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03.05.2006
Grand Sawa : La sawanité d’abord, le pansawanisme ensuite, le sawatriotisme toujours.
Note PPS: Attention! Ce texte est assez long
Grand Sawa : La sawanité d’abord, le pansawanisme ensuite, le sawatriotisme toujours.
Il y a longtemps que je n’ai pas eu le cœur à vous écrire. Non pas parce que nos activités diverses sont chronophages et que je n’y échappe pas ; mais tout simplement parce que la vie, les hommes, moi, tout cela, au tréfonds de mon âme, m’était devenu pénible à vivre. Aussi, est ce au son de la cornemuse que je m’adresse à mes frères et soeurs Sawa.
Le Grand Sawa, notre cadre implicite de réflexion de ces dernières semaines a été le théâtre pitoyable des opinions que je qualifierais de ‘’très affirmées’’ pour rester poli. Malgré tout et contre toute attente nous avons assisté à un véritable examen critique par les Sawa eux-mêmes de la Sawanité et de ses insuffisances. Au plus fort de la vague contestataire puis consensuelle autour de la " lutte pour l’unité ", c’est un événement communautaire et philosophique dont on ne saurait sous-estimer l’importance qui s’est produit au regard des interventions des uns et des autres sur ce site. Du concept de Sawanité aux approches de Sawanitude en passant par le refus de l’aliénation des esprits et celui de l’infantilisation systématique des autres. Il s’est imposé une amorce décisive dans le processus de rupture des complaisances. L’un de mes traits de caractère est d’être un homme entier. Puisque dans ma sobre vie d’enfant côtier je ne fais pas de nœuds, on ne me trouvera jamais sur le terrain de coup médiatique de mauvais aloi.
Il y a indéniablement sur ce portail depuis peu une embellie dans le ciel des humeurs. Embellie qui se traduit par un foisonnement des chantiers tout aussi audacieux les uns que les autres. Tout cela est enthousiasmant. D’ailleurs comment cela pourrait-il en être autrement pour notre portail dont le climat délétère avait exaspéré plus d’un. S’il est vrai que les amabilités qui se lisent ici et là contribuent efficacement à restaurer un climat propice à l’éclosion de nos imaginations, il n’en demeurent pas moins le trop plein d’initiatives qui les accompagne pourrait engendrer la boulimie de l’action. Le péril justifié de la dialectique de l’inertie peut malheureusement voiler celui de l’engrenage infécond des inepties. Si aujourd’hui nous sommes devenue communauté en proie au doute dans un continent à problèmes ce n’est pas tant par absences d’idées ingénieuses, ni d’hommes incompétents mais entre autre à cause du « multithearding ». Ce bougisme hyperactif, ce processus boulimique qui consiste à faire plusieurs choses à la fois pour un seul processus. Une action telle que celle sur la réflexion sur la Sawanité n’est effet pleinement compréhensible que lorsqu’elle est conduite jusqu´à son terme ou presque ; lorsqu’on peut en évaluer la pertinence dans la réalisation de nos vies. Parce que je ne voudrais pas ici faire l’économie de ma pensée, permettez moi d’user de mon impertinence modérée pour essayer de repoussez encore plus loin les horizons de notre débat comme le fait bien souvent mes frères ici, afin peut-être de mieux défricher notre parcours. Je veux dire ici qu’il n’y aura pas dans le propos qui va suivre des demi-mesures émollientes ni des ménagements d’arrière-cuisine. Dans mon esprit c’est capituler à la marche vers la fraternité que d’être stationnaire dans le débat. J’articulerais ma participation au débat d’aujourd’hui sur deux ponts:
1) Ne pas édulcorer les problèmes, encore moins effleurer les solutions mais oser la pensée latérale à des fins d’efficaité.
