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30.07.2005

Le Cameroun aujourd´hui - Anne Debel 

Promenade

Extrait de Le Cameroun Aujoud´hui (Anne Debel)

Si l´on regarde une carte à grande échelle, on a l´impression que Douala est située au bord de la mer. Il n´en est rien ! La ville s´étale sur la rive gauche du wouri, fleuve d´une couleur bleu-gris qui miroite au soleil. Les premières plages ne se trouvent qu´à 24 kilomètres de la cité et elles ne sont accessibles qu´en bateau.

Douala fut longtemps la seule porte d´entrée du Cameroun pour tous les visiteurs qui arrivent par avion. C´est une ville chaude et humide où il est malaisé de respirer, surtout en début d´après-midi quand le baromètre atteint son maximum et que les chaussées ne sont plus que des flaques de lumière.

Les touristes ne séjournent pas longtemps dans cette cité surchauffée et animée de surcroît par un important trafic routier. A peine arrivés, ils se précipitent vers les plages brunes de Limbé ou vers les pentes douces du Mont Cameroun , Douala, en effet, a le privilège d´être proche à la fois de l´Océan et de la montagne.


Cité portuaire, capitale économique

Cette ville, agitée et dynamique, a grandi très vite grâce à son port, devenu l´un des plus importants de la côte ouest-africaine parce qu´il est situé dans un estuaire ; les bateaux n´ont jamais été gênés par le franchissement de la fameuse barre, qui autrefois a fait rebrousser chemin à bon nombre d´entre eux.

A la veille de la Première Guerre mondiale, le port ne manipulait que 100 000 tonnes de marchandises ; aujourd´hui, ce chiffre a été multiplié par 33. Il représente les neuf dixièmes du trafic portuaire total du Cameroun. Ce port, construit tout en longueur, est situé en majeure partie sur la rive gauche du Wouri, où se trouve notamment le port de pêche doté d´installation de froid et de 2 000 mètres carrés de magasins à poisson. Depuis 1955, il est relié par un pont à l´autre rive (Bonabéri), qui comprend deux quais spécialisés dont , d´amont en aval, un quai bananier et un quai minéralier.
Pour avoir une large vue sur le port et le pont du Wouri, il faut monter à la terrasse " plein ciel " de l´hôtel Beauséjour, le meilleur endroit pour dominer la ville.

Avec 1 260 000 habitants, Douala est la plus grande agglomération du pays ; c´est également la métropole économique. Sa fonction portuaire, qui a entraîné l´installation d´un grand nombre d´usines et d´organismes commerciaux, est à l´origine de cette situation. Cette ville en pleine expansion s´étend sur plus de 8 kilomètres de longueur, du quartier Déido à l´aéroport, et sur 6 largeur !


De Bassa à New Bell

Dans les quartiers industriels de Bassa et de Bonabéri, les machines fonctionnent sans relâche. Les Brasseries du Cameroun produisent des milliers de litres de bière et de boissons gazeuses ; les usines textiles de la CICAM impriment des kilomètres de tissus ; sur des tours à repousser, les ouvriers d´Alubassa " moulent " des bassines, des marmites et des couvercles à partir d´une plaque ronde d´aluminium. Il y aussi des industries mécaniques, chimiques, alimentaires, etc.

Le commerce est également très actif à Douala, cité cosmopolite qui voit aller et venir de nombreux hommes d´affaires étrangers. Les principales artères du centre-ville sont bordées de bureaux : banques, sociétés d´import-export, compagnies maritimes, etc.

Mais ces grands établissements ne sont pas les seuls à représenter le commerce ; il y a aussi tous les magasins du quartier Akwa, les nombreux marchés bruyants et parfumés, les petites échoppes rafistolées des faubourgs populeux, sans oublier les marchands qui vendent des cigarettes à l´unité ou des noix de cola sanguines sur des comptoirs minuscules posés ici et là au bord des trottoirs et tous les vendeurs à la sauvette qui hantent les terrasses des cafés du centre avec trois ou quatre marchandises ou quelques fruits fraîchement cueillis. Partout on vend, on marchande, on brade, on gaspille quelques pièces... avec le sourire !
Le long du fleuve, au-delà du boulevard Leclerc et de ses prolongements, ce qui n´était hier qu´une suite de villages de pêcheurs s´est transformé en plusieurs quartiers très urbanisés :
Deïdo, d´où par le pont du Wouri et d´où , par temps clair, on aperçoit le mont Cameroun ;

Akwa, zone commerciale relativement récente, qui aligne ses magasins en rangs serrés dans les avenues du Président Ahmadou-Ahidjo et de la Liberté ;
Bonanjo, quartier administratif et résidentiel qui se prolonge vers l´aéroport, avec les nouveaux secteurs de Bonadouma, Bonadoumbé et Bonapriso.
Derrière Akwa s´étandent les quartiers Bali et surtout l´immense New-Bell, qui s´est développé rapidement et a grandi de façon spontanée. Aujourd´hui, les bulldozers l´ont éventré pour raser les taudis et construire à la place des logements décents. New-Bell est une zone surpeuplée, truffée d´échoppes, de petit bars, de night-clubs et de restaurants rudimentaires toujours complets.


Des quartiers, des chefs, des ethnies

Les relations de Douala avec le monde extérieur remontent au XVè siècle, mais les Européens ne s´y installeront effectivement qu´au milieu du XIXe siècle, les premiers étant des missionnaires anglais. En 1845, le pasteur Alfred Saker s´établit à l´endroit où s´élève actuellement le Temple du Centenaire ; un peu plus tard, l´explorateur allemand à s´intéresser à cette agglomération d´à peine 30 000 habitants qui , sous le nom de Kamerunsdat deviendra la capitale de 1885 à 1901. La ville ne s´appellera Douala qu´en 1901.

Les Douala, groupe de la grande famille Bantou qui peuple l´Afrique centrale, ne seraient venus s´installer sur les bords du Wouri qu´au début du XVIII e siècle. Ils n´avaient alors qu´un seul chef, mais par la suite le clan se scinda en deux familles : la famille Akwa et la famille Bell. Au siècle dernier, la ville sur la rive gauche du Wouri était divisée en deux quartiers : Bell-Town et Akwa-Town, du nom des chefs qui les commandaient. Pas très loin se trouvait le village Déido dirigé par Charley Déïdo et Ned Déïdo.

Les noms de Bell, Akwa et Déïdo désignent aujourd´hui trois grands quartiers de la ville qui se sont urbanisés très rapidement. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le populeux faubourg de New-Bell n´était encore qu´un village aux cases clairsemées. Une partie de la grande avenue qui traverse actuellement ce quartier portait d´ailleurs un nom très évocateur : " La route des cailloux ". Puis, peu à peu, la ville se forma. Chaque ethnie qui arrivait donnait son nom à l´emplacement où elle avait élue domicile. C´est le cas de New-Bell Bassa, New-Bell Haoussa, New-Bell Bamiléké, Mbamewondo, entre autres.

Douala est le plus puissant pôle migratoire du pays. De nombreux habitants des villes, des provinces ou des villages continuent à débarquer dans la grande cité dans l´espoir de trouver du travail.
Ce sont pourtant les originaires de la riche province de l´Ouest qui ont émigré en plus grand nombre : ce phénomène est dû , non seulement au fait que dans cette province la densité de la population est très élevée, aussi au goût des Bamoun, et surtout des Bamiléké pour le commerce. D´après une étude réalisée par Y. Marquerat (Analyse numérique des migrations dans les villes du Cameroun, ORSTOM), 48% des Bamoun (chiffre de 1973) sont regroupés à New-Bell, en particulier autour de la grande mosquée, dans le quartier à dominante musulmane de Lagos, et 37% d´entre eux se retrouvent à Akwa secteur commerçant. Quant aux Bamiléké, ils occupent massivement les quartiers New-Bell, Bassa-Sud et New-Déïdo.

