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20.12.2006

Daniel EYANGO NDOUMBE est décédé à l`âge de 92 ans 

 
 

Le compositeur émérite quitte la scène à 92 ans.
Dippah Kayessé

Personne ne se souvient de sa dernière sortie sur la scène, même si, dans son entourage, tout le monde a retenu sa dernière composition intitulée "A mama" dédiée à Esther Enangué, son épouse décédée en décembre 2002. Une perte qui va, hélas, empoisonner le restant de sa vie. Au fil des années, Daniel Doumbè Eyango que tout le monde appelait affectueusement "Pa’a Muledi" (Maître en langue duala), ou encore "Pa’a D.", va subir le poids de son âge et ses conséquences sur la santé. L’homme se déplaçait d’ores et déjà à l’aide d’une canne. Quand les forces le lui permettaient, clopin-clopant, il rejoignait les groupes de chorale qui venaient aux répétitions dans l’arrière cour de sa maison. Tout le monde le savait malade, mais l’espoir demeurait grand de le revoir en forme malgré son âge bien avancé.

Le 14 décembre dernier, le vénérable patriarche et auteur du célèbre hymne à la jeunesse, une de ses œuvres de réputation nationale, a finalement rendu l’âme à son domicile à Akwa à Douala. A 92 ans. "J’ai aimé deux choses dans la vie, Dieu le créateur et la musique, qui est un don du ciel", aimait-il à dire de son vivant pour justifier cette longévité. En un laps de temps, la nouvelle de cette disparition va rapidement faire le tour des chaumières de la capitale économique…
"Le Grand maître est mort", entendra-t-on. Ainsi s’achève la riche et brillante carrière musicale de Daniel Doumbè Eyango. Pendant près de 70 ans, ce virtuose de la musique a bercé les mélomanes des ses plus beaux cantiques composés et chantés en français, en allemand, en latin, en anglais et en duala. "Pa’a D. a laissé un répertoire de plus de deux mille chansons", explique Claude Eyango, son fils. Des artistes de renom comme Manu Dibango et Francis Kinguè sont passés à son école !

Répertoire
Auteur du célèbre hymne à la jeunesse, "Depuis les hauts du Manengouba" que de nombreux écoliers ont fredonné, Daniel Doumbè Eyango voit le jour le 24 avril 1914 à Douala. Très vite, il va s’initier à la pratique de la musique et principalement à la manipulation du violon, son inséparable instrument. Très doué, selon divers témoignages, l’homme jouait aussi du piano, du saxophone, de la clarinette et même à la guitare. Au départ, c’est dans les cabarets que le jeune Daniel va arroser de son talent les soirées des noctambules. Plus tard, il sera attiré par le gospel, où l’auteur compositeur va écrire les plus pages de sa vie. Son originalité : se frayer son propre chemin en s’inspirant des réalités du terroir. Un choix qui va lui réussir à travers la composition de plusieurs chansons dont les plus célèbres restent "Africa", "Bepuma ba mudi", "A oa tumba la Loba"…

Sa passion pour le chant classique ne se limitera uniquement pas à la composition. Daniel Doumbè Eyango sera à l’origine de la fondation de plusieurs groupes faisant dans le même style negro-spiritual. Lesquels drainent toujours des foules lors des concerts de musique. Parmi eux : Elong’a belongi de l’Eglise évangélique du Cameroun (1932), Makom m’esesa Yéhova (1940), la Grande chorale 101 de Yaoundé (1957), la chorale Sanki (1975) et, la dernière née, le Son’a club (1980). Il sera aussi à l’origine de la fondation de la première Fédération des chorales mixtes du Cameroun. Depuis l’annonce de son décès, ces chorales et bien d’autres font de l’animation tous les soirs à son domicile, dans le cadre des hommages bien mérités.

En guise de témoignage, Gervais Mendo Ze dédiera à Daniel Doumbè Eyango, en 2000, une chanson intitulée "Sesa Doumbè Eyango" (Hommage à Doumbè Eyango). De Daniel Doumbè Eyango, sa famille et ses proches retiendront son ardeur au travail, son sens du perfectionnisme, son dévouement à servir, sa passion pour la chose bien faite… Auteur-compositeur de talent, Daniel Doumbè Eyango laisse une progéniture de 10 enfants ainsi que de nombreux orphelins dans les milieux musico-religieux. Considéré à juste titre comme une bibliothèque, ce virtuose laisse, en effet, d’inestimables œuvres à la postérité.

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La Dernière Note de Daniel Doumbe Eyango
Cameroon Tribune

Compositeur parmi les plus réputés de musique religieuse, l´artiste est décédé jeudi dernier.

Ce n´est pas qu´une bibliothèque qui a brûlé au moment où Daniel Doumbe Eyango a poussé son dernier souffle jeudi dernier. C´est aussi plus de 70 ans des plus belles lignes de la musique religieuse camerounaise, son domaine de prédilection, que la plume du disparu abandonnera à la postérité. Après plusieurs années de maladie et un état qui s´est dégradé avec le poids de l´âge, Daniel Doumbe Eyango s´est éteint, comme le dit son ami et ancien compagnon de chorale Jean-Paul Toko, " au moment où on s´y attendait le moins ". Son fils, le colonel Narcisse Eyango raconte ses dernières heures, au moment où il s´est assoupi comme il lui arrivait souvent depuis quelque temps. Sauf que là, les yeux de patriarche du gospel de 92 ans ne s´ouvriront plus.

Daniel Doumbe Eyango, un homme que les moins de 20 ans auront très peu connu. Né le 24 avril d´une année marquée dans l´histoire de l´humanité (1914), ce fils de Bonéjang (Akwa) fait ses premières cordes musicales au violon. C´est dans un grand cabaret de Douala qu´il fait ses dents dans la musique, avant d´être rattrapé par l´encadrement chrétien de sa famille. Dès lors, il mettra son talent au service de l´église du Centenaire d´Akwa, à laquelle il appartient. Daniel Doumbe Eyango, compositeur de talent - de génie même dit-on- devient vite un bâtisseur dans la tendance Gospel, en fondant tour à tour la première fédération des chorales mixtes du Cameroun (M.E.Y), l´orchestre classique " Dany-Boy´s ", ou encore le petit conservatoire Sona - Club en 1980.


L´originalité de l´artiste s´affirme par son souci de se démarquer des airs occidentaux d´autres grands maîtres de musique comme Mozart, Bach ou Mendelson, et de créer des mélodies proprement inspirées des réalités du terroir. Illustration dans quelques-unes de ses oeuvres les plus célèbres comme Africa, Bepuma ba mudi, etc. Au gré des affectations et des rencontres, le Grand maître Doumbe Eyango participe à de nombreux projets et compose plusieurs oeuvres d´envergure. En 2002, on croit la fin artistique de l´homme arrivée. Suite au décès de son épouse Elise, l´affliction est totale. Daniel Doumbe semble en manque de repères, mais surtout de cette passion de travailler qui l´ a toujours animé. Mais après avoir surmonté la douleur, il va dédier à son épouse défunte sa dernière grande oeuvre. L´une des plus
belles : " Maman ".


De l´homme, beaucoup retiendront son perfectionnisme. Un sens élevé du détail, de la rigueur et de la méticulosité dans le travail. Mais aussi une très grande élégance et un goût prononcé pour la vie, qu´il mordit à pleines dents tant qu´il en eut l´énergie. Il laissera derrière lui dix enfants. Et surtout, un héritage musical inestimable, consigné dans de précieux documents.

MEY Daniel Eyango

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Hommage au "maitre " Daniel Ndoumbe Eyango"

L´hymne a la jeunesse compose par Daniel Ndoumbe Eyango

Depuis le haut du Manengouba,
Jusqu´au plateau de l´Adamaoua,
entendez-vous la voix maitresse,
la voix d´amour et de sagesse,
a travers les prairies le bois vallees et monts, c´est la voix, de la nation,
Elle nous dit, elle nous repete,
mettez-vous bien ceci dans la tete,
c´est dans la paix dans la concorde,
que Dieu fera misericorde,
nous leverons bien haut, tres haut notre fanion,
c´est la voix de la nation,

Refrain: Amis c´est l´heure de la jeunesse,
suivons la voix de la sagesse,
qui nous appele qui nous invite a l´union, c´est la voix de la nation.
 

Source: Cameroun tribune | Hits: 49329 | Envoyer à des amis  ! | Imprimer ! | Réagir(1)

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