Il y a un peu moins d’un semestre sur ce portail même, le frère Ngallè donnait un coup dans la fourmilière en jetant les jalons de ce qui allait devenir l’un des projets, j’allais dire le projet le plus fédérateur sur cette toile. Et même au delà : Construire la Sawanité. Si nous nous en tenons au capital de sympathie qu’avait drainé l’originalité de cette initiative fédératrice, qui nous sortait pour ainsi dire des sentiers battues, on est en droit de croire aujourd’hui que cet arbre n’a pas porté les fruits escomptés. Je ne voudrais pas ici reprendre textuellement les termes de cette merveilleuse ébauche identitaire du Sawa. Cependant, je suggère aux sawanautes qui ne l’on pas encore lue qu’il ne serait pas inintéressant de ne pas combler ce manque( La suite de mon propos en dépend). Mes frères et sœurs, la seule exigence d’un côtier ou d’une côtière qui a un brin d’estime pour les sien ce n’est pas l’idéale sagesse qu’on attendrait de chacun de nous .C’est la disponibilité. C’est se tenir auprès de la propension des choses. Nous devons être acteurs et auteurs de notre devenir. Cela, Mr Ngalle à bien des égards a su l’être. Les trois points qui font le gros œuvre de ce chantier n’ont été à mes goûts que partiellement enrichis par quelques articles et commentaires. Et depuis elles lors n’ont pas été époussetées. Où est donc passée est la courroie de transmission sensée entraîner la dynamique des idées que nous appelons tant nos vœux mes frères. Il y a là un goût d’inachevé qui ne peut laisser indifférent tout Sawa qui aspire à se construire une stature intérieure. Si nous ne nous accordons pas à donner une âme à notre identité culturelle, il ne restera à notre fraternité que le slogan générique de « frère » qu’on connaît aux Africains lorsqu’ils s’interpellent. Si j’ai, je l’avoue, une vision minimaliste de notre apport sur l’appel de Mr Paul Ngalle, c’est parce que je pense que cette idée méritait un meilleur sort dans nos cœurs et dans cours. Je suis flatté d’entendre par le relais du frère Hugues Mbedi que L’idée du Grand Sawa a été ravivée au Cameroun et que nos trois mâts (Bassas, Bakokos, bwélé) se sont réunis en Assemblée Générale. Cependant, cela me rappelle uniquement que la flamme ne s’est jamais étiolée. J’aimerais, comme certains, nourrir l’espoir d’avoir ou tout au moins de prendre connaissance des résolutions et orientations de cette assise qui est aussi la nôtre. Seulement le fonctionnement et les habitudes de ces alcôves restent très procéduriers en ce qui concerne son ouverture au public. S’il y a lieu de demander ce compte-rendu, faisons le non pas pour avoir bonne conscience ou pour un simple effet annonce, mais demandons le vraiment. Mais au fond mes frères et sœurs cela est-il le fil d’Ariane tant attendu pour la réalisation de notre unité. Ma réponse est plus nuancée à ce sujet. Et pour cause :
Pendant un certain temps j’ai pensé que le portail peuplesawa.com nous aurait permis de sceller ce qu’il serait convenu de nommer un pacte de génération (avec nos aînés du Cameroun et de la Diaspora). Ils nous ont littéralement abandonné dans l’errance de la recherche de nos repères comme des vilains petits chiens sans laisse. Ni articles, ni points vue n’ont été lus sur le site. Nos dignitaires et notables (hors mis quelques salutations égarées ça et là dont on peut d’ailleurs douter de la sincérité) sont restés sourds devant nos attentes. Pourtant bien des sawanautes aux styles différents se sont époumonés à demander leur implication au dialogue des générations. Tout cela est regrettable j’allais même dire dévalorisant pour nous si le mot n’était pas brutal. Mes chers frères, si l’espoir de faire équipe avec nos aînés reste de mise, il convient tout de même de ne pas se muer en rêveur impénitent d’un rapprochement aisé.
