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10.07.2006
Obsèques de Gustave Essaka : La contribution de la Cud toujours attendue
Hier, mercredi matin 12 juillet, rien ne montrait de manière significative que l’on se trouvait au lieu d’un deuil ; celui de Gustave Essaka. La maison était silencieuse. Pas de musique religieuse comme on a l’habitude de le faire dans les domiciles endeuillés. Quelques personnes vaquaient à des travaux de propreté dans la cour de la concession. Sur le mur extérieur, une affiche du candidat à l’élection présidentielle 2004 montre son visage. La veuve du premier Triumvir est quant à elle au four et au moulin. "Depuis le décès de mon mari, je n’ai presque plus de repos", confie-t-elle avant d’avouer qu’elle n’a pas assez de temps. Elle est plus préoccupée à effectuer les différents achats inhérents au bon déroulement des obsèques de son défunt mari. Madame veuve Essaka est inquiète parce que les préparatifs n’avancent pas tel qu’elle l’aurait souhaité. En dehors des achats qui ne sont pas encore achevés ou des aménagements dans la concession du défunt, d’autres modalités traînent encore. Jusqu’à hier dans la matinée, le dossier déposé par ses soins à la Communauté urbaine de Douala, où son mari était employé, pour obtenir le cercueil et d’autres facilités, n’avait pas encore obtenu une réponse. "Probablement à cause de la lenteur administrative", explique une amie de la famille qui a par ailleurs proposé son aide. D’autre part, et s’il faut en croire les propos de la veuve, aucune aide ne s’est encore manifestée, en dehors de la présence constante d’Anicet Ekané, le président du Manidem. Pour l’instant, la veuve est secondée par Vepouyou Souleymanou, celui qui se présente comme le troisième Triumvir de la Dic. Le programme des obsèques, qui prévoit l’enterrement ce samedi 15 juillet, a été arrêté mardi, au terme de plusieurs réunions. Une commission a été mise sur pied. Elle a à sa tête Thomas Tobo Eyoum, ancien délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala et ami de Gustave Essaka. Elle travaille avec la famille du défunt pour organiser les obsèques. D’abord prévues pour se dérouler à Njoh Njoh, les obsèques se dérouleront finalement à Déïdo, dans sa famille paternelle. Plusieurs personnalités administratives, politiques, traditionnelles et civiles sont annoncées.
Par Alain NOAH AWANA (Stagiaire) Le Messager
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