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25.05.2008

OBSTACLES AU DIALOGUE NORD-SUD par Chinua ACHEBE 

Lorsque, voici environ deux semaines, j´ai reçu un long télégramme me demandant si, outre ma participation à BILT 79 pour laquelle j´avais déjà donné mon accord, j´accepterais d´ouvrir ce festival en faisant une déclaration liminaire, un sujet m´était également proposé : La nécessité d´échanges culturels dans un esprit de coopération entre le nord et le sud.

Il n´est pas dans mes habitudes d´accepter de parler sur ordre. Mais dans ce cas précis, l´ordre était intimé avec beaucoup de tact et d´élégance. Et qui plus est, il rejoignait presque complètement mes propres goûts. Néanmoins, ne serait-ce que pour affirmer mon attachement à la liberté de choix, je décidai d´apporter un changement à la lettre du sujet imposé, sinon à son esprit. Aussi, plutôt que de parler de la nécessité des échanges culturels – ce qui pour moi est une chose qui va de soi – je parlerai des facteurs qui font obstacle au dialogue culturel entre le Nord et le Sud, c´est-à-dire dans le cas qui nous préoccupe entre l´Europe et l´Afrique.

Peut-être ne devrais-je pas conclure ce préambule sans avoir signalé que le télex émanant de Berlin m´est parvenu [PAGE 10] – je suis tenté de dire « m´est tombé dessus – par trois canaux différents : la Compagnie Aérienne du Nigéria, l´Office de la Radio Fédérale et la Police Nigériane. C´est-à-dire que je l´ai reçu trois fois. Cependant, ma réponse, ainsi que j´en ai été informé voici deux jours lors de mon arrivée ici, n´a jamais été reçue à Berlin.

On pourrait voir dans cette anecdote une parabole bien tournée, qui résume parfaitement la situation que je m´apprête à décrire. Mais d´abord, au nom de mes collègues d´Afrique et de la diaspora Africaine qui participent aux diverses activités culturelles, laissez-moi remercier nos hôtes berlinois d´avoir décidé d´engager le dialogue avec l´Afrique.

Les relations entre l´Europe et l´Afrique sont très anciennes et aussi très spéciales. De l´influence réciproque exercée par les côtes de l´Afrique du Nord et celles de l´Europe méridionale sont nés les débuts de la civilisation européenne moderne. Plus tard, et avec des effets beaucoup moins heureux, c´est l´Europe qui a engagé l´Afrique dans la voie de la tragique mésalliance entre le trafic des esclaves et le colonialisme, afin que fussent jetées les bases de l´industrialisme moderne en Europe et en Amérique. Quand le poète Sedar Senghor chante l´Afrique reliée à l´Europe par le cordon ombilical, il donne sans doute à ces rapports une allure par trop sentimentale, en les dépouillant, grâce à l´imagerie sécurisante de la mère et de l´enfant, de la méchanceté et de la cruauté qui ont souvent marqué la conduite de l´Europe envers l´Afrique. Mais ceci dit, Senghor a essentiellement raison d´insister sur le caractère étroit de ces rapports.

Le sujet qui m´était proposé était La nécessité d´échanges culturels dans un esprit de coopération entre le Nord et le Sud. A mon avis, le mot-clé est « coopération »; c´est aussi ce terme qui fait problème car, quelque définition que l´on donne du mot « coopération », aucune ne saurait exclure la notion d´égalité. Et l´égalité est la seule chose que les Européens soient notoirement incapables d´offrir aux autres, particulièrement aux Africains. Naturellement, le slogan de la « coopération » émaille souvent les discours politiques. Mais si quelqu´un doute encore de sa signification dans ce contexte, il suffira de lui rappeler qu´au cours des années 50, un gouverneur britannique de [PAGE 11] la Rhodésie comparait, en guise de définition, la coopération entre noirs et blancs de son territoire à celle qui existe entre le cheval et son cavalier !

Une énonciation aussi catégorique et grossière de ce concept choquera sans doute des Blancs raisonnables et soulèvera leurs protestations indignées. Cependant il me semble bien que, sous des formulations plus courtoises, ce même concept n´a cessé d´exprimer l´attitude fondamentale de l´Europe vis-à-vis de l´Afrique. L´énoncé de la métaphore elle-même, fondée sur le couple humain/animal, n´est ni nouveau ni fortuit.

Il ne faut pas s´y tromper. Face à l´homme noir, l´homme blanc se trouve placé devant un choix simple : ou bien accepter l´humanité et l´égalité de l´homme noir ou les rejeter et le transformer en bête de somme. Il n´existe aucune solution de compromis qui ne soit une finasserie intellectuelle. Depuis des siècles l´Europe a opté pour la solution bestiale, ce qui a automatiquement exclu toute possibilité de dialogue. On peut parler à un cheval mais on n´en attend pas de réponse.

A cause des mythes inventés par l´homme blanc au cours des quatre derniers siècles pour déshumaniser le nègre, mythes qui ont apporté un réconfort peut-être psychologique, et à coup sûr économique, à l´Europe, l´homme blanc a parlé, parlé sans arrêt, sans jamais écouter, parce qu´il croyait parler à un animal sans voix.

Lorsque – chacun s´en souvient – Wole Soyinka a essayé de discréditer le concept de « négritude » en faisant remarquer qu´un tigre ne parle pas « tigritude », Senghor, l´un des fondateurs du mouvement, lui fit une réponse inadéquate en disant qu´un tigre n´est pas doué de parole. Peut-être, à cause de sa simplicité, la profondeur de cette réponse a-t-elle échappé à beaucoup de gens. Le Nègre, lui, parle, et la parole est la mesure de son humanité.

Permettez-moi d´ajouter tout de suite que j´ai pleinement conscience d´avoir beaucoup simplifié les choses pour les besoins de ma démonstration. Je sais pertinemment que tous les blancs ne sont pas exactement du même avis ou également coupables des fautes dont je viens de parler; je me rends compte que tous les peuples d´Europe n´ont pas pris une part également importante aux événements de l´histoire africaine moderne. Mais, en [PAGE 12] dépit des réserves qui pourraient être faites ici ou là, je suis convaincu que, dans ses grandes lignes, ma thèse est juste.

Il y a néanmoins un point sur lequel je dois atténuer mon jugement, car il est possible que la solution du problème du dialogue en dépende. Je veux parler d´une certaine curiosité ambivalente de l´homme blanc vis-à-vis des Africains, curiosité qui – cela dépend de la nature de chacun – pourrait être source ou d´espoir ou de désespoir. Personnellement, je suis de l´avis de John Milton : Lorsque l´espoir et la crainte arbitrent l´événement, je penche du côté de l´espoir plutôt que vers la crainte.

L´espoir, c´est que si l´homme noir excite à ce point la curiosité du blanc, celui-ci apprendra peut-être un jour à l´écouter vraiment. La crainte, c´est que l´homme blanc a découvert et utilisé tant de subterfuges pour remplacer, ou simuler le dialogue qu´il se pourrait bien qu´il continue ainsi indéfiniment.

Le premier subterfuge est le phénomène de l´expert ou du correspondant à l´étranger. L´homme blanc envoie l´un des siens visiter le pays ou l´esprit des noirs et ramener sur ce sujet une documentation complète. Tombent dans cette catégorie tous les types de voyageurs : prêtres, soldats, commerçants, journalistes, savants et romanciers. Comprenez-moi bien. Je ne mets pas tous ces gens dans le même sac pour pouvoir m´en débarrasser d´un seul geste de la main. Ce serait une attitude stupide, guère aimable, et ce serait une erreur. Beaucoup d´Européens ont contribué pour une part énorme à une meilleure compréhension de l´Afrique en Europe. Quelques-uns, tels Ulli Beier, ont même aidé les Africains à se découvrir eux-mêmes, grâce à la fraîcheur de leur vision. Mais c´est de dialogue qu´il est question, et rien, pas même le plus brillant des monologues, ne saurait en tenir lieu.

Du reste, la plus grande partie de ces monologues ou de ces reportages sont d´un sensationalisme et d´une prétention stupides. Je prendrai pour exemple Heart of Darkness, de Joseph Conrad, que vous considérez, je crois, comme un chef-d´œuvre. Si vous tenez ce livre en si haute estime, c´est, j´en suis convaincu, parce qu´il renforce vos craintes et vos préjugés, et aussi parce qu´il est assez intelligent pour s´abriter, en cas de besoin, derrière l´excuse que ce roman ne traite pas vraiment du [PAGE 13] problème de l´Afrique. Et pourtant il a pour cadre l´Afrique et est rempli d´Africains dont l´humanité est admise en théorie mais réduite à néant par l´ignorance du contexte et les images animales assez explicites qui l´enveloppent. Dans l´ensemble du roman, Conrad attribue en tout et pour tout deux phrases à des Africains : au cannibale qui déclare : « Attrap´le, trap´le », et au métis qui annonce « Missié Kurtz, il é mort ».

Que l´Europe fasse confiance à ses propres experts n´inquiéterait personne si elle ne s´efforçait, dans le même temps, d´étouffer le témoignage des Africains. Or c´est souvent ce qui se passe.

Peut-être m´accorderez-vous deux libertés : la première, qui consiste à classer les Américains dans la même catégorie générale des « Européens » (de toute manière, c´est ainsi que nous les appelons en Afrique) et la deuxième, en m´autorisant à citer un exemple qui met en cause un de mes livres.

Voici ce qu´écrivait un critique Américain, du nom extraordinaire de « Christ », dans un compte rendu de Arrow of God :

« Peut-être, dans l´état actuel de sa culture et de la nôtre, aucun Nigérian n´est-il en mesure de nous dire ce que nous avons besoin de savoir sur ce pays d´une manière que puisse appréhender notre intelligence... Comme W.H. Hudson a su nous faire comprendre la réalité Sud-Américaine et T.E. Lawrence celle de l´Arabie. »

Si M. Christ avait écrit qu´un Sud-Américain était parvenu à lui faire comprendre l´Amérique du Sud ou un Arabe l´Arabie, j´eusse accepté de bonne grâce mon échec. Mais voici son problème : il a envoyé un de ses frères en Amérique du Sud avec mission d´y découvrir tout ce qu´il y a à découvrir là-bas, et un autre en Arabie, et avant qu´il n´ait eu le temps d´en dépêcher un troisième faire un reportage sur le Nigéria, ne voilà-t-il pas qu´un Nigérian lui coupe l´herbe sous le pied et se met à parler !