Cette même étude révèle que les originaires du mungo (apparentés de près ou de loin aux Douala), ont une répartition se rapprochant de celle des Bassa (New-Bell), avec une localisation prépondérante dans les quartiers proches du Wouri. Les autochtones Douala sont restés maîtres du terrain dans les quartiers nord. Deïdo et Akwa-Nord, qui est encore en grande partie un faubourg semi-rural. Comme pour les Bamoun, le facteur religieux explique également le regroupement des populations originaires de la province du Nord dans les quartiers de la mosquée.
Les non-africains (français surtout et Grecs) se rencontrent dans les zones résidentielles (57% à Bonanjo, dont la moitié à Joss), commerciales (25% à Akwa) et industrielle ( 8% à Bassa).


De nombreux marchés

Le marché le plus typique de Douala est celui de Lagos (Marché Centrale NDLR). Là, chaque matin, avant que la chaleur torride ne s´abatte sur la ville, des marchands s´installent avec des paniers de pigments rouges et jaunes, des sacs d´ignames, de macabos et de bananes plantain, des monticules de fruits : ananas à la peau encore verte, noix de coco miniatures vendus par demi-douzaines, goyaves sucrées. Pour ne pas s´encombrer d´une échoppe, ils vendent assis par terre ; les marchandises sont posées à même le sol.

Le samedi matin, les clients semblent marcher sur place, tant il y a du monde. La foule est très compacte ; on dit que même les revenants s´y rendent ! Mais après 14 heures, les couleurs chatoyantes, les éclats de voix et les mélanges de parfums s´estompent. Puis la place du marché se vide et se tait subitement. Et le soleil l´inonde.

Au marché de Kassalafam (Marché Koulouloun NDLR), situé à un carrefour, on vend surtout des céréales, des légumes et de l´huile de palme. Celui de Besseké (derrière la gare centrale) - endroit où se trouvent les grands entrepôts des commerçants Bamiléké - est spécialisé dans la vente en gros du poisson congelé ; il commence à s´animer vers 6h30 et s´arrête brusquement vers 14 heures comme celui de Lagos.

A l´entrée du pont du Wouri ( en retrait sur la gauche) ; le grand marché de Déido est caractérisé par l´abondance des produits nigérians. Là, le dimanche matin, on vend en petite quantité du poisson qui a été pêché en famille, à bord de pirogues instables.


Mythes et légendes de Douala

Douala ne recèle pas seulement des pierres agencées par les hommes qui retracent son histoire, mais aussi des lieux de rêves et de magie, qui aujourd´jui encore ont le pouvoir d´émerveiller ou d´inquiéter.
Dans le quartier d´Akwa-Nord, il y avait autrefois un grand fromager (un autre l´a remplacé depuis). C´était à cet endroit précis qu´avaient lieu des cérémonies secrètes : des anciens transmettaient à des jeunes initiés le pouvoir de faire la guerre, avant d´aller les baigner dans les eaux du Mbanya, en guise de consécration.
De l´autre côté de cette rivière, à Bangué, les chefs spirituels rendaient la justice sous cet arbre. Le mot " Bangué " ou " Mbang " veut dire " politique " en bassa.

Sur le boulevard Leclerc, Mbélé Mbélé, ou l´Arbre du Ciel, fut planté en 1945, lors de l´arrivé du pasteur Alfred Saker. En signe de reconnaissance pour l´accueil qui lui fut fait, celui-ci y enterra une bible afin que la Bonne Nouvelle s´épanouisse comme l´arbre. On raconte que toute la puissance des Akwa résidait en cet arbre, au point que chaque branche qui se cassait apportait la mort dans la famille.
Dans le quartier de Bonakamouang, il y a un manguier légendaire qui s´est défendu à sa manière en laissant toutes ses branches sur les têtes d´un propriétaire européen et ses ouvriers qui voulait l´abattre pour construire une maison.
Un autre endroit synonyme de mort se trouve près du Mbopi, petit ruisseau qui se jette dans le Wouri, où paraît-il, même encore de nos jours des gens meurent de façon mystérieuse…
Sur la route du Bois des Singes, entre l´avenue du Général De Gaulle et l´aéroport, en direction de la crique Tokoto, est situé le lac de la " Grande Prêtresse ", où vivent des poissons tranquilles, car les gens hésitent à les attraper.
On dit qu´un jour des femmes Ewondo, ravies d´avoir découvert un lac très poissonneux, s´y jetèrent toutes pour pêcher, mais les eaux , apparemment calmes, se refermèrent définitivement sur elles.
 

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