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30.10.2006

Initiatives : le pied du Dr Paul Ngallè Menessier à l’étrier 

Dans l’ordre de tout discours moral, seules la réitération et l´introspection  permanente mènent à des résultats réels et utiles. La sawanité, comme certainement bien d’autres concepts en cours de maturation, a le privilège de regorger en sa base des hommes et des femmes providentiels qui n’ayant pour seul horizon que la consolidation de nos liens, n’ont forcément qu’une seule boussole :le dévouement qui les animent.

A bona Bam biyo monè

Frères et sœurs, en marge de nos tonnes de bonne consciences caritatives, de nos avalanches de bonne foi civilisatrices, de nos fleuves d’expériences ou même de nos innombrables blogs il y a à n’en pas douter toute une métaphysique à écrire de manière lumineuse ce que nos esprits peuvent facilement convertir en action pour le futur. Là est toute la magie des messages du frère Paul Ngallè, dont l’enthousiasme  à bâtir une sawanité de paix et de développement  reste inévitablement communicatif à chacune de ses propositions. 

Parceque la Troisième Feuille de Route du frère Paul Ngallè,  le consacre incontestablement comme un homme dominant sur des sujets dominants dans notre communauté de sawanautes, il m’a paru judicieux, ou tout simplement suggestif, d’honorer cette volonté de changement organique du sawaland qui est ici  élaborée avec brio  et maestria. Dans la douleur mais dans la lucidité.


De la culture du désespoir au devoir d’audace

Face à la situation délétère d’une côte camerounaise lardée de lésions de toutes sortes, certaines interrogations lancinantes de nos frères et sœurs, parce qu’elles émanent du tréfonds même d’une vie, d’un idéal sans cesse fuyant, finissent parfois par fondre en de véritables révoltes. Mais quand on se bat pour la bonne cause, on doit également lutter contre le syndrome de Cassandre. Ah la lutte, encore et toujours la lutte.

A la lecture du ‘’requisitoire’’ du frère Paul Ngalle j’ai eu au moins le sentiment de me sentir moins seul tant je n’ai cesser de tirer ce signal d’alarme. Aujourd’hui et sans doute encore demain, le dissentiment affiché par cette Feuille de Route sera probablement moins bien perçue par des esprits   apaisés au dolorisme , par des âmes serviles, par des consciences rompu à l’obséquiosité.

Et pourtant Mboa si personne ne procède à cette alchimie intérieure à laquelle nous invite Paul Ngallè , biens des opportunités resteront encore et toujours potentielles, biens des talents resteront toujours inexprimés voire inexplorées dans l’infinité des possibles, bien des enfants sawa continuerons à dormir debout.
Dormir debout, ce choix n’est pas le mien .Peut-être préférerais-je être inhumé debout tel les morts du cimetière juif de Prague.

Tout en reconnaissant le malaise engendré par l’identité historique et des attitudes ayant servi de soubassement au colonialisme et même à la compétition victimaire des peuples martyrs,  chaque iota, chaque vocable et même chaque paragraphe de cette procédure argumentative du frère Paul Ngallè Menessier a la juste ambivalence de lutter contre les idéalisations béates d’hier et les diabolisations injustifiées d’aujourd’hui. Dire les vraies causes d’un retard du sawaland plutôt que se réfugier derrière de faux prétextes ;voilà une synthèse  éclairé qui nous renvoie une image fidèle de notre contrée.

Avec une analyse qui force le respect, il a manifestement su démonter qu’il était cet espèce de philosophe de terrain au chevet de sa communauté. Que dire,  il a définitivement sceller l’union du débat intellectuel avec la construction de la personne et de sa communauté sawa.