Par le passé certain avant nous se sont plaint de cette démonstration de mépris. Et comme l’exemple vaut mieux que la leçon,tenez mes frères : Dans le cadre des missions de facilitations que j’ai pris plaisir à exercer, il y a peu de temps, pour des projets de coopération décentralisée (jumelage des villes Sawa et leurs consoeurs occidentales), ma volontaire équipe et moi avons été sujets à des jugements péremptoires des anciens du Mboa que leurs sourires maladroits n’arrivaient pas à masquer. De cette expérience enrichissante, je ne tire aucune conclusion générale mais des enseignements sur la perception de nos dévouements et de nos engagements. Il est moins question ici d’épurer mon amertume que de prévenir mes frères rompus à l’exercice associatif de s’armer davantage de patience et d’altruisme. Ambiguïté humaine ou tout simplement nature humaine, certains de nos aînés du Mboa dans leurs appétits immodérés pour des largesses voudraient chacun, soit une générosité à la carte, soit un menu et souvent les deux à la fois. Et c’est là où le bât blesse. Si cela n’est pas du nombrilisme c’est quoi donc dites le moi mes frères ? Je pense qu’il y a là un travail à faire en amont. Nous devons par exemple appréhender une ligne critique qui peut opérer autant que faire se peut la distinction entre les ambitions personnelles de chacun et le bien, j’allais dire public, de notre communauté Sawa. Il est cependant nécessaire de reconnaître qu’entre les deux aspirations, la frontière est poreuse. C’est au libre arbitre de chacun d’apprécier l’épaisseur de cette ligne. J’invite humblement mais sincèrement chaque enfant Sawa à s’accorder le droit de déplaire à la vieille école quand cela est nécessaire, sans entrer dans la spirale des rivalités et des animosités humaines. N’intervenons pas toujours pour exceller verbalement dans ce forum ou imposer aux autres des incessantes logorrhées verbales. Oeuvrons pour sauver ce que nous avons de plus cher : notre âme. Demain au Cameroun comme je l’ai souvent dit, nous devons être une intelligence en mouvement. Certain ici ont fait de la provocation un moyen d’existence en ligne. En infantilisant leurs congénères à coup de mails et en se passant impunément pour des procureurs du peuple. Leur principale trouvaille de ces derniers temps nous avoir imposé le débat manichéen du mal et du bien. Ils ont pour ainsi dire ciselé les Sawa en deux pôles : les scélérats de l’ouverture pour le mal et les chantres du conformisme pour le bien. Rivés sur leur claviers d’apprentis despotes comme des ivrognes à leurs comptoirs, ils se sont approprié mesquinement les émotions des autres et servent ce qu’ils prétendent fustiger : La division. Quel jeu bas. De cette sawanité de petits calculs je n’en veux pas et je ne suis pas le seul. De ces frères et sœurs nous recevons sans cesse des fanfaronnades pseudo-revolutionnaires ennuyeuses. J’ai envie de leur dire : Assez c’est du réchauffé, le disque est rayé ! Allez revoir votre copie sur les présomptions de laxisme que vous faites méchamment peser sur les sawanautes et pas sur nos aînés! Ces aînés devant lesquels vous vous pliez servilement et dont on connaît pourtant le bilan. Mais comment d’autres frères et soeurs peuvent t-ils penser que sauf miracle social, on ne peut échapper à la « colonisation et aux invasions » que par la force des avanies. Bien plus leurs infinies récriminations sur certains sawa et certaines sawanitudes qui ne pensent pas comme eux sont inconsistantes, creuses et itératives. Comme beaucoup d’autres sawanautes sur ce site, j’ai beaucoup de respect pour tout les corps de métier. Je me réjouis d’ailleurs que parmi nous beaucoup excelle de manière pointue dans leurs domaines d’activité. Tout le bénéfice est pour nous. Mais lorsque certains de nos frères indéniablement grandiloquents nous bassinent à longueur de mail de leur multiples casquettes (Anthropologue, Plasticien professionnel, Informaticien…) au point d’en faire des ‘’land marks’’ qu’ils pensent nécessaires à faire reconnaître un Sawa comme tel. Comme si on n’était davantage Sawa qu’a l’aune de nos compétences. Cela fait froid dans le dos. Que penser vraiment des phrases de cet acabit ’’ Je tiens à vous préciser que je ne connais pas la personne de Biangue ni Dikobe et autres. Je suis diplômé et chercheur en sciences de l’ éducation et des communautés, enseignant , psychothérapeute, Informaticien, conférencier et artiste plasticien professionnel... ‘’’. A travers cette agressivité gratuite et infamante, je n’y vois aucun signe d’apaisement réel. Pardonner moi de ma myopie, à chacun ses petits maux. A force de brandir de nos différentes casquettes le risque n’est-il pas grand de banaliser