Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      


17.05.2010

L´indépendance, il y a 50 ans ! L´indépendance, depuis 50 ans ? 

Conférence inaugurale sur les 50 ans des indépendances africaines par la Fondation AfricAvenir International, section d´Allemagne Fédérale, Berlin, 15 avril 2010.

I - Scènes et images de mes souvenirs

" Eh, Figure pour toi ? " " Figure pour toi ! " " Merde, figure pour toi ! "

Celui qui ne comprenait pas se retrouvait immédiatement à terre, le sang coulant sur les tempes. Les crosses de fusils n´épargnaient aucune tête, les côtes de certains se retrouvaient cassées en quelques secondes. Tout le monde devait s´asseoir à même le sol, sur des flaques d´eau boueuses, les deux mains jointes derrière la nuque. Surtout les hommes. Peu de femmes traversaient le pont sur le Wouri à cette heure matinale. Nous les enfants, on nous laissait passer. Mais nous voyions nos pères, nos oncles torturés et déshonorés sur cette petite route qui relie le quartier de Bonassama au pont du Wouri. Personne n´avait le droit de parler, les camions jonchés de militaires s´alignaient à perte de vue.
Comment certains avaient-ils pu déchiffrer le code ? Quand les soldats vociféraient leur " figure pour toi ?! ", ceux-là sortaient spontanément leur carte d´identité et la tendaient aux soldats en armes.

Ces Africains étaient élancés et bien noirs, ils ne venaient d´aucune région proche de Douala, ils arrachaient avec une extrême nervosité les cartes d´identité que les citoyens qui avaient compris leur présentaient, ils les lisaient même à l´envers, comme si la photo d´identité ne leur servait pas de repère pour savoir où était le haut et où était le bas de la carte. Ces soldats illettrés venus peut-être du Tchad ou de la Centrafrique se moquaient de cette " figure pour toi " qu´ils arrachaient des mains des citoyens qui se rendaient à leur travail de bon matin. Tout le monde dans le camion, les mains derrière la nuque ! Les malchanceux à terre sur les flaques d´eau !
Ce sont ces scènes que nous avons vécues souvent le matin, à Bonabéri, en voulant traverser le pont du Wouri pour aller à l´école, avant la fête de l´indépendance, et surtout des années après. Tous les enfants des écoles étaient partis au défilé de l´indépendance. En classe, le maître nous avait appris l´hymne. Chacun la connaissait par cœur. Ce jour-là, nous la chantions au pas militaire : un, deux ! un, deux ! un, deux !

Ô Cameroun berceau de nos ancêtres
Autrefois tu vécus dans la barbarie
Comme un soleil tu commences à paraître
Peu à peu tu sors de ta sauvagerie !
Que tous tes enfants du Nord au Sud,
De l´Est à l´Ouest soient tout amour,
Te servir que ce soit leur seul but,
Pour remplir leur devoir toujours.

Refrain
Chère patrie, terre chérie,
Tu es notre seul et vrai bonheur,
Notre joie et notre vie,
A toi l´amour et le grand honneur.

Nous étions donc des sauvages et des barbares, et nous le chantions avec fierté, à tue-tête. J´avais participé à ce défilé, mais je cherche en vain des images dans ma tête aujourd´hui, je me souviens seulement que nous étions tous très fatigués. Ma sœur qui habitait au camp des chemins de fer à Bassa me dira aussi que régulièrement, en allant à l´école, des cadavres jonchaient les rues, résultant des fusillades de la nuit. "Patriotes, avancez !" " Soldats, attaquez, tirez! " C´est ce qu´elle entendait la nuit, sous la fenêtre, morte de peur dans son lit. Mais c´est du pont du Wouri qu´un jour, revenant du Collège Alfred Saker, en 1960, j´ai aperçu des flammes immenses et des fumées gigantesques un peu derrière le quartier Akwa. Plus tard, on nous dira que le quartier Congo avait brûlé. Je sais aujourd´hui que ce fut le 24 avril 1960 et qu´il y eut environ 2000 morts, selon certaines sources. Un de nos enseignants du collège Alfred Saker avait cessé de venir nous faire cours et la police avait fait son intrusion au collège pour le chercher. C´est alors que nous apprendrons que des hélicoptères avaient versé de l´essence au quartier Congo et que l´armée des " figures pour toi " avait encerclé tout le quartier pour que personne ne sorte pendant que les flammes nourries par l´essence dévoraient tout à leur passage. Aujourd´hui, plusieurs sources indiquent que ce fut du napalm.

