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28.02.2009
Gustave FOUDA-ZIBI alias ZIBINOH est décédé le mercredi 16 avril 2009 à Bonn en Allemagne.
L’ancienne gloire de ce qu’il convient dorénavant d’appeler « les années glorieuses du Tonnerre Kalara Club de Yaoundé » et des Lions Indomptables du Cameroun, Gustave FOUDA-ZIBI alias ZIBINOH est décédé le mercredi 16 avril 2007 à Bonn en Allemagne.
L’ancienne gloire de ce qu’il convient dorénavant d’appeler « les années glorieuses du Tonnerre Kalara Club de Yaoundé » et des Lions Indomptables du Cameroun, Gustave FOUDA-ZIBI alias ZIBINOH est décédé le mercredi 16 avril 2007 à Bonn en Allemagne de suite d’une courte maladie selon un communiqué rendu public par sa famille.
ZIbinoh est né à Yaoundé le 27 octobre 1956 et très tôt alors qu’il est élève au lycée Leclerc de Yaoundé, il intègre le Tonnerre Kalara Club sous la houlette de son président fondateur Martin Omgba Zing. Amoureux du jeu propre, il est le premier footballeur camerounais dont le nom sera associé aux noms brésilien ; ZIBINOH suivra alors Grégoire Mbida Arentès. Gustave FOUDA-ZIBI fut un latéral friand de montées en attaque durant toute sa carrière et c’est tout naturellement qu’il intègre les lions indomptables pour un bail de 7 ans de 1974 à 1981 à la veille de la première participation du Cameroun à la Coupe du Monde qui a lieu en Espagne en 1982. Avec le Tonnerre Kalara qu’il appelle affectueusement « l’équipe du village » il sera vainqueur de la Coupe du Cameroun en 1974, vainqueur de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes en 1975 et finaliste un an après.
Un homme distrait
La dernière interview publique de Zibinoh, il l’a faite à Camfoot le 17 novembre 2004 à Leipzig en Allemagne après le match qui a opposé ce soir là les Lions Indomptables du Cameroun à l’équipe d’Allemagne dirigée par une autre icône du football, Jürgen Klissmann. Zibinoh exprimait alors son désarroi face aux éternels conflits qui opposent la FECAFOOT à son ministère de tutelle. Zibinoh est resté un homme simple et distrait sur sa vie après sa carrière de footballeur. Membre fondateur de l’ASFOOTCAM, (L’Association des Footballeurs Camerounais), il était encore au Cameroun en février dernier avec tous ses anciens coéquipiers, Paul Bahoken, Roger Milla, Mbida Arantes, Owona Pascal Baylon pour accompagner à sa dernière demeure une autre étoile du football camerounais : Jean Pierre Djemba Elemva.
Un homme d’un seul amour
Selon ses proches, Zibinoh n’a pas seulement été un homme d’un seul club ; le Tonnerre Kalara Club, il fut aussi un seul d’un seul amour, il laisse donc dans le deuil Carin Carola Paape une allemande qu’il a épousé en 1987. 4 enfants inconsolables face à la disparition de ce père affectueux, de cet ami fidèle et de cet homme d’écoute. Après Simon Thobang, Eugène Njo-Léa c’est le monde des anciennes gloires du football camerounais qui s’en vont une à une comme pour exorciser la maison Lions Indomptables afin qu’elle fasse vibrer à nouveau le cœur des millions de camerounais à la veille de la première coupe du monde en sol africain.
En attendant c’est l’arrondissement d’Akono qui se pare de ses plus beaux boubous pour accompagner à sa dernière demeure un de ses plus valeureux fils, aux rythme de l’Esani la danse funèbre des Seigneurs de la forêt. Il reposera donc auprès des siens, Pierre FOUDA son père, Suzanne Ewolo sa maman mais aussi de tant d’autres personnes, célébrités et anonymes dans cette bourgarde d’Akono chanté par le poète et baptisé à tort ou à raison comme la cité athénienne de l’Afrique noire – et nous de ce côté nous disons simplement salut l’artiste au moment où les cloches de la cathédrale d’Akono sonne la prière du soir à Jean Pierre le fils ainé, à Claude Pascale, Gustave Junior et Emmanuel nous souhaitons beaucoup de courage.
Vincent Sosthène Fouda
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