notre riche quotidien lorsque nous ne sommes pas Sawanaute à ces heures. Nous ne sommes pas dans une foires aux compétences ou dans un bal des diplômés. Nous me semble t-il dans un débat d’opinions. A ces frères je donne un conseil prévenant : faisons attention, nous donnons l’occasions aux Sawa qui nous lisent attentivement que certains d’entre nous restent obstinés, pourrait-on penser, à reporter sur ceux qui font l’effort ardue de débattre vos ambitions interrompues. De vos diktats à vouloir uniformiser tous les côtiers dans l’insulte sous le couvert d’une pseudorevolution, on pourrait se demander si vous ne voulez pas transmettre systématiquement les incontinences et les renoncements que vous a infligé la vie. Cela est-il vraiment productif pour notre action? Ne nous faites pas penser que vous avez plus d’aspirations pour vous-même que d’inspirations pour la communauté. Ne nous y cachons pas, l’immatérialité de nos rapports à travers cette toile devrait nous amener momentanément à des a priori positifs sur nos identités. Des sawanités (avéré ou supposé) des uns ou des autres, nous n’avons pour seul indice que les patronymes (qui ne justifient d’ailleurs pas tout, puisque personne de déballe ici son Ndand a Mbiya ). Mr Dikobe que je ne connais que de voix a été confondu regrettablement à ma personne’’L’article posté par le soi-disant Manjombe (qui d’après quelques premières investigations ne serait que Dikobe Mukata Paul) ‘’. Tout cela est blessant. Si je ne m’efforçais pas la tolérance qu’en serait-il advenu ? Je ne demanderais pas réparation au frère responsable de cet amalgame malheureux, mais s’il me présente ses excuses fraternelles je m’en contenterais. Mon sens de la fraternité sait être pratique. Comme si un malheur ne suffisait pas il en fallait deux. Certains frères et sœurs ont malheureusement érigé le mépris et l’indifférence en règle de fonctionnement communautaire. Nous gagnerons beaucoup à esquiver ce travers, a bona bam. Mais surtout rappelons nous que l’indifférence est la forme le plus aboutie de l’irresponsabilité. Plutôt que de brandir ma casquette, je m’efforce machinalement tous les jours à relever la visière de celle-ci et à regarder au loin, ce que le sawaland pourrait conquérir avant l’arrivée du crépuscule. Je préfère ne pas m’apitoyer avec commisération sur mes frères ’’captifs de leurs irrésolus’’ j’essaie au contraire m’attarder sur le meilleur d’eux et aller vers l’avant. Que certains Sawa aient un vision du monde proche de celui de Disney Land, que leurs articles regorgent toutes les coquilles de nos plages ou que leur humour soit aussi gras que le pire des Hamburgers ; la meilleure manière pour moi de me faire des amis sur ce site c’est de me concentrer sur leurs qualités. Aussi, je m’accorde le droit de ne pas tolérer l´intransigeance, et en premier celle qui cristallise la désobligeance et le mépris en méthode d’émancipation . Si davantage ma réflexion ne peut qu’être le ‘’matériau de travail ‘’ de certains. Tant mieux, j’aurais au moins servi à quelque chose et au moins à un frère. A bona bam, sifflons la fin de la récréation et arrêtons donc de jouir ouvertement du plaisir autocratique d’offusquer les autres qui fautent mais qui essaient tout de même. Sous aucun prétexte nous ne pouvons souvent manquer le contrôle de notre adrénaline au point que nos neurones en soient submergés. Il est temps que s’arrêtent des discours indigestes sur le Noir bête et les Sawa assoupis à sa paupérisation. Arrêtons de déblatérer des leçons de hardiesses et de sawatriotisme caduques. Privilégions les réflexions utiles qui sans aucun doute précéderont les actions futures de développement que chacun appelle de ses voeux. De ce point de vue une ébauche telle que celle par exemple du practricisme communautaire et du peuple donnerait matière à réfléchir si l’essentiel de ce bel exposé ne s’était pas appesantie sur les lamentations plaintives de son auteur. Les bonnes volontés ne manquent pas mais nos énergies de désaliénation sont-ils utilisés à bon escient ? A quoi nous sert cette monotonie de reproches, ces monologues sur fond de pédagogie d’instit que nous ont gratifiés ils y a une quinzaine d’année une catégorie d’ ‘’opposards’’ camerounais dont on sait maintenant qu’ils ne défendaient guère le Cameroun. Pourquoi bon Dieu certains de nos frères s’affichent-ils volontiers dans la minéralité de leurs jugements en déresponsabilisant les autres. Comme je l’ai souvent dit, ils dressent dans leurs consciences des tribunaux où ils font comparaître sévèrement et comdamner sans appel les autres autres. Encore une fois, de quel droit donc tout cela est-il possible. C’est effrayant comme disent les psychologues.
Nous pouvons dire non au laxisme mais en même temps désapprendre la culture de bellicisme stérile. Cela n’est pas antinomique. Le bellicisme béat et gratuit est et reste pour moi un mal importé. Il ne nous est pas intrinsèque à nous les Sawa. Un des traits de caractère qui nous était imputable ( d’autres parleront de tempérament) c’était la concision dans la réprimande. Si désapprendre la culture du bellicisme, déconstruire les schémas sclérosés sur les autres, et atténuer l’individualisme boursouflé n’étaient pas solubles dans le chantier de la Sawanité, il y a bien longtemps mes frères que j’aurais quitté ce laboratoire d’idée que nous essayons de mettre en marche. Plus pernicieux et avec plus de manipulation encore certains sawa s’approprient des principes génériques sur lesquels tout le monde s’accorde du genre ‘’ le linge sale se lave en famille’’ ou encore ‘’ nous ne sommes pas à vendre’’. Ils savent pertinemment que dans ces moments de la douleur, seule la manne de ‘’l’unité du Grand sawa ‘’ fait recette. Seulement ses généreux slogans ne semblent pas suivis d’acte. Ils prétendent éteindre le feu mais nous jouent la farce du pompier pyromane. Si ce n’est pas une provocation de plus, c’est donc quoi ? Soyons avertis de toutes formes de dérives manipulatoires. Bien plus ces frères que j’estime par ailleurs nous impose toujours cette plainte toujours grinçante et cette partition bruyante et approximative. Ils n’arrêtent pas de violoner toujours la même musique sociale sans se soucier si on les suit. Ils sont loin d’imaginer que de ce concert personne n’en voudra.
On le sait désormais gourmander les autres c’est moins fatiguant mais c’est aussi moins exaltant que de les écouter et d’apprendre d’eux. Triste dessein pour tétè Mbedi qui doit se retourner dans son sépulcre. Ne faisons pas partie de ces hommes qui perçoivent les vertus de l’échange comme des périls, dans une sévérité presque fière et pourtant inconvenante ; A ceux là je dis nous avons des vues opposées ! Que certains ne veuillent pas souffrir de l’anonymat, je l’admets. Mais soyons positifs sur ceux que nous ne connaissons que très peu. La cordialité est le meilleur passeport vers l’amitié. Il ne suffit pas de revendiquer une hauteur de vue sur nos problèmes sawa, il faut du concret dans la simplicité. Concret, quand M. Alphonse Mpeke retrouvant son chemin de Damas demande dans une dépêche ( sur l’iconographie et l’éthique du site) à l’équipe de peuplesawa.com de réfléchir sur une pagination multimédia plus conforme aux attentes des Sawa. Concret ensuite quand M. Alphonse Mpeke invite clairement M. Biangue à clarifier sa position sur la sacralité de notre chantier. Concret enfin quand de la bonne volonté qu’on lui connaît d’institutionnaliser le sawanisme, il nous invite à réfléchir sur le practicisme communautaire et du peuple. Justement de ce sawanisme, j’y reviens pour essayer de conclure en ces termes : Si nous admettons que notre Mboa est nécessiteux des dividendes du développement durable, vous comprendrez qu’il me soit difficile de ne pas épurer ma frustration face la sawanitude consternante et inquiétante de certains aînés dans leurs attributs et dans la pratique de leurs exercices. Avec une sawanité qui reste à peaufiner, nos assemblés traditionnelles qui nous toisent par leur silence, n’édulcorons pas nos tares. Ils existent touchons les du doigt. Ne subodorons pas les solutions mettons les à exécution qitte à les réajuster. Le sens, la pertinence et les