En ces temps, on nous dira que notre professeur était devenu un maquisard , un criminel, un révolutionnaire, un communiste, un ennemi de la nation C´est cela que j´ai vécu les jours de l´indépendance, chez moi à Bonabéri, à Douala, où j´habitais. Ma mère ne dira jamais rien, elle ne faisait jamais de commentaires. C´est peut-être quinze ans plus tard, quand je lui demanderai les documents de mon feu père décédé en mai 1957, donc avant l´indépendance, qu´elle m´avouera :
" Ton père était membre de l´Union des Populations du Cameroun, l´UPC, plusieurs réunions se tenaient ici à la maison. Le gouvernement disait que c´étaient des criminels à abattre. Après sa mort, j´ai enveloppé ses documents dans une grosse boîte en aluminium et je les ai enterrés derrière la maison. Je ne voulais pas que l´armée vienne nous tuer à cause de l´indépendance, je devais vous protéger et vous faire grandir. "
II- Eliminer les patriotes africains à tout prix et perpétrer la soumission en Afrique

Où fallait-il creuser derrière la maison? Après quelques essais infructueux, j´ai dû abandonner, me disant que les termites auront eu raison de la boîte d´aluminium et des documents. Je ne tiendrai pas rigueur à ma mère puisque moi-même étudiant, j´apprendrai que Félix Moumié, autre leader de l´UPC, aura été empoisonné à Genève par les services secrets français, et étant en France, je suivrai de près la parodie de procès fait au leader de l´UPC Ernest Ouandié et sa pendaison publique à Bafoussam le 15 janvier 1971. Pour rendre hommage à Ouandié, J´ai réagi aussitôt en écrivant une pièce de théâtre, "Le soleil de l´aurore". Je ne sais pas comment me l´expliquer, mais encore étudiant, j´ai rendu un vibrant hommage à ces " martyrs africains de janvier ". Le 17 janvier 1961, Patrice Lumumba a été assassiné, et ma première pièce de théâtre rédigée en 1968 en langue allemande, "Lumumba II.", lui a été consacrée. A mon premier enfant, une fille, j´ai donné le nom de Patricia. Les Portugais ont assassiné Amilcar Cabral le 20 janvier 1973, et ma réaction immédiate a été la rédaction de la pièce de théâtre "Amilcar Cabral ou la tempête en Guinée Bissau" achevée en juin 1973. Même Sylvanus Olympio a été assassiné le 13 janvier 1963 au Togo. Est-ce une conjuration du mois de janvier pour définitivement faire taire tous ceux qui réclamaient une Afrique de la dignité ? Nous avions défilé pour l´indépendance du Cameroun le 1er janvier 1960, et la peur régnait dans la ville, à Douala. Le couvre-feu réglementait les heures de sortie et les militaires tuaient à leur guise, sans rendre compte à personne. C´est ce que j´ai retenu de notre indépendance, encore jeune collégien des classes de sixième et cinquième.

Etats-Unis d´Afrique

Plus tard, au lycée en Allemagne, je suivrai en 1963 dans les journaux la réunion à Addis-Abeba des chefs d´Etats de la nouvelle Afrique dite indépendante. Certains chefs d´Etats comme Kwame Nkrumah ou Ahmed Sékou Touré se rendront directement à Addis-Abeba et rentreront chez eux après, directement. Mais d´autres présidents comme Senghor du Sénégal, Houphouët Boigny de Côte d´Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun ou Léon Mba du Gabon se rendront d´abord à Paris, prendront une grande photo avec le Général de Gaulle au milieu, avant de se rendre à Addis-Abeba. Une fois la réunion terminée, ils retourneront à Paris, prendront une nouvelle photo avec le Général de Gaulle au milieu, avant de rentrer dans leurs capitales africaines. La création des Etats-Unis d´Afrique en 1963 à Addis-Abeba ne pouvait que avorter. Comment des supposés chefs d´Etats pouvaient-ils aller prendre des instructions d´abord et aller rendre compte en groupe ensuite, à Paris, lorsqu´il s´agissait de créer un grand ensemble pour l´avenir du continent africain ?
C´est à ce moment au plus tard dans ma jeunesse que j´ai compris que l´Afrique avait perdu la bataille des indépendances, que nous vivions un cuisant échec dans la libération des pays africains. Le 24 février 1966, alors qu´il faisait un voyage en Chine, Nkrumah, encore dans l´avion pour Pékin, est renversé par un coup d´État militaire. Ce sont les Chinois qui le lui annonceront à sa descente d´avion.

