le souffle de l´ Afrique d´ où nous venons,
 Par cette culture que nous offrons. On avance sans trop s´interroger
 Sur nos mornes origines. On les a aimé a s´en dérroger
 Pour qu’ émerge de nos fouines,l´ Homme universel,
Dépouillé de cet agrégat mental
 Qui amoindri notre culturel capital et le laisse

En parcelles, Pris au piège du fantasme de la clique des décheants gouvernants.
 Les meubles d´ occident, de leurs lourdeurs
 Ne dégagent qu´ une certaine assurance
 Qui n´a point tavelé ma pudeur
 De zèle, de snobisme, ni d´insolence:
 La valeur des objets est dans leur utilité.

Le quantitatif aveugle le qualitatif. L´ échec à cette logique se convertit en futilité:
 Ce qui ne nous a pas galvanisé
 Lentement, nous plonge dans un traumatisme;
 Le mien, aujourd´hui, je banalise,
Elogeéant en proses et en rimes mon jusqu´au-boutisme.
 Le reflet de l´ éphémère rend t-il éternel ? Ou tout au moins inspire t-il à cette utopie

Cette envie comme une theurapie sempiternelle
 Pour nos désirs toujours inassouvis?
 

Ce 14.10.2001 Knightsbridge, London.
 
EXTRAIT DE SOLILOQUES DE L´ERRANCE, PAR NTONGA MPEKE ALPHONSE, EDITION SOUTH WINDS, 2002.


 

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