enjeux de la construction du Grand Sawa rendent exigibles une nouvelle façon de cohabiter entre enfants Sawa. Bien souvent nous nous échinons à extirper nos vies de nos maux par le simpliste jeu de la négation de ceux-ci alors que nous gagnerions davantage à admettre d’emblée qu’a chaque pas il y a un risque de chute et que c’est à nous de le maîtriser. La pensée latérale n’est ni plus ni moins que de transformation d’un mauvais risque en risque acceptable et donc en réponse en soit. J’admire l’abnégation, perspicace du frère Alphonse Mpeke que personne ne peut remettre en cause sur le Pansawanisme. Seulement, osons être une autre voie, une voie alternative, en prenant conscience des défis de notre génération pas celle de nos parents. La nôtre (celle du chômage, celles de l’obtention difficile des visas, celle des escrocs en col blancs, celle du Western Union, celle des mototaxis, celle d’internet , celle des terrains et legs spoliés… ). Plutôt qu’un maillon de la chaîne du Grand Sawa comme l’a souhaité dans son préambule, M. Alphonse Mpeke, nous en deviendrons le médaillon.
De ce point de vue si une Organisation Internationale Sawa me parait justifiée, engageante et même providentielle, il me semble cependant nécessaire de l’envisager sous un angle alternatif par rapport aux models surannés.
On pourrait continuer à dépouiller cette idée des aspérités, en continuant à dégrossir notre pierre brute qu’est la Sawanité. C’est une suggestion bien entendu. Ainsi nous pourrons envisager la mouture et le cadre légal qui restent à encore à ourdir. J’arrive à penser ainsi car comment s’engager si nous ne pouvons pas nous définir, ou même nous reconnaître dans le miroir déformant de ce monde. Faisons preuve d’une fulgurance d’analyse à ce sujet. Je vous assure que le jeu en vaut la chandelle. Il vrai que dans toute famille qui se (re)construit ou qui aspirent à le faire, les dissensions sont légions. Entre le souci mettre de l’ordre dans une parentèle éparse et le besoin irrésistible d’avancer dans le Pansawanisme, laissons une place aussi mince soit elle à la maturation des idées, au rodage de celles-ci et à leur mise en route ensuite. Cela sera d’autant plus méritoire que le résultat mitigé de nos parents est en partie imputable aux méthodes. Nous devons avancez de manière phasée. Bien entendu cela reste un point de vue éminemment personnel.
Je reviens à l’idée de Sawanité à nouveau pour rappeler qu’à travers des exemples qu’ils ont poliment émis, bien des frères ce sont tournés vers les autres communautés ( Bamilékés, Etats-Unis …entre autres) pour nous suggérer un model de fonctionnement et résorber notre entropie .En ce qui me concerne je suis un adepte de l’incomparabilité des cultures et contre parallélisme des us et mœurs entre clans. S’il est vrai que la thermodynamique nous enseigne que dans un système isolé le désordre augmente ou reste constant, il aussi vrai que la xénophagie culturelle nous guette au risque de nous hybrider ( au sens amnésique du terme). Par ailleurs je crois en l’Etat celle qui fixe les règles de coexistence et le parapet du model associatif. Pour la survie du Grand Sawa nous avons donc besoin d’une vision normative.
J’invite donc mes frères Sawa à réfléchir sur un deuxième point à savoir comment :
2) Elaborer puis défendre une politique civique de la juste Mémoire pour nos figures Sawa de la Résistance( Duala Manga Bell,Ngosso Din, Ndjodjet , Ebue Etongo, Chief Manola… ) menant à la mise sur pied d’un historial.