A Munich, je vois encore comment moi, jeune lycéen, j´assistai impuissant et révolté à la fête que les Allemands organisèrent à la maison des étudiants afro-asiatiques dirigée par un prêtre catholique. Ils avaient invité des étudiants ghanéens à célébrer ensemble la chute du défenseur du panafricanisme qu´était Nkrumah. La leçon était claire pour moi : si tu veux être l´ami des Européens et Américains d´origine européenne, tu dois être contre les intérêts de l´Afrique et des Africains. Si tu oses défendre l´Afrique et tu dénonces le pillage de nos ressources, alors, tu es dénoncé comme maquisard, brigand, assassin, tueur, extrémiste, gauchiste. Ton seul salaire juste est d´être assassiné ou emprisonné sans espoir d´être libéré un jour. Et tous ces pays qui envoyaient leurs armées et leurs mercenaires, tous ces pays qui manipulaient nos enfants devenus traîtres d´eux-mêmes, tous ces pays qui brûlaient nos villes et nos villages, qui assassinaient nos enfants patriotes, oui, tous ces pays clamaient haut et fort être démocratiques, dépositaires des droits de l´homme, pays du progrès et de la liberté ! Il fallait nous clouer le bec à tout prix et nous isoler, nous qui avions le malheur de comprendre les mécanismes du système d´aliénation et de la nouvelle colonisation. Cela ne nous a pas empêché de danser. De danser au pas de " Indépendance, Cha cha ! "…

Independance Cha-cha to zuwi ye !
Oh Kimpwanza cha-cha tubakidi
Oh Table Ronde cha-cha ba gagner oh!
Oh Lipanda cha-cha tozuwi ye!

1. Asoreco na Abako
Bayokani Moto moko
Na Conakat na Cartel
Balingani na Front Commun
Bolikango, Kasavubu mpe Lumumba na Kalondji
Bolya, Tshombe, Kamitatu, oh Essandja, Mbuta Kanza. Ref/

2. Na Mnc, na Ugeco
Abazi, na PDC
Na PSA, na African Jazz na Table Ronde mpe ba gagner! Ref/

Au fur et à mesure que je grandissais, je comprenais que pour avoir une place en Afrique, il fallait obligatoirement coucher avec les traîtres et l´Afrique, même la nouvelle police nationale avait pour fonction de traquer tous ceux dont le cœur battait résolument pour le pays.
" Si tu ne pactises pas avec le nouveau colon, tu n´a pas de place au soleil dans l´Afrique indépendante. Et tu croupiras au fond des cachots ou tu crèveras de faim dans la misère. On t´isolera, et chez toi, tu seras un " no body ! ". Tiens-le toi pour dit ! "
Assommant, ce que tous les signaux nous faisaient comprendre. Beaucoup de nos compatriotes se sont conformés à cette situation, même de vaillants pères, de vaillantes mères qui ont lutté pour l´indépendance se sont finalement rangés à cette nouvelle réalité politique de l´échec de nos indépendances. Pour survivre, ou simplement pour devenir "les gens bien de là-bas", on s´entend, on s´accommode pour régner chez soi en délégué régional d´une puissance étrangère ou d´une multinationale. On ne doit pas son pouvoir à nos populations, mais à un étranger stratégiquement et militairement puissant chez nous.

C´est de lui que dépendra si on reste au pouvoir ou si on est éjecté ou tué. On ne vit qu´une seule fois, n´est-ce pas ? Alors, que voulez-vous …
En 2010, faut-il toujours mettre les intérêts de son peuple africain en second plan pour pouvoir diriger son pays ? La désillusion est venue chez bon nombre de nos dirigeants africains. Même ceux qui avaient accepté de pactiser avec les puissances ou multinationales étrangères pour accéder ou rester au pouvoir se sont retrouvés souvent humiliés par leurs interlocuteurs devenus bailleurs de fonds. Ils constataient avec amertume, dans l´isolement du pouvoir, combien il était difficile de mettre en avant les intérêts de son propre pays sans risque de perdre le pouvoir. La marge de manœuvre devient bien étroite dans cet exercice périlleux de la conservation du pouvoir. Même des réformes profondes souhaitées par un chef d´Etat africain doivent être diluées dans un langage qui ne brusque pas le partenaire extérieur, véritable détenteur de la réalité du pouvoir à l´intérieur de nos pays, et les rencontres internationales comme le dernier sommet de Copenhague ne font que confirmer le désarroi profond de nos dirigeants. Il est de notre devoir de saluer ces chefs d´Etat africains qui, dans des conditions aussi difficiles d´une indépendance dans la dépendance, ont essayé de gérer avec honneur et patriotisme.

Lire le document complet dans la rubrique DOWNLOAD

Par le Prince Kum´a Ndumbe III *

 

Source:  | Hits: 39533 | Envoyer à des amis  ! | Imprimer ! | Réagir(0)

PLUS DE NOUVELLES


  Le "Ngondo" en quête de développement
( | 02.12.2008 | 31208 hits  | 0 R)

  NGONDO 2008 : Le peuple Sawa s’invite à l’action
( | 01.12.2008 | 29817 hits  | 0 R)

  Ngondo 2008 : Ce n’est pas seulement la fête
( | 26.11.2008 | 28707 hits  | 0 R)

  Ngondo 2008: Une caravane pour innover
( | 25.11.2008 | 29052 hits  | 0 R)

  Ngondo: BREVES
( | 20.11.2008 | 30021 hits  | 0 R)

  Miriam Makeba est décédée à la suite d´un concert effectué en Italie
( | 10.11.2008 | 32133 hits  | 1 R)

  Le groupe ESA, vous vous en souvenez ??? Il revient …
( | 06.11.2008 | 33710 hits  | 0 R)

  Muna Moto (L’enfant de l’autre), le film de Dikongue Pipa
( | 01.11.2008 | 46448 hits  | 0 R)

  Musique : “Essimo” la contestation en musique
( | 31.10.2008 | 33596 hits  | 0 R)

  Nécrologie : Hoïgen Ekwalla est décédé
( | 25.10.2008 | 56579 hits  | 0 R)

  La fin du néolibéralisme
( | 18.10.2008 | 29471 hits  | 0 R)

  Ubuntu - an African Philosophy (i am because we are)
( | 11.10.2008 | 71319 hits  | 1 R)

  Ubuntu definition is: a person is a person through other persons.
( | 11.10.2008 | 64189 hits  | 1 R)

  Ubuntu : Je suis ce que je suis parce que vous êtes ce que vous êtes
( | 11.10.2008 | 46015 hits  | 1 R)

  Géo-économie mondiale : Un basculement stratégique | Octobre 2008 René Naba | Paris
( | 09.10.2008 | 40347 hits  | 0 R)

  André Ngangué : Le patriarche a définitivement rangé son micro
( | 10.09.2008 | 33007 hits  | 0 R)

  André Ngangué est mort !
( | 09.09.2008 | 32696 hits  | 0 R)

  Vie et Oeuvre de Ruben Um Nyobè
( | 05.09.2008 | 36985 hits  | 0 R)

  lettre d´un Sawanaute
( | 30.08.2008 | 39610 hits  | 1 R)

  Cameroon - Nigeria: A cultural festival to seal reconciliation
( | 27.08.2008 | 30795 hits  | 0 R)

  JO: Gwladys Epangue médaillée de bronze de taekwondo en -67 kg
( | 22.08.2008 | 32058 hits  | 0 R)

  Francoise Mbango Etone en OR - Bravo championne !
( | 17.08.2008 | 30030 hits  | 0 R)

  Le Pr. René Douala Manga Bell dénonce...et écrit au Président de la République
( | 14.08.2008 | 48512 hits  | 1 R)

  Obituary: Isaac Hayes dies at age 65
( | 11.08.2008 | 33797 hits  | 0 R)

  Africa n°1 Manu et Tito: Duo ecclectique de l´Historiographie de la Musique Africaine
( | 03.08.2008 | 34105 hits  | 0 R)

  Bonendalè : un carrefour artistique
( | 01.08.2008 | 38374 hits  | 0 R)

  Cameroon, Autopsy Of An Independance. answers on this taboo story during the colonial age
( | 01.08.2008 | 33976 hits  | 0 R)

  L’ORIGINE DU NOM TOTÉMIQUE DU PEUPLE BASSA/BASSOO
( | 19.07.2008 | 73996 hits  | 0 R)

  Une action de pérennisation de la civilisation Bakoko
( | 15.07.2008 | 38414 hits  | 0 R)

  Le cri de supplique des enfants de Lapiro: " S´il vous plaît, libérez notre père! "
( | 13.07.2008 | 36025 hits  | 0 R)

  Credo Mutwa presents: The True History of Africa
( | 06.07.2008 | 33788 hits  | 0 R)

  Livre: André FOUDA 1951-1980
( | 05.07.2008 | 33675 hits  | 0 R)

  Quand la France massacrait au Cameroun dans les années 60
( | 28.06.2008 | 41133 hits  | 0 R)

  Vidéo - Cameroun : autopsie d´une indépendance
( | 25.06.2008 | 33064 hits  | 0 R)

  Bonendale - d’un village chargé d’histoires
( | 19.06.2008 | 51226 hits  | 0 R)

  Croyance, Réligiosité, Société Sécrète : Le Ngoua
( | 15.06.2008 | 31617 hits  | 0 R)

  Les jalons posés à Yabassi
( | 13.06.2008 | 31362 hits  | 0 R)

  LE PEUPLE SAWA?
( | 02.06.2008 | 26150 hits  | 0 R)

  Neo-Colonialism, the Last Stage of imperialism, by Kwame Nkrumah, 1965
( | 25.05.2008 | 47027 hits  | 0 R)

  Egypte antique et Afrique noire: une parenté méconnue et occultée
( | 25.05.2008 | 39872 hits  | 0 R)

  OBSTACLES AU DIALOGUE NORD-SUD par Chinua ACHEBE
( | 25.05.2008 | 39845 hits  | 0 R)

  Le CLAN: formation traditionelle des Jeunes pendant la Colonisation
( | 16.05.2008 | 39045 hits  | 0 R)

  Histoire de la Musique Sawa
( | 16.05.2008 | 39199 hits  | 1 R)

  Patrice Ndedi Penda: Comment combattre la malédiction coloniale
( | 16.05.2008 | 40258 hits  | 0 R)

  CAMEROUN DU PROTECTORAT VERS LA DEMOCRATIE 1884 - 1992
( | 04.05.2008 | 37480 hits  | 0 R)

  Celestin Monga: Lettre ouverte à Lapiro (Lambo Pierre Roger)
( | 01.05.2008 | 29849 hits  | 0 R)

  Hommage de PeupleSawa à Aimé Césaire : le dernier des Mohicans s’en est allé
( | 18.04.2008 | 33081 hits  | 0 R)

  L´hommage d´Edouard Glissant à Aimé Césaire
( | 18.04.2008 | 26586 hits  | 0 R)

  Cameroun : Proposition pour un débat politique national du Monsieur Ngouo Woungly-Massaga alias Commandant Kissamba
( | 14.04.2008 | 27128 hits  | 0 R)

  Aimé CÉSAIRE (25 juin 1913 - jeudi 17 avril 2008)
( | 12.04.2008 | 32645 hits  | 0 R)



   0 |  1 |  2 |  3 |  4 |  5 |  6 |  7 |  8 |  9 |  10 |  11 |  12 |  13 |  14 |  15 |      ... >|



Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks