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13 septembre 1958 - 13 septembre 2007 Ruben Um Nyobé est immortel
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Messmer glorifié, Um Nyobé ignoré
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13 septembre 1958 - 13 septembre 2007 Ruben Um Nyobé est immortel
Il y a quarante neuf ans, le secrétaire général le plus charismatique de l’Union des populations du Cameroun (Upc) mourait dans le maquis de Boumnyebel. Sous les balles de soldats ennemis. L’anniversaire de sa disparition tragique survient deux semaines après le décès de Pierre Messmer. L’ancien haut commissaire de la république qui voulait sa tête avant son départ du Cameroun.
L’Union des populations du Cameroun (Upc) est le plus vieux parti politique encore en activité au Cameroun. Parmi ses leaders et martyrs célèbres, figure en bonne place Ruben Um Nyobé. Un des pères fondateurs du Mouvement et le secrétaire général le plus connu, le plus cité et le plus admiré. Ancien syndicaliste et homme politique ayant marqué la vie politique nationale de 1948, année de création de l’Upc aux années 1960, Ruben Um Nyobé n’a pas eu la chance de vivre en direct l’indépendance du Cameroun. Puisqu’il a été assassiné le 13 septembre 1958 dans la forêt de Boumnyebel ; en pays Bassa où il s’était retiré. Après avoir échappé à plusieurs tentatives d’assassinat. Son ”maquis” avait été infiltré par des traîtres quelques temps avant que les soldats de l’armée coloniale française ne découvrent sa cachette. Ruben Um Nyobé était un nationaliste qui croyait aux vertus du dialogue et de la négociation. Il est le premier Camerounais qui défend la cause du pays devant les Nations unies, à New York, au début des années 1950. Avant l’arrivée au Cameroun des hauts commissaires français Roland Pré et Pierre Messmer. Deux des plus cruels et sanguinaires hommes d’Etat français envoyés au Cameroun sous tutelle de l’Organisation des Nations unies (Onu).
Si le haut commissaire de la République Roland Pré a laissé des traces sur son passage au Cameroun, pour avoir organisé la répression des manifestations de mai 1955 et interdit l’Upc au mois de juillet de 1955. Quant à Pierre Messmer, arrivé au Cameroun en 1956, il a organisé la chasse à l’homme, traqué les leaders upécistes et mis en place un dispositif visant non seulement l’éradication de la rébellion en pays Bamiléké et Bassa, mais surtout l’assassinat de leaders nationalistes.
L’année de son départ du Cameroun coïncide, comme par hasard avec l’année de l’assassinat de Ruben Um Nyobé. Décédé le 29 août 2007 à l’âge de 91 ans des suites de maladie et inhumé quelques jours après à Paris, Pierre Messmer est l’un des concepteurs et organisateurs des crimes et massacres de leaders, de militants et sympathisants du parti nationaliste camerounais. Il avait tout fait pour mettre Ruben Um Nyobé hors d’état d’agir ou de nuire aux intérêts français dans notre pays : “Um Nyobé et ses complices, qui n’étaient pas très nombreux, et qui vivaient dans le maquis étaient un petit peu dans le pays Bassa comme des poissons dans l’eau (…). L’armée s’est efforcée de pomper l’eau, pour que les poissons soient au sec (…). L’armée a ramené vers les grandes routes qu’elle contrôlait des petits villages qui étaient à l’intérieur de la forêt”, a déclaré de son vivant Pierre Messmer. A propos d’une stratégie visant à isoler la cible pour mieux la frapper le moment venu. Une stratégie payante, car Ruben Um Nyobé sera localisé et abattu. Le processus de décapitation de l’Upc avait commencé justement avec l’assassinat de la cheville ouvrière et guide charismatique du mouvement. Ruben Um Nyobé croyait en l’Onu et se voulait l’ami de tous ceux qui croient au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Au nom de l’Upc et du peuple camerounais ; il fut le premier citoyen à revendiquer l’indépendance et la réunification de notre pays devant l’une des commissions les plus importantes de l’Onu en 1952.
Messmer glorifié, Um Nyobé ignoré
Dans une lettre adressée à son homologue français à l’occasion du décès de Pierre Messmer, Paul Biya a vanté les qualités de ce personnage dont les actions ont pourtant endeuillé bien de familles camerounaises. Le chef de l’Etat aurait gagné à se taire plutôt de courtiser Nicolas Sarkozy sur le dos du peuple camerounais, grande victime du traumatisme historique. De Pierre Messmer, Paul Biya dit ”qu’avec lui disparaît à la fois un homme d’Etat de grande envergure, qui aura notablement marqué la vie politique française, et un grand artisan de la décolonisation”.
Ce qui gêne davantage ceux qui ont la fibre nationaliste et patriotique, c’est quand Paul Biya déclare que : ”Le peuple camerounais, en particulier, s’en souvient comme de ceux qui ont contribué de manière significative à l’établissement des liens historiques entre la France et le Cameroun”. De quel peuple parle le chef de l’Etat ? Du peuple du Rdpc ou de tout le peuple camerounais ? Paul Biya a terminé sa lettre à Nicolas Sarkozy ”en saluant la mémoire de l’illustre défunt” que les upécistes et les compatriotes, ayant le sens de l’histoire, se seraient abstenus d’honorer. Les séquelles de la terreur et des horreurs vécues pendant que Pierre Messmer fut à la tête de l’Etat camerounais sous-tutelle étant encore vivaces. Messmer serait-il plus important que Um Nyobé dans l’histoire du Cameroun ?
Edmond Kamguia K.
Source:
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Le 13 septembre et le captage d’héritage
les manifestations marquant la célébration du cinquantenaire de l’assassinat de Ruben Um Nyobe par le gouvernement français et ses suppôts locaux le 13 septembre 1958, un militant de l’UPC décrypte la symbolique de cette date.... Source:
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Déclaration de Boum Nyébél
l’année 2008 « Année d’hommages au nationalisme panafricain de toutes les époques » ; avec entre autres carrefours de célébration et en prime, le « Cinquantenaire » de l’assassinat de « Mpôtôl » Um Nyobe.... Source:
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A propos de l´histoire et des acteurs de l´Upc
" Pour le Bureau du Comité Directeur de l`Upc ", quatre personnalités nous ont fait tenir la réaction suivante à un texte publié dans Les Cahiers de Mutations. Par Docteur Samuel MACK-KIT*, MOUKOKO PRISO**, Louis Marie MANG***, Hilaire HAMEKOUE****... Source:
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Les magouilles de l´ONU en Afrique. Par Moukoko Priso
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RELIGION OU COLONIALISME ? par Ruben UM NYOBE
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L´homme qui partagea le dernier repas de Moumié.
"Quand les jeunes Africains créaient l`histoire" L`ouvrage de Jean Martin Tchaptchet est aussi une remarquable galerie de portraits de Camerounais de sa génération, saisis tels qu`ils ont été dans leur jeunesse.... Source:
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