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16.03.2007

Le vrai makossa revient "Aladji Touré Master Class" 

Aladji Touré: Le vrai makossa revient
Le bassiste camerounais présente la deuxième édition du "Aladji Touré Master Class".
Propos recueillis par Jules Romuald Nkonlak

Vous avez lancé en 2006 les Aladji Touré Master Class. Aujourd’hui, un an après, quel est le feed-back que vous avez reçu de cette initiative ?
L’année dernière, le feed-back a été assez intéressant. Il y a eu, pendant la période de formation, une très grande participation des élèves. Ces jeunes-là, je les ai revus tous les trois mois depuis la fin de la dernière édition et j’ai fait beaucoup de choses avec eux. Je leur ai demandé où ils en étaient déjà par rapport à la formation qu’ils ont reçue. Beaucoup ont fait des progrès énormes et j’ai été agréablement surpris. Je pense que si les choses se passent bien, dans un temps relativement court les artistes camerounais, les jeunes talents surtout, vont progresser énormément.

On voit bien que les artistes en veulent, mais est-ce qu’il y a un feed-back ou un accompagnement des autres composantes de la société, les pouvoirs publics par exemple ?
J’ai eu quelques coups de fil de certaines personnalités de la place qui ont encouragé cette initiative. C’est vrai que j’attendais quand même beaucoup du ministère de la Culture. L’année dernière, il n’y a pas eu de réaction de ce côté-là. C’est une opération qui me coûte beaucoup d’argent, il y a quelques sponsors, par exemple Mtn qui a été vraiment présent au cours de l’édition précédente, et cette année il y a la bière Mützig qui me soutient. Ça commence à bouger.

Eriko, l’un des lauréats de la première édition vient de mettre sur le marché un album produit par vous. Quelles sont les qualités que vous avez décelées en ce jeune artiste ?
C’est quelqu’un qui chante vraiment bien, qui a quelque chose au niveau de la couleur de sa voix. C’est la voix de l’avenir. Il a tout ce qu’il faut et physiquement il est bien. C’est un artiste complet et il est bon musicien aussi, c’est-à-dire qu’indépendamment du fait qu’il chante bien, il a une très bonne approche au niveau de l’oreille et ça joue énormément. Il n’ y a pas que lui, il y a une jeune fille qui a été la meilleure chanteuse de l’édition 2006, elle aussi a un album qui va sortir bientôt. C’est ça notre souci, dénicher des talents et arriver à les placer

Vous parlez de dénicher des talents. Est-ce que cela peut conduire à relever le niveau actuel de la musique camerounaise ?
Notre musique a connu pas mal de lacunes ces dernières années. Les artistes en général suivent ce qui marche. A l’époque, il y avait des artistes comme Toto Guillaume, Ekambi Brillant… chacun avait son style. Aujourd’hui, quand on écoute un artiste, parmi ces jeunes talents-là, c’est tout le monde qui fait un peu pareil. Quand on a des connaissances musicales assez solides, je pense qu’on a les moyens de faire ce qu’on veut, on crée plus facilement, on peut faire des musiques bien élaborées, avec de belles mélodies, beaucoup d’harmonie. Je pense qu’à long terme, avec ce concept que j’ai créé, les choses vont bouger dans ce sens-là et il y aura quand même la qualité.

Ce passage à vide de la musique camerounaise n’est-il pas lié également au fait que ceux qui en ont fait la force se soient un peu retirés de la scène ? Je pense notamment à Toto Guillaume Aladji Touré, Ekambi Brillant…
C’est vrai qu’à un moment donné le terrain était vide et les gens sont venus alors qu’ils n’avaient rien à faire dans le métier. Ils ont proposé ce qu’ils avaient et comme il n’y avait pas vraiment le choix, tout le monde s’est aligné dessus et notre musique s’est enfoncée. Maintenant tout le monde est conscient. Toto Guillaume et moi, c’est vrai qu’on a eu un passage à vide également, je ne voudrais pas rentrer dans les détails, on a décidé de faire des choses ensemble. La preuve, il vient d’arranger un album qui marche très bien…

Il s’agit duquel ?
Il s’agit de Belka Tobis. J’ai arrangé un album de deux frères jumeaux, J Mako, ils ont été nominés à Canal2 Or et ils ont un clip qui est super. Je crois que le vrai makossa revient progressivement et on a aussi besoin d’être encouragés par le public.

Est-ce qu’on peut attendre un album de vous ?
C’est prévu pour la fin de l’année justement.

Pour revenir au Master Class, l’édition de cette année connaîtra-t-elle des innovations ?
Oui. Je viens par exemple avec un professeur de saxophone, alors que l’année dernière je n’avais pas d’instrument à vent. C’est déjà quelque chose qui pourra aider les musiciens qui jouent des instruments à vent, saxo, trombones… Il y a également un nouveau guitariste qui vient, un nouveau batteur, mais qui est très connu au Cameroun, Valéry Lobé, qui a arrangé l’album de Longué Longué, qui a arrangé aussi Douleur, Dinaly, donc c’est un musicien de grande envergure. Le pianiste de l’année dernière revient. On va être cinq professeurs. Je vais prendre un guitariste sur la place qui s’appelle Stanley. La formation va se passer sur deux semaines alors que l’année dernière elle n’a duré qu’une semaine. Je n’avais pas fait l’Ouest, le Nord-Ouest, cette année j’élargis jusqu’à Bamenda. Donc, il y aura Bamenda, Bafoussam, Douala et Yaoundé pour les présélections, ensuite je réunis tout le monde à Douala pour la formation.

Pouvez-vous nous rappeler les dates des présélections ?
Ça commence à Yaoundé les 16, 17 et 18 au Petit Tam Tam, à Bamenda c’est le 19 et le 20 au One Spirit, à Bafoussam c’est le 21 et le 22 au Hard Club. A Douala c’est du 24 au 26 mars au Jason City. Après je vais faire un concert d’ouverture le 30 ou le 31 mars avec les musiciens et les lauréats de l’année dernière, et ensuite la formation se tiendra du 2 au 14 avril au Jason City.



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Aladji Touré : J´ai levé le pied à cause de la piraterie


Vous êtes au Cameroun pour l´organisation des "Master Class". En quoi consistent-elles?
Les Master Class consistent à former des jeunes musiciens de différentes disciplines. A la guitare, à la basse, à la batterie, au clavier, à l´orientation vocale et au conseil artistique...

D´où est venu ce concept ?
Le Cameroun est une terre de musique par excellence, caractérisée par une base culturelle et musicale à fort potentiel, une très grande diversité ethnique, une omniprésence de la musique dans toutes les circonstances de la vie, un foisonnement de petits groupes plus ou moins structurés et une volonté constante de progrès de la part des jeunes. L´énorme potentiel du Cameroun est malheureusement desservi par une absence totale de fondements théoriques, une inexistence persistante de structures de formation et une pauvreté des moyens en matériels de musique.
Ces faiblesses sont d´autant plus préjudiciables qu´elles tombent dans un contexte mondial caractérisé par une domination des musiques ethniques. Le relèvement du niveau basique de la musique camerounaise peut garantir une qualité améliorée, une meilleure pénétration des marchés et une internationalisation à moyen terme

Qui est là pour l´encadrement ?
Cette édition, qui est considérée comme l´édition de lancement (2006), sera animée par des professeurs de conservatoire de musique de Paris et moi-même.
Des tests de sélection de jeunes devant participer aux "Master Class" sont prévus à Douala et à Yaoundé. Sur quels critères se feront les sélections ?
Les candidats seront auditionnés sur l´un des six titres, au choix, proposés par l´organisation et qui leur seront communiqués au moment de l´inscription. Les inscriptions seront ouvertes aux amateurs et aux professionnels. Ne participeront aux "Master Class" que ceux qui auront été sélectionnés. Il y en aura cinq par discipline.

Sur quels thèmes seront axés les enseignements ?
Il y aura des cours sur l´histoire de la musique, l´éveil musical, l´harmonie, le solfège. On aura également des cours de clavier, de basse, de guitare, des cours de batterie, de composition musicale, l´orientation vocale, et les conseils artistiques

Qu´est ce qui est prévu pour les jeunes musiciens après les "Master Class" ?
À la fin des "Master Class", ils auront tous une attestation de participation. Le meilleur de chaque discipline aura un trophée. Un album est prévu pour ces derniers, avant la fin de cette année. Un suivi permanent leur est également assuré.

Maintenant, on aimerait bien savoir ce que devient Aladji Touré…
Je continue mon petit chemin de bassiste - arrangeur sur la place de Paris. Je viens de terminer l´arrangement de l´album de l´artiste équato - guinéen Mba Abessolo, produit par une haute personnalité équato - guinéenne. Au niveau de la production, j´ai levé le pied à cause de la piraterie. Je pense que, dans un temps relativement court, je m´occuperai à nouveau de ce secteur, grâce au travail que la Cmc est en train d´abattre en ce moment pour éradiquer ce fléau.

Vous avez également écrit un ouvrage...
Je viens effectivement de mettre sur le marché un livre intitulé "Les Secrets de la Basse Africaine". C´est une méthode de basse pour les non débutants, qui se trouve en ce moment dans toutes les librairies musicales de l´Occident.

Aladji Toure

Aladji Toure :
Livre: Les Secrets de la Basse Africaine

Le célèbre bassiste veut contribuer au renouveau de la musique camerounaise.

Propos recueillis par Jules Romuald Nkonlak

Vous êtes au Cameroun pour l`organisation des "master class". En quoi consistent-elles ?
Les master class consistent à former des jeunes musiciens de différentes disciplines. A la guitare, la basse, la batterie, le clavier, l`orientation vocale et le conseil artistique...

D`où est venu ce concept ?
Le Cameroun est une terre de musique par excellence, caractérisée par une base culturelle et musicale à fort potentiel, une très grande diversité ethnique, une omniprésence de la musique dans toutes les circonstances de la vie, un foisonnement de petits groupes plus ou moins structurés et une volonté constante de progrès de la part des jeunes. L`énorme potentiel du Cameroun est malheureusement desservi par une absence totale de fondements théoriques, une inexistance persistante de structures de formation et une pauvreté des moyens en matériels de musique.
Ces faiblesses sont d`autant plus préjudiciables qu`elles tombent dans un contexte mondial caractérisé par une domination des musiques ethniques. Le relèvement du niveau basique de la musique camerounaise peut garantir une qualité améliorée, une meilleure pénétration des marchés et une internationalisation à moyen terme

Qui est là pour l`encadrement ?
Cette édition qui est considérée comme l`édition de lancement (2006), sera animée par des professeurs de conservatoire de musique de Paris et moi-même.
Des tests de sélection de jeunes devant participer aux "master class" sont prévus à Douala et à Yaoundé. Sur quels critères se feront les sélections ?
Les candidats seront auditionnés sur l`un des six titres,au choix, proposés par l`organisation et qui leur seront communiqués au moment de l`inscription. Les inscriptions seront ouvertes aux amateurs et aux professionnels. Ne participeront aux "master class" que ceux qui auront été sélectionnés. Il y en aura cinq par discipline.

Sur quels thèmes seront axés les enseignements ?
Il y aura des cours sur l`histoire de la musique, l`éveil musical, l`harmonie, le solfège. On aura également des cours de clavier, de basse, de guitare, des cours de batterie, de composition musicale, l`orientation vocale, et les conseils artistiques

Qu`est ce qui est prévu pour les jeunes musiciens après les "Mater class" ?
À la fin des "Master Class", ils auront tous une attestation de participation. Le meilleur de chaque discipline aura un trophée. Un album est prévu pour ces derniers, avant la fin de cette année. Un suivi permanent leur est également assuré.

Maintenant, on aimerait bien savoir ce que devient Aladji Touré.
Je continue mon petit chemin de bassiste - arrangeur sur la place de Paris. Je viens de terminer l`arrangement de l`album de l`artiste équato - guinéen Mba Abessolo, produit par une haute personnalité équato - guinéenne. Au niveau de la production, j`ai levé le pied à cause de la piraterie. Je pense que, dans un temps relativement court, je m`occuperai à nouveau de ce secteur, grâce au travail que la Cmc est en train d`abattre en ce moment pour éradiquer ce fléau.

