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20.08.2006

TRAGEDIE DU LAC NYOS - 20 ANS APRES : NE PAS OUBLIER 

Le 21 aout 1986, à 21h30, le Lac Nyos dégageait du gaz carbonique et causait la mort de 1746 personnes et de 4 000 têtes de bétail. C’est l’une des plus grandes catastrophes naturelles du Cameroun. 


Il y a exactement 20 ans, le lac Lwi, devenu populaire sous le nom de lac Nyos (Nyos étant le nom du village qui abrite ce lac), a fait jaillir de ses profondeurs un gaz particulièrement toxique : du gaz carbonique. Une puissante explosion dont l’effet s’est étendu sur un rayon de 10 km. Pendant près de trois heures, en cette nuit d’enfer, le gaz mortel a décimé tous les être vivants sur son passage. Exceptées les plantes. Le gaz carbonique s’est élévé jusqu’à une altitude de 120 mètres au-dessus du niveau de l’eau du lac, avant de s’abattre sur les villageois et leurs animaux. De source officielle, l’on retient que 1746 personnes ont perdu la vie dans cette catastrophe naturelle. Ainsi que 3952 bœufs et vaches, 337 moutons 552 chèvres et 3404 volailles. Parmi les victimes, des fonctionnaires en vacance et leurs enfants. C’est le cas d’un commissaire de police en service à Bonanjo, à Douala, qui y avait péri avec trois de ses enfants et sa belle-mère. Nyos et trois autres villages avaient été directement touchés par la tragédie. il s’agit de Subum, Cham et Fang qui ont vu leurs habitants périr en même temps que la quasi-totalité de la population de Nyos. 4434 survivants ont pu être recensés et évacués loin de la zone sinistrée. La plupart des survivants étaient des enfants. Il faut souligner que les survivants ont bénéficié des premiers secours et d’un soutien inestimable des missionnaires catholiques de la région de Wum.


Origine controversée


C’est grâce à ces missionnaires que l’information a rapidement circulé au pays et à l’étranger. Ce qui a permis de mobiliser, dans les meilleurs délais, l’aide de la communauté nationale et internationale. La solidarité s’est exprimée aussi bien par les messages de condoléances que par l’expédition d’aides diverses en provenance des quatre coins de la planète. Des tonnes de médicaments, des milliers de couvertures, des centaines de lits de camps, de tentes, d’équipements divers, de l’argent, des vivres vont affluer. Ainsi que des experts, des médecins, des infirmiers, etc. Un comité national de réception et de gestion des secours d’urgence avait été créé à cette occasion. Les rescapés ont été recasés par la suite dans des camps construits à Buabua, Ipalim, Yem Ngeh, Esu, Ukpwah Waindo, Kimbi I, Kimbi II, Kumfutu I, Kumfutu II. 432 maisons furent baties pour accueillir dans les neuf sites 1870 personnes déplacées.


On se rappelle également que, sous l’égide de l’Unesco, une conférence internationale scientifique allait se tenir à Yaoundé du 16 au 21 mars 1987. Dans le but de rechercher l’origine et les causes de la catastrophe. Le débat scientifique sera houleux et va nourrir la controverse. Toutefois, la thèse vulcanologique défendue par le célèbre vulcanologue français, Haroum Tazieff, de regrettée mémoire (il est décédé le 2 février 1998) avait été battue en brèche par son confrère camerounais, le Pr. Félix Tchoua. Pour ce dernