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04.03.2010

Chefferies traditionnelles du Littoral 

Douala : Un chef installé sous haute sécurité

Le chef de la communauté Bojongo a été installé samedi dernier sous le regard de la police. Tout était réuni samedi dernier, 13 février 2010, pour que la cérémonie d’installation officielle du chef de la communauté de Bojongo, Alfred Rémy Moussinga Mpondo, dans l’arrondissement de Douala Ive, n’ait pas lieu. Dès 7h, la frange de la population opposée à cette intronisation a pris d’assaut l’entrée principale de ce village. Vêtus de leur tenue traditionnelle aux couleurs du canton Bell, les protestataires sont munis de pancartes dont les messages sont écrits en langue duala et en français. «Non à l’injustice. Non à la brimade», «le respect des traditions. Le respect du canton Bell», lit-on entre autres sur ces supports.

Ces derniers, une trentaine environ, empêchent à toute personne d’accéder au village. Les riverains invités, et les chefs traditionnels conviés à cette cérémonie sont contraints de contourner cette entrée. Bojongo est quadrillé par les éléments de la brigade territoriale de Bonabéri IIe et du commissariat du 15e arrondissement. Lesquels sont armés jusqu’aux dents. Même le temps n’est pas favorable à cette cérémonie. Il fait un froid de canard ce samedi matin. Les mauvaises langues parlent d’une guéguerre mystique entre natifs de cette communauté pour empêcher le déroulement de la cérémonie.
Malgré tous ces éléments, l’événement a bel et bien eu lieu.

Ceci en présence du sous-préfet de Douala IVe, M. Nlend Lipen, du maire Douala IVe, John Kumase Dangle, du chef supérieur du canton Bele Bele, Paul Bwanga Mbappe, du canton Deido, Ekwalle Essaka, du canton Bassa, Mbodi Korack et du canton Bakoko de Japoma, Madiba Songue. «Le chef que nous installons aujourd’hui a été désigné par la notabilité coutumière de Bojongo, le 20 novembre 2009. L’attente a été longue et laborieuse pour les populations car les querelles de succession ont duré 7 ans», indique le sous-préfet de Douala IVe dans son allocution. Avant d’ajouter, «l’Etat se doit de préserver l’unité en prenant position lorsque celle-ci est traînée dans la dérive». Une installation fortement contestée par le canton Bell, qui estime que la localité de Bojongo, malgré sa localisation à Douala Ive, est un village appartenant à sa communauté.

«Le village de Bojongo est, sur le plan coutumier, historiquement rattaché au canton Bell. Originellement, il était localisé au plateau Joss, sur les emplacements actuels du palais présidentiel et de la poste centrale, jusqu’à l’expropriation aux conséquences tragiques, organisée en 1892 par l’administration du protectorat colonial allemand», est explique-t-on dans une correspondance adressée au préfet du Wouri, Bernard Okalia Bilaï, par les chefs traditionnels de Bonadoumbe, Bonadouma, Bonapriso et le chef supérieur du canton Bell, le prince René Douala Bell.
Par ailleurs, dans un communiqué paru dans notre édition de vendredi dernier, 12 février 2010, le Prince René Douala Bell, en sa qualité de président en exercice du Ngondo, rappelle que «le chef de village est désigné par les notables de la famille régnante Ekollo Ekollo, ce qui n’est pas le cas de Mr Moussinga Mpondo, qui ne fait pas partie de cette famille».

«Le Ngondo condamne énergiquement les manœuvres de certaines autorités administratives de Douala, qui veulent, en violation des textes et règlements, imposer leur homme lige à la tête de la chefferie de Bojongo Mbedi», poursuit le communiqué.

L’installation contestée a pourtant eu lieu samedi ; démontrant toute la mésentente des chefs sawa sur le sujet. Les tensions sont-elles pour autant dissipées ? Difficile de l’affirmer. Selon toute vraisemblance en effet, le successeur «officiel» de Moussinga Dibobe, décédé en 2003 après 35 ans de règne, fera face à une fronde incontestable, malgré le soutien de l’administration qui l’a adoubé. Né le 8 novembre 1956, le nouveau chef de Bojongo est un ingénieur en automatisme. Alfred Remy Moussinga Mpondo dit être conscient de la lourde tâche qui lui incombe aujourd’hui. «Mes frères et sœurs de Bojongo, je ne saurai être un chef de clan. Ma volonté s’inscrit dans l’unification d’un seul peuple», soutient-il au cours du culte religieux.

Sandrine Tonlio, Camnews 24

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Chefferie de Bojongo : le chef installé au forceps

Entrée principale bloquée par les populations en uniforme. Policiers et gendarmes aux aguets. Agents de renseignements dissimulés dans la foule alimentent des commentaires. C’est le spectacle observé samedi 13 février 2010 à Bojongo, village situé dans l’arrondissement de Douala 4è (dépendant du canton Bell), pendant l’installation de Moussinga Mpondo Alfred Rémy dans ses désormais fonctions de chef de troisième degré.

En dehors des véhicules des forces de l’ordre qui veillaient au grain, aucune voiture n’avait accès à ce village à partir de la voie principale. Même le sous-préfet Nlend Likeng a dû emprunter un détour pour se rendre sur les lieux des cérémonies. Ce n’est qu’après la rapide installation du treizième chef de ce village que les populations ont levé l’ancre, leur message étant passé.
Malgré la présence des Majestés Mbappe Bwanga Milord, Gaston Mbody et Essaka Ekwalla, respectivement chefs supérieurs des cantons Belle Belle, Bassa et Deïdo, avec à leurs côtés d’autres chefs de 3è degré à l’instar de Essombè Ndambwé de Sodiko et quelques membres de l’élite de la capitale économique, cette installation n’a pas comblé les attentes des populations qui ont boudé cette cérémonie. Les autres chefs traditionnels s’étaient montrés favorables au report de cette installation qui n’obéissait pas aux normes des us et coutumes du peuple Sawa en général et du canton Bell en particulier.

Double mécontentement populaire

Le mouvement d’humeur des populations, le deuxième du genre après celui qui a conduit à une marche en direction des services du gouverneur de la région du Littoral une semaine auparavant, est motivé par leur volonté de rentrer dans leurs droits coutumiers et ancestraux. Dans une correspondance adressée au préfet du Wouri en date du 11 février 2010, on pouvait lire. «nous avons l’honneur d’attirer votre attention sur la situation grave et aux conséquences incalculables pour le canton Bell, résultant de la procédure suivie par votre administration pour la désignation du chef traditionnel du village Bojongo, village du canton Bell (…) Comme vous le savez, le village est sur le plan coutumier rattaché historiquement au canton Bell. Originellement, il était localisé sur le plateau Joss, sur les emplacements actuels du palais présidentiel et de la Poste centrale jusqu’à l’expropriation aux conséquences tragiques, organisée en 1892 par l’administration du Protectorat allemand»

Les populations qui ne se reconnaissent pas en ce chef ont demandé à Bernard Okalia Bilaï de «bien vouloir reporter les cérémonies d’installation du chef de village de Bojongo, programmées le 13 février 2010, par le sous préfet de Douala 4è». D’après une élite, Moussinga Alfred n’est pas habileté à diriger ce village car ne faisant pas partie de la famille régnante. «Son père n’était qu’un simple fidèle valet à qui on a confié le pouvoir traditionnel, le temps que l’héritier légitime soit intronisé. Comme l’appétit vient en mangeant, il a tout confisqué jusqu’à sa mort en 2003. Le vrai héritier qui veut succéder à son père est barré par la grande maffia qui a été organisée à cet effet.
 
Beaucoup de personnes dont je refuse de donner les noms ici ont été corrompues pour valider cette farce. Comment concevoir que pendant l’installation d’un homme appelé à diriger toute une communauté, il y ait plus de policiers que de villageois. C’est la preuve qu’il est illégitime. C’est Richard Priso Mouasso qui est notre chef. Il n’est pas un suppôt de l’administration»
Ce que rejette Paul Njanjo Moussinga, un des proches du chef installé. «Contrairement à d’autres villages, il y a deux familles régnantes à Bojongo. Ce sont les Bonamunjongue et les Bonamouasso. Le chef doit sortir de ces deux familles et c’est ce qui s’est passé. Je ne comprends pas pourquoi certains aigris et mauvais perdants ne veulent pas l’intégrer»

Le «nouveau» chef se veut portant serein. «Je fais le serment devant Dieu, devant le peuple Bojongo et devant l’autorité administrative que je serai un chef rassembleur, porteur de modernité pour notre village, mais intransigeant au chapitre des valeurs et des codes éthiques hérités de nos ancêtres depuis Jongo la Mbedi, qui est le fils aîné de Mbedi, celui qui a édifié un débarcadère sur la rive droite du Wouri». Depuis la disparition le 9 février 2009 de Sa Majesté Samuel Bernoli Moussinga Dibobe, ce trône est resté vacant, jusqu’à cette installation qui n’a pas fini de faire couler encre et salive.

Etame Kouoh, le messager

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Succession dans les chefferies à Douala : un casse-tête

1. Des chefferies traditionnelles en lambeaux

Que se passe-t-il exactement au sein des chefferies traditionnelles du département du Wouri ? Telle est la question que devrait se poser tout habitant de la capitale économique qui observe la mort dans l’âme, comment s’effectue la succession au sein de celles-ci. Car en dehors de quelques chefferies où on observe une relative tranquillité, rien ne va au sein de la quasi-totalité des notabilités coutumières de Douala. De Sodiko à Mbanga Bakoko en passant par Bojongo, Japoma…, les populations contestent les chefs en place. La dernière crise grandeur nature date du 13 février 2010. Ce jour, le sous-préfet Nlend Likeng de Douala 4è installait Moussinga Mpondo Alfred, chef de 3è degré à Bojongo. Une installation critiquée aussi bien par les populations que par le collectif des chefs traditionnels du canton Bell qui non seulement remettent en cause le processus électoral, mais refusent le rattachement de Bojongo au canton Belle Belle. Ces derniers ont même saisi l’autorité administrative en vain.

Mais le litige de Bojongo n’est qu’une goutte d’eau dans ce Wouri où il faut batailler dur pour disposer du pouvoir traditionnel. Ce même scénario a été observé au sein des chefferies suscitées, même lors de l’installation sous forte escorte de Me Gaston Mbodi à la chefferie supérieure du canton Bassa. Alors que les populations avaient jeté leur dévolu sur son cousin Samson du même nom, c’est finalement le juriste qui sera «choisi» et installé par l’administration. N’arrivant pas à peser de tout son poids pour restaurer la légalité coutumière, c’est un Ngondo divisé qui vit passivement cette situation. D’après un natif d’Akwa, «C’est pendant les cérémonies organisées par un chef qu’on prend la température des choses. Ils ne viennent que si ce sont leurs amis qui sont concernés car les oiseaux volent par plumage. Les chefs Sawa ne sont pas unis. A Bojongo, il y avait Mbappe Milord (chef de 1er degré de Belle Belle), Essaka Ekwalla (chef du canton Deïdo) et Essombe de Sodiko. Tous ont quelque chose à se reprocher. C’est le père de Moussinga (le nouveau chef) qui donne le pouvoir à Mbappe Milord. Il n’y a pas d’entente entre les fils et filles de ces villages à problème».

A l’origine de cette succession à double vitesse, se pose une affaire de famille régnante et de régence qui n’arrive pas à être clarifiée. Martin Kalla, habitant de Deïdo : «Beaucoup de chefs n’étaient que des régents au départ et ils se sont accaparés le pouvoir à un moment donné. Maintenant qu’ils ne sont plus de ce monde, nous voudrions que la légitimité soit rétablie dans toutes les chefferies. Les vrais héritiers qui sont de la famille régnante doivent reprendre leurs droits. Le régent n’est qu’un illustre gardien, pas le propriétaire». En dehors de cette volonté manifeste de certains notables de torpiller la succession, les autorités administratives ne sont pas étrangères au maintien de ce statu quo illégitime. Une illégitimité qui sera légalisée par la suite. Si à l’Ouest, dans le Septentrion et dans le Sud, la succession semble se dérouler selon les règles de l’art, tel n’est pas le cas pour le Littoral où la succession ne dépend pas toujours des seuls facteurs traditionnels.

2. Le rôle trouble de l’administration

Partout où les chefs sont contestés, les populations portent un doigt accusateur sur les autorités administratives, notamment le préfet et le sous-préfet chargés de superviser le processus de désignation. «C’est le sous-préfet qui a empêché à mon frère de devenir chef. Comment se fait-il que les notables et anciens se réunissent réunis, choisissent un successeur, dressent un procès verbal en bonne et due forme, et après on vient reprendre la désignation dans des conditions contraires à nos us et coutumes foulés aux pieds», se plaint un natif de Bojongo. En dehors de ce cas, beaucoup d’autres seront enregistrés où les sous-préfets auraient «facilité» des irrégularités. A Mbanga Bakoko dans le canton Bakoko, le sous- préfet Nanga Dang Albert de Douala 3è prend sur lui de disqualifier un candidat à la succession, car «ne faisant pas partie du foyer régnant». Ce qui est contraire à la loi, se plaint un notable. «On parle de famille régnante et non de foyer. C’est une nouvelle loi que le sous- préfet a inventée pour que le vrai candidat ne soit pas désigné. Cette disposition n’existe nulle part. C’est ainsi que l’actuel chef a été désigné», en attendant l’acte d’homologation du préfet du Wouri.

Quant au village Japoma dans le même canton, le processus de désignation sera repris alors qu’un chef avait été désigné trois années plus tôt par Yampen Ousmanou alors sous préfet de Douala 3è. Ici, le sous-préfet évitera de parler de foyer mais de famille. En deux jours, deux candidats au trône seront écartés par l’autorité administrative. C’est ainsi que cette dernière est très souvent accusée d’agir pour bénéficier des avantages liés à leurs fonctions. Dans le canton Bassa, un ancien préfet du Wouri a été accusé d’avoir reçu des lopins de terre, une importante somme d’argent et une voiture Mercedes de couleur noire. Mimosette N. de ce canton explique : «C’est le préfet qui a refusé de considérer le procès verbal des assises de la famille régnante qui a choisi Samson Mbodi. A trois reprises il a annulé ces consultations pour créer un capharnaüm qui a abouti au forceps à la désignation de Me Gaston Mbodi. C’est du gangstérisme à ciel ouvert où un administrateur civil se croit tout permis»

Pour un cadre des Domaines à Douala, «les administrateurs civils se battent pour être nommés à Douala. Aucun d’eux ne repart d’ici sans un lopin de terre et un bon compte bancaire. Après Douala si vous n’êtes pas riche, vous ne le serez jamais plus. Le Wouri est le meilleur Eldorado pour un préfet ou un sous préfet. Les dossiers que je traite sont clairs et nets. La succession ne sera jamais facile à Douala tant qu’il y aura des richesses à exploiter.»

Etame Kouoh, le messager
 

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