Vous avez également écrit un ouvrage...
Je viens effectivement de mettre sur le marché un livre intitulé " Les Secrets de la Basse Africaine ". C`est une méthode de basse pour les non débutants, qui se trouve en ce moment dans toutes les librairies musicales de l`Occident.

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Atmc : L’apothéose, ce soir avec Aladji Touré 

 
La deuxième édition des Aladji Touré master class(Atmc) se clôture ce vendredi soir, 13 avril, à Douala. Deux concerts prolongeront la fête à Yaoundé, samedi et dimanche.

“ Ce qu’il y a de fondamentalement différent par rapport à ce que j’ai vécu à Star de demain, c’est que les Aladji Touré master class (Atmc) nous permettent d’apprendre la théorie musicale afin de mieux s’en servir à la pratique. De nombreux musiciens camerounais, jouent un peu par hasard, n’importe comment. Aux Atmc, nous sommes à l’école. ” Eddy Berty, chanteuse, est l’un des 80 apprenants, candidats engagés dans la phase finale de cette deuxième édition de l’initiative lancée par le bassiste de renommée internationale, en 2006.
Comme elle, les autres élèves font leurs classes au Jason City, un espace situé du côté de Bonamoussadi, à Douala. C’est là que les Thomas Koënig, flûtiste et saxophoniste ; Florian de Junnemann, guitariste ; Lobè Valéry, batteur ; Philippe Monange, pianiste ; Aladji Touré, bassiste ou encore Stanley et Samy, les différents formateurs ont pris leurs quartiers depuis le 2 avril pour l’édition 2007 des Atmc. Une session qui se clôture aujourd’hui vendredi 13 avril, à Douala, sur fond de fête. Les habitants de Yaoundé ne sont pas oubliés. Ils auront droit à deux spectacles samedi 14 et dimanche 15 avril.

“ Expérience formidable ”
Déjà, éducateurs et formateurs affichent une satisfaction légitime après une dizaine de jours d’un travail harassant. “ On est jamais accompli en musique. On apprend toujours. Même nos grands frères qui évoluent en Europe, sont tout le temps en train de refaire leurs gammes, de chercher et de découvrir les nouvelles découvertes sur plan pratique et technologique. Il faut donc être à la page. Les leçons ont été dispensées de manière évolutive. C’est comme quelqu’un qui va à l’école. On lui apprend d’abord l’alphabet, puis il doit composer les syllabes avant de former les phrases ”, témoigne le batteur Epanya Ndamè alias Castro.
Son camarade, Michel Ango, 30 ans de musique derrière, n’a eu aucun scrupule à se présenter à cette compétition : “ Tant qu’on vit, il faut apprendre. Je reconnais qu’il me manquait des bases théoriques que j’ai finalement acquises tout au long des deux semaines d’apprentissage aux Atmc. Aujourd’hui, je me sens beaucoup plus complet et mieux outillé pour continuer à jouer dans les cabarets. C’est une expérience formidable que je viens de vivre ”.
L’appréciation des éducateurs rejoint celle des apprenants. “ Je suis très agréablement surpris par la facilité avec laquelle les jeunes filles et jeunes garçons se sont engagés dans le projet. Ils ont manifesté d’une telle soif d’apprendre, qu’il serait dommageable que rien ne soit fait pour les aider à aller plus loin encore dans leur parcours ”, pense Lobè Valéry. Le batteur, qui revenait au Cameroun après une bonne dizaine d’années d’absence, semble avoir été totalement conquis par la disponibilité des jeunes musiciens et la qualité des enseignements. Thomas Koënig, Florian de Junnemann, Philippe Monange et les autres, ne disent pas autre chose : “ En venant au Cameroun, nous apportons certes notre savoir. Mais, nous recevons également beaucoup des jeunes musiciens. C’est un échange interculturel, un pont entre les peuples et les générations ”.
Le chef d’orchestre du projet, Aladji Touré lui-même, avoue que “ cette deuxième édition a dépassé toutes ses espérances ”. Il reste cependant lucide quant à l’avenir : “ Il nous faudra encore plus de moyens pour encadrer le plus grand nombre des postulants. Seuls, nous ne pouvons pas grand-chose ”.

Par Jean-Célestin EDJANGUE
 

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