Oui, il faut dire que la sensiblerie intellectuelle de notre époque à être taxé de régionaliste a fortement tétanisé plusieurs ressortissants sawa à imaginer les voies et moyens nécessaires au développement global et durable de notre Sawaland.
De mon point de vue, il faudra non seulement revenir à l’outillage mental du débat d’opinions, mais aussi réveiller ce versant caché de la mémoire  et des blessures psychiques, qui refuse de macérer dans ce mélange de honte et de fascination, de tristesse et d’effroi drainés par la mauvaise conscience historique.

Avec son appel l’introspection de chacun , il nous amène à faire de la pensée et de l’action un combat contre soit même et non, toujours, contre les autres ; sans prétendre à l’exclusivité du jugement mais en aspirant toujours à l’exemplarité du comportement.
 
Il toujours su garder à l’esprit que ce qui peut être considéré comme une imprudence dans l’élaboration de notre sawanité ne peut être que folie à la construction future du Cameroun .

A  Bona bam travers cette troisième Feuille de Route, il nous est simplement proposé d’ériger notre propre critique en principe de développement. C’est sur la remise en question ou plus exactement, la mise en perspective de nos propres valeurs que nous fondons la force et la légitimité de notre vision du Cameroun de demain. Sommes nous prêt à cet exercice ?

S’il est juste de dire que la dignité des sawa prend source dans ce passé glorieux fait de hauts faits d’armes que nos aïeuls ont connu et qui leur a été fatal, il est aussi juste d’avancer que la peur de s’éterniser dans ce confort mémoriel, dans cette hantise d’une histoire illustre peut engendrer l’obsédante tentation d’un ‘’has been’’ extrêmement rétrograde et improductif. Matérielles ou symboliques les réparations que les sawa sont en droit d’attendre de leur histoire seront d’autant plus méritées qu’ils écriront encore mieux leur présent et leur avenir.
  
Cette Feuille de Route est donc là pour déplacer le curseur des positions extrêmes vers des positions plus médianes. Afin peut-être, un jour, de faire de nous hommes de Relève plutôt que des hommes souvent ’’relevés de leurs fonctions’’.

Que se passe t-il généralement aujourd’hui à Douala et dans ses environs ?

Le destin de cette généreuse province du Cameroun  est depuis un demi siècle insidieusement confié à des bourgeois ( plutôt des ‘’embourgeoisés’’)  ou a des apparatchiks pour la plupart véreux aux yeux desquels le service public et la méritocratie sont plus déclamatoires qu’opérationnels.

De son côté le peuple préférant désormais les ‘’diables’’ qu’ils connaissaient aux ‘’anges’’ distants et peu familier parachutés de Yaoundé ont, à chaque fois qu’il ont été autorisé à espérer par le biais d’une nomination pompeuse d’un enfant du terroir, été désabusés sur tout les plans.

Ces dernières années relations entre les sawa et leurs gouvernants sont devenus comme ceux de deux amants qui se seraient trompés de lieu de rendez-vous : alors que les premiers attendent les seconds sur le terrain des questions immédiates (paupérisation, xénophagie, sécurité, salubrité, écoles, cadastre…) les autres, eux, s’éternisent à les attendre sur le calendrier électoral pour le seul aspect comptable de leurs voix, dans l’espoir d’éternelles reconduites aux affaires.

D’autre part est-il normal que seize ans après 1990, face à des ‘’médias officiels’’ voués à la seule musique de l’establisment, les ‘’média privées’’ finissent par fonctionner comme des samizdats du temps de la dissidence soviétique Comme si quand la CRTV et Cameroon Tribune incarnent l’information ‘’conforme’’, la contre-information investissait les catacombes. Est-il normal que la régulation de la circulation sur  le pont du Wouri soit à ce point le symbole de l’arbitraire quand au choix des véhicules devant relier Deïdo à Bonasama ou vice versa et sans que jamais une explication publique en soit faite ?  Est-il acceptable que tant de promotions à de hautes fonctions doivent plus à la soumission qu’au talent ?