Voilà pour le dialogue que peuvent avoir l´homme blanc et son frère sur le sujet du Nègre. Il est visible que ça ne marche pas.

La deuxième échappatoire permettant d´éviter le dialogue est constituée par le phénomène de l´« Africain [PAGE 14] authentique », inventé de toutes pièces pour résoudre le problème de crédibilité auquel devaient faire face le correspondant et l´expert blancs. Il s´agissait en ce cas de découvrir un Africain qui n´ait pas encore été contaminé par la culture occidentale. J´aimerais citer ici un grand spécialiste allemand de la culture africaine, le défunt Jahnheinz John, qui avait réfléchi à ce problème :

« Seul un homme extrêmement cultivé peut être considéré comme un « vrai Européen ». En revanche, un « vrai Africain » vit dans la brousse... se promène nu... et débite des contes de fée où il est question de crocodile et d´éléphant. Plus il est « primitif », plus grande est son authenticité. Mais un Africain éclairé et cosmopolite... qui fait des discours politiques ou écrit des romans, ne peut être tenu pour un authentique Africain. »

Compte tenu de l´évolution accélérée que connaît actuellement l´Afrique, ces « vrais Africains » de la brousse, dont l´admiration saine et sans réserve pour les Blancs constituait l´un des principaux attraits, sont une espèce en voie de disparition. Et de toute manière, il y a peu de chances pour que l´homme d´affaires européen qui se trouve aujourd´hui en Afrique pour s´enrichir aille consulter un sorcier-guérisseur et lui demander son opinion quant à l´opportunité de tel ou tel investissement ! Aussi l´utilité de l´« Africain authentique » a-t-elle singulièrement diminué.

Ce qui devait nous mener à une impasse, si l´homme blanc était moins ingénieux. Voici quelques semaines, la rubrique des comptes rendus du New York Times offrait dans le même numéro une critique élogieuse du dernier roman de U.S. Naipaul, A Bend in the River (« La Courbe du Fleuve ») ainsi qu´une longue interview de Naipaul, émaillée de commentaires, par l´écrivain et critique américain Elizabeth Hardwick. Je ne dirai rien du roman, que je n´ai pas encore lu et dont les éloges sont peut-être mérités. Il en va tout autrement de l´interview-commentaire. Voici ce qu´écrit Hardwick :

« A présent (Naipaul) a dépassé le stade de l´Inde... et pénétré dans une « nuit » universelle. Quand on parle avec lui, qu´on lit et qu´on relit son œuvre, comment ne pas penser à Idi Amin, à l´Ayatollah Khomeini, au destin de Butto ? Ces figures d´une transition inattendue et qui sème le désordre nous viennent à l´esprit parce que [PAGE 15] l´œuvre de Naipaul constitue une réflexion créatrice sur l´absence accablante de préparation historique, sur l´absence de pays et de peuples entiers incapables de faire face ».

Elizabeth Hardwick cite abondamment – et approuve, semble-t-il, avec jubilation – les œuvres toujours plus nombreuses et chargées de mépris que Naipaul a consacrées à l´Afrique, à l´Inde et à l´Amérique du Sud. On retiendra particulièrement le compte rendu de son voyage sur le Congo en 1965, où il parle d´« indigènes campant au milieu des ruines de la civilisation » et de « la brousse qui regagne du terrain à vue d´œil ».

Lorsqu´on lit l´interview d´Elizabeth Hardwick, une image absurde et assez pitoyable semble se dégager de la page imprimée : celle d´une vieille Américaine buvant comme du petit lait chaque goutte du radotage prétentieux qui tombe des lèvres d´un gourou littéraire assez malin pour nourrir son disciple de mythes réconfortants. Comme on pouvait le prévoir, sa dernière question fut :

« Quel est l´avenir de l´Afrique ? » La réponse, toute prête et tout aussi prévisible : « L´Afrique n´a pas d´avenir ».

Ce nouveau personnage à la Conrad, ni Européen ni Africain, aura son heure de célébrité et disparaîtra en laissant irrésolu le problème du dialogue qui empoisonne depuis des siècles les relations Afro-Européennes, jusqu´au jour où l´Europe consentira à admettre que les Africains sont des hommes à part entière. « Nous sommes les ordures de l´homme blanc », dit un personnage d´Athol Fugard, « ... Ses ordures sont des hommes. ». Lorsque ceci aura changé, alors s´ouvrira le dialogue.

Chinua ACHEBE

Discours prononcé à la soirée d´ouverture du Festival des arts africains le 22 juin 1979 à Berlin-Ouest. Traduit de l´anglais par André RANNOU.

Texte relayé de PNPA
 

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