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20.11.2007

Et si Nkongsamba vous était contée 

Troisième ville du Cameroun après Yaoundé et Douala il y a plus de 40 ans, le chef-lieu du département du Moungo vit ses années de galère. Un livre en retrace la saga.

Jean-Philippe Guiffo alias Sango Muledi Johanness Tabeuk est un enfant de Nkongsamba. Parmi les milliers qui sont nés là-bas ou qui ont passé leur enfance et leur jeunesse dans la belle cité d’antan, il sonne le tocsin à travers quelque 480 pages. Parodiant un proverbe bamiléké, il rappelle à la conclusion de son livre que “ celui qui alerte l’opinion fait plus que combattre. ”

Certes, depuis sa descente aux enfers avec la lutte pour l’indépendance, le sort de Nkongsamba a inspiré des personnes de tout bord. Natifs ou non de ce qui était la ville du café il y a encore quelques années. De nombreux étudiants originaires ou ayant fait leurs études secondaires à Nkongsamba ont consacré leurs travaux de recherche à la ville qui a bercé leur jeunesse. L’auteur a passé en revue cette abondante bibliographie à laquelle il a apporté ses propres souvenirs d’enfance. Près de 150 photos d’archive en noir et blanc, des anecdotes croustillantes et en annexes, les adresses utiles de la vieille ville.

Le tout rassemblé sous le titre évocateur de “ Nkongsamba mon beau village ”. Quatre chapitres constituent cette monographie. Le premier : Nkongsamba et ses problèmes, relate le peuplement de la petite bourgade des Baneka, autochtones d’autrefois, auxquels sont venus se joindre les autres Camerounais et expatriés qui ont écrit les pages les plus florissantes de ce qui deviendra une ville. C’est aussi dans ce chapitre que le lecteur apprend que “ Nkongsamba est la fille du gouverneur Marchand nommé haut-commissaire de la République française au Cameroun par décret du 4 mars 1923. C’est lui qui prendra un train de mesures qui vont donner à Nkongsamba sa configuration actuelle. ” Les travaux du chemin de fer entamés par les Allemands et poursuivis par les Français ainsi que la fertilité du sol pour les cultures pérennes dont le café vont attirer les Camerounais de tous les horizons. “ Chacun s’est toujours senti chez soi et heureux de vivre dans ce beau canton de l’univers où Dieu a si visiblement imprimé son amour dans les hommes et dans la nature ”, écrit Jean-Philippe Guiffo.

Le même chapitre révèle Nkongsamba dans ses moindres coins et recoins : les vrais noms des quartiers plus connus sous des numéros, ses institutions et l’histoire de chacune d’elles : le lycée, l’hôpital, l’Aigle du Moungo, ce club mythique, le stade Baressoumtou, l’Eglise évangélique du Cameroun qui a implanté à Ndoungué son école de formation des ouvriers du Seigneur, l’Eglise catholique avec ses œuvres missionnaires dont le collège Jeanne d’Arc. Les années de braise d’avant l’indépendance, l’arène politique et ses acteurs…

Le grand malade qui ne mourra pas

La deuxième partie fait l’historique des administrateurs : de Hugues Chapoulie, 1er chef de subdivision, au préfet Jules-Marcellin Ndjaga, en passant par Dugast René, Etcheber Salvador ; les Camerounais Andzé Tsoungui, Sabal Lecco, Koungou Edima, Samson Ename Ename. Pour Jean-Philippe Guiffo, Moïse Enguele Enguele reste le plus sinistre avec ses couvre-feu, rafles, perquisitions et humiliations de toutes sortes. Il n’oublie le fameux laissez-passer avec sa formule lapidaire : “ le préfet du Moungo autorise … ” L’auteur s’étonne que … 78 ans après Chapoulie, aucun Bamiléké n’a été nommé au commandement à Nkongsamba.

A côté de la préfectorale, il y a l’administration municipale et les chefferies traditionnelles. Histoires intéressantes avec de belles photos rappelant les temps anciens et ceux que nous vivons. C’est encore des photos qui ressuscitent l’histoire de Nkongsamba qui constituent le troisième chapitre intitulé Nkongsamba et ses gloires d’hier. Des photos abondamment légendées sur la vie de ces hommes et femmes qui ont marqué l’histoire du chef-lieu du département du Moungo.