Chaque situation historique est unique et appelle à une situation originale. Le besoin est ardent aujourd’hui d’invoquer le devoir de mémoire contre la tentation d’oublier les périodes fastes de l’histoire individuelle et collective. Plus que jamais c’est aux Sawa qu’il revient d’analyser à cette injonction. Nos obligations vis à vis du passé ne sont pas toutes de mémoire, c’est vrai. Je comprend donc que pour mon frère Ngalle, si je ne m’en abuse, l’oubli est peut-être légitime lorsqu’il aide à survivre à la faute commise, quand il fragilise plutôt qu’il ne consolide les liens entres hommes. De ce point de vue il faut savoir oublier. Pour ma part je parle ici du risque de l’oubli de nos hauts faits d‘arme et de nos souffrances du passé. J’invite donc mes frères à ne pas céder à ce devoir d’oubli que nous imposent ces historiens partisans du ‘’ travail de deuil ‘’ et qui nous force à une certaine insouciance et à une mémoire que je qualifierais d’heureuse et de paisible. Nous devons nous défaire de ces chaînes de mensonges et d’asservissement et rompre avec cette sacralisation du passé qui amplifie les malentendus. Nous devons réfuter ce devoir d’oubli. Aussi bien celui concédé à l’usure du temps que celui de l’amnistie d’Etat qui crée l’amnésie des peuples. J’insiste là-dessus et j’irai même plus loin dans les attentes souvent inhibées des Sawa : si en effet on amnistie, en les oubliant , les atrocités du passé sous le prétexte d’une certaine prescription, alors pourquoi ne pas accepter les atrocités post-modernes actuels que dénonce sagement M. Alphonse Mpeke puisque aussi ils appartiendront bientôt au passé et seront emportés eux aussi par le vent de l’Histoire. Je milite donc comme beaucoup d’entre vous à l’édification morale du refus de l’oubli et pour un autre sens du passé social. Nous devons témoigner devant les plus jeunes qu’il fut un moment où dans ce pays des hommes courageux Sawa ont refuser d’être des bénits oui-oui des assaillants colonisateurs contrairement à nos roitelets Africains d’aujourd’hui. Je pense que nous devons nous assigner une obligation de moyens dans ce sens. Pour enclencher la fin d’un passé multiséculaire d’humiliation et d’oppression qui se poursuit sous d’autres formes. Nous allons certainement faire face à ceux qui feignent d’être libéré du poids de l’Histoire et qui nous ferons un florilège de déclarations sur les bienfaits de l’ensemble du traité germano-duala (pour ne parler que de celui là). Nous trouverons sur notre chemin le lourd appareil d’Etat, les clercs dociles et surtout des adeptes d’une idéologie lénifiante sur le colon. Mais nous ne devons pas céder à cette élite à la moralité avariée que M. Alphonse Mpeke dénonce clairement et qui fera encore montre d’une volonté d’asservissement sous le vernis de la paix sociale. Dépassons le cadre folklorique et uniquement festif qui anime chaque anniversaire de l’exécution du très honorable Duala Manga Bell. Le sceau de l’enseignement des jeunes gens de demain devra monter l’épitaphe des combats de ces hommes et ces femmes courageux. Non à cette chape de plomb qui pèse sur nous et qui nous prive des réparations qui restent pourtant inscrites dans l’ordre du possible. Posons nous souvent la question : pourquoi sommes nous aujourd’hui une minorité démographique du Cameroun ? Je ne voudrais pas ériger ici un tribunal de l’Histoire (il serait difficile d’ailleurs d’en déterminer les juges). Mais simplement rendre l’Histoire de la résistance Sawa questionnable. Luttons âprement contre ceux là même qu’on nous présente sous un jour plutôt favorable dans les manuels scolaires du Cameroun ou dont les noms polluent parfois les plaques des belles rues d’Akwa ou de Bonanjo. C’est une démarche qui me semble d’ailleurs épouser la fonction essentiellement pédagogique du practicisme communautaire tel que décrit par le frère Mpeke Alphonse dans tout ce qu’il a de réconciliateur entre l’individu et sa communauté . Etant donné l’animosité qui a suivi les dernières parutions sur le site peuplesawa.com, l’un des écueils auxquels nous Sawa aurons probablement à faire face sera de crédibiliser des travaux ou des trouvailles historiographiques qui puissent relater les épopées et les souffrance d’antan. Nous devons donc nous donner les moyens suffisants pour démêler dans l’écheveau du passé le vrai du faux. C’est un préalable qu’il convient de normer avant toute chose. Ce n’est pas mince affaire. Mais la crédibilité de notre Historial en dépend.