Aujourd’hui dans nos villes il n’est pas si rare de voir bien des parents s´évertuer à pousser la totalité de leur progéniture vers des études courtes et des métiers manuels. Car pour beaucoup d’entre eux, sauf miracle social, on ne peut désormais échapper au dénuement que par la force des muscles. Normal ils veulent faire avec leurs doigts d´homme ce que nos politiques ont omis de faire en respectant les droits de l´homme : la sécurité alimentaire.

 Et comme le constat des faits n’apporte pas beaucoup de démenti à leurs préjugés, ils s´obstinent donc à reporter sur leurs enfants des soifs interrompues. Les enfants, à leur tour, voulant échapper à ces diktats scolaires de ces pères qui transmettent systématiquement aux enfants les incontinences voire les renoncements que leur a infligé l’existence. Pour en finir avec la réussite scolaire ces acariâtres parents ont déjà décrété au sein de leur famille que celle-ci n’existe pas. Comme ça la question est réglée !

A bona Bam plus besoin de nous dédouaner de nos forfaits, cette réalité n’est pas toujours celle du voisin ; elle est hélas parfois la nôtre.

Nous avons tous à l’esprit ces jeunes enfants des quartiers populeux (et cossus depuis peu) dont les seuls frémissements de vie sont le sexe, le cannabis et les rixes avec les congénères des quartiers voisins. Dans ces délires, même dans les stupéfiants les plus durs ils ne trouvent pas de recours face au nihilisme  qui les ronge.
De ces quartiers cosmopolites et leur population de matelots, de prostitués, de miséreux, de petits truands, de destins à la dérive ces jeunes en reviennent enfants souvent hagards, parfois violentés. Et, faute de contrôle parental digne de ce nom, ils repartent de nouveau avec leurs compagnons d’infortune, vers ces vermines gavées d’envies, appâtés par les butins des agressions. En chantant des plaisirs grossiers et des chansons paillardes. A la rencontre de veilles courtisanes, de laquais de tout poil, d’écornifleurs et de filous, de paumés et d’escrocs en col blanc.

Les jeunes filles de leurs côtés vivent les yeux aveuglés de rêves. Dans absence de sérénité socio-économique certaines flanchent et  marchent dans leur scolarité à tâtons, comme des convalescentes dans les couloirs de l’hôpital. Il ne leur restera que la session de rattrapage aujourd’hui à la mode : un hypothétique succès au Bac très exotique organisé outre Kousseri.

Mboa il y a un devoir de vérité à amorcer et cela est aussi indissociable avec celui du rejet de l’indifférence. Cette indifférence qui elle-même est la forme le plus accomplie de la lâcheté.

Bien souvent nous essayons de nous faire bonne conscience en indexant facilement les enfants des ressortissants du grand pays anglophone voisin. Mais à bona bam, malgré nos trésors d’excuses et nos batteries d’échappatoires sur la question de la jeunesse sawa voici venu le retour de boomerang.

Avouons le, assumons le. Le désespoir est tel qu’il m’est à présent difficile d’énumérer les familles sawa où des enfants à peine majeurs continuent, en 2006, à embarquer frauduleusement sur des navires sans même se soucier qu’il est au mouillage ou en cale sèche. Dans l’espoir qu’un jour, un matin, un après midi ou un soir il finira par voguer vers l’estuaire du Cameroun ; Dans l’espoir qu’il auront choisit un navire battant pavillon européen.
Si beaucoup d’entre eux en fin de compte ne connaîtront jamais les embruns violents échouant sur leurs hublots et le risque de mort, c’est souvent à cause ou grâce à des moussaillons peu coopératifs qui, fils et cordages, finissent par les débusquer de leur planque.

Pour les plus téméraires cette obsession de s’expatrier continuera dans un consulat ouest-européen  de Bonanjo, se prolongera quand tout ira bien côté aéroport à Bonanloka et peut-être débouchera à Paris, à Rome, à Londres ou à Bruxelles sur une détention en centre fermé  ou sur un retour aux parapets des passerelles vers la case départ. Sans rien gagner, mais en perdant sciemment en chemin les papiers de leurs identités, afin de renaître ailleurs anonyme, différent.
Voilà comment beaucoup de jeunes Sawa laisseront souvent tout derrière eux et parfois des enfants à très bas âge. Tout cela pour céder au mirage plus ou moins réaliste de l´occident. Au plus haut degré du risque sacrificiel.