Si l’auteur évoque le Nkongsamba de son enfance à la quatrième partie, il l’intitule aussi Nkongsamba for ever. Comme pour dire que tant que le Cameroun existera, Nkongsamba restera peut-être un grand malade mais ne mourra pas. Reste à lui trouver un baron Haussmann pour sortir la ville de sa léthargie actuelle et la projeter au 21e siècle. On aurait aimé découvrir l’origine du nom Nkongsamba qui suscite beaucoup de spéculations.
Il serait peut-être excessif d’affirmer que c’est toute l’histoire de Nkongsamba que relate Jean-Philippe Guiffo. Il en restitue tout au moins une grande partie et constitue un repère intéressant pour tous ceux qui s’intéressent à Nkongsamba, ce beau village d’antan.

Nkongsamba, mon beau village – 480 pages – Jean-Philippe Guiffo – Editions de l’Essoah.

Par Jacques Doo Bell
Le 23-11-2007

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Lycée de Manengouba

Photo: Lycée de Manengouba

Nkongsamba est une ville du Cameroun. Située à 145 kilomètres de Douala et à 370 kilomètres de Yaoundé soit 6 heures de route, Nkongsamba est un grand centre agricole avec la culture et la commercialisation du café comme activités principales. Blotties dans une cuvette triangulaire et délimitée par des monts fascinants qui sont des cratères volcaniques déchiquetés : Manengouba avec 2400 mètres, Nlonako et Koupé, où aux dires des villageois habitent les dieux protecteurs de la région.

La principale activité industrielle à Nkongsamba est le décorticage du café. C’est une activité saisonnière qui permet aux habitants de générer leurs revenus sur une moitié de l’année, l’autre moitié étant consacrée aux activités diverses comme la culture du mais, de l’huile de palme et du petit commerce.


Côté éducation, la ville de Nkongsamba possède une dizaine d’établissements du second degré. Le Lycée du Manengouba et le collège St Jeanne d’Arc comptent parmi les établissements de grande renommée sur toute l’étendue du territoire camerounais.

En plus des établissements d’enseignement secondaire, Nkongsamba possède une école de formation des enseignants du secondaire.


Après la construction du chemin de fer dans la ville en 1912 par les Allemands, le nom de Nsamba fut donnée à cette dernière par l’administration allemande. Occupé par les Anglais en 1914, la ville passe sous le contrôle français en 1916 avant de devenir un centre administratif en 1923, succédant ainsi à Baré.

Nkongsamba était le terminus du chemin de fer, partant de Douala en passant par Mbanga avec un embranchement sur Kumba.


Estimé à environ 110.600 habitants en 2001, la population de Nkongsamba est un mélange de diverses ethnies camerounaises. À côté des auchtones, les Mbos, on retrouve entre autre les Bamilékés, les Tikars, les Peuhls et les Bororos.

Nkongsamba est le chef lieu du Moungo dans la province du Littoral.


Les chutes d’Ekom 

A environ 30 kilomètres de Nkongsamba, sur la route de l´Ouest, entre Nkongsamba et Melong, on prend une piste de 11 kilomètres qui mène au village d´Ekom où l´on peut voir de très belles chutes. Le Nkam qui fait la frontière entre les provinces du Littoral et de l´Ouest se jette d´une hauteur de 80m. Allo mon nom est Perl Les chutes d´Ekom ont servi de décor au film Greystoke avec Christophe Lambert.


Le Massif du Manengouba 

Le massif du Manengouba est un site naturel réputé. Formé par d´anciens volcans, il se prête à de courtes randonnées. Depuis les villages où se cultive le café, on monte en quelques heures au cœur du massif où vivent les éleveurs Bororos. Il n´est pas rare de voir un tel partage de l´espace. Les cultivateurs occupent les plaines et les premiers contreforts, les éleveurs (d´ethnie peuhl) s´installent plus haut.

Cet ancien volcan fait partie de la dorsale volcanique occidentale, comme le Mont Cameroun et les Monts Bamboutos. Il domine de ses 2411 mètres d´altitude.

Au sommet, la végetation luxuriante disparait pour laisser place à des collines verdoyantes

On y trouve aussi 2 lacs de cratères, où l’on peut se baigner.

Source: Wikipedia


 

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