Si nous optons pour la démarche normative, les travaux (historiographiques) avant même d’éventuelles conclusions doivent recentrer la loi au cœur des travaux. Nous devons le faire de manière à nous éviter des ménagements in- compatible avec la franchise de la clarté des faits. De manière à ce que les travaux présentés ne soient ni versatiles, ni totalement iniques dans les conclusions. Le seul problème est que sur un ring aussi sacralisé qu’est le passé africain, l’indocilité à la loi s’apparente souvent aux vagues gesticulation d’un arbitre de cash. Dans cette matière et d’une juridiction à l’autre, l’abondante jurisprudence est une illustration assez exemplaire de cette difficulté. D’ailleurs lorsque de l’Histoire Mr Ngalle énonce des termes « analyse exégète sérieuse », on n’a pas besoin d’être juriste pour comprendre la difficulté et surtout le flou artistique, mais utile qui entoure la contrefaçon mémorielle que nous connaissons sous la notion de révisionnisme.
Oui à la rationalité, mais dans cette dynamique il n’est pas inintéressant de repenser la notion de rigueur au moins partiellement et dans le meilleur des cas, nous arrêter. Même si nous devons nous imposer une culture de la rationalité gardons nous tout de même de transgresser le principe de l’in comparabilité des cultures. Par ailleurs aussi il faut dire que d’autres légitiment un passé basé sur les écrits, d’autres pas. D’autres estiment que c’est un jugement nécessaire du passé par le présent d’autres pas. D’autres encore croient dogmatiquement à leurs préceptes acquis en Cm1 d’autres pas. Mais nous nous devons croire en nos efforts.
Seulement, voilà un hic peut en cacher un autre. Il ne faut en aucun cas pas, faut-il encore le rappeler, confondre l’histoire de chaque enfant Sawa et celle de l’espace géographique sawa tout entier. Il y a là un chenal qu’il ne faut pas franchir sans précaution. C’est à nous donc de définir ce dont nous voulons mettre dans cet Historial. Ou l’ordre dans lequel nous devons parler ; tout en gardant à l’esprit qu’il convient d’éclairer plutôt que d’assombrir davantage. Nous devons aussi éviter que la panacée tourne souvent au vinaigre et que l’élixir vire à l’orage. Il ne s’agit pas d’avoir une précision d’équarisseur dans les faits mai d’éviter le zèle assassin dans la narration. Nous nous abstiendrons donc d’être des censeurs de l’Histoire de nous livrer autant que faire se peut à des abstractions moralisantes, car expliquer n’est pas juger. C’est aider à faire comprendre. Ce projet se veut avant tout une dynamique de l’intelligence des Sawa au service des Sawa.
L’intelligence est éducable et l’Historial de la Résistance Sawa peut alors apparaître ici comme un des outils dans ce sens. C’est à dire un moyen de développer l’éducabilité cognitive qui est d’ailleurs très cher aux pédagogues( j’ y reviendrai). Si nous voulons être efficient dans la valorisation de nos consciences communautaires, ceux là même qui ont payé de leurs vies pour nous, nous devons être méthodique dans cet exercice de rachat. Le code de notre survie et de notre l’honneur demeurera en partie indéchiffrable pour nous Sawa si nous n’usons pas ensemble de notre passé de Résistant.
« ébimbè ndé é tubi diwoto »
Sawamicalement ndé na ndolo nihonè
Mandjomb’ a Bossambo
Ps : je ne pense pas que cela soit utile pour moi de fournir des copies de cette modeste réflexion à ceux qui le souhaitent. Je souhaite en revanche qu’il y ait beaucoup de réactions et de critiques constructives pour ce piliers (et pour bien entendu les autres piliers ) de la construction de la Sawanité notamment sur les modalités pratiques de mise en œuvre de cet Historial.
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