’’si seulement…’’, ou ‘’le seigneur voulant…’’ ou encore ‘’ des ‘’ton temps arrivera…’’ les réconfortent-on souvent à leur retour à Douala. Cela est pourtant dangereux, on est plus au temps des prophéties !

Il y a aujourd’hui au sawaland une situation quasi illisible, une pauvreté des parents qui se transmet en héritage. Entre des procès ruineux à rallonge, des conflits fonciers inextricables et des démarches tortueuses à la CNPS, le quotidien des nôtres est parfois cauchemardesque.

Face à tout cela, est il encore besoin d’en rajouter ! Est il vraiment productif de ressasser les mêmes antiennes appelant à haïr l’autre comme on peut le lire aujourd’hui sur certains portillons en ligne où la volupté des incivilités et l’ignominie règne en maître-mots. Pour ma part, cela est inadmissible !
Je veux pour ma part concilier l’éthique des convictions et celle de la responsabilité devant le nécessité de bâtir une famille sawa plus soudée et plus hospitalière. Et je ne vois pas ce que l’on peut espérer de la provocation délibérée, de l’attaque frontale et de la mise en cause générale.
  
Alors A bona bam ne nous trompons guère à l’intérieure de chaque aire de civilisation nait souvent des guerres intestines entres modérés et fanatiques. Dans cette fièvre jubilatoire où le déferlement des passions tient lieu d’arguments, on a souvent vite fait de confondre les états d’âme et d’alarmes. Pour certains, réfractaires à toute contradiction, instaurer une aire de débat et refuser l’indexation et le combat systématique des ethnie voisines à la communauté Sawa  = nuire aux sawa. L’équation de la discorde en somme! La sawanité pour sa part ne voudrait pas s’embrigader dans ce combat de chiffonniers  dont les initiateurs devenus incapables d’autonomie critique, se rapprochent un peu plus, au fils des semaines, de la palme de l’absurde.

User de sa seule raison et pour la vérité comme nous le suggère le frère Ngallè, mettre nos certitudes à plat, oser distinguer le vrai du faux, le bâtisseur de la sawanité est spirituel avant d’être mondain ; insoumis avant d’être conforme à sa communauté ; critique avant d’être fidèle à la République. 

Attaché à la légalité et aux valeurs républicaines, convaincu du bien fondé de l’ordre constitutionnel, je pense aussi qu’une entorse à la loi fondamentale en faveur des droits de minorités serait salutaire et redonnerait encore plus de sens à l’humanisme du pacte républicain ; tant il est mal en point dans  ces ethnies numériquement faibles.
Cette approche qu’on pourrait, de prime abor croire dissociative et inique  contribuerait moins à l’instauration d’un régime ‘’d’exceptionnalités’’ de certains groupes, qu’au nivellement des chances pour tous dans la nation. C’est un des nœuds gordiens qu’il faudra trancher dans les années à venir au risque de voir s’étioler, péricliter et mourir l’âme des communauté minoritaires.

A la lumière de cette troisième Feuille de Route n’est-on pas amené à croire que ceux qui pensaient le frère Paul Ngallè rassasié comme un vieux fauve repus, apprivoisé par les honneurs et perdu pour la cause, sont aujourd’hui tout heureux de le retrouver aux premières loges d’un débat  de fond , toujours près à manifester tant d’impétuosité et de pétulance à servir la cause sawa, encore prêt à rendre à l’avenir sawa ce coefficient d’amélioration qui aujourd’hui lui fait défaut. Quelle belle leçon de magnanimité ! 

Puisse t-il en être de même pour nous tous, enfants de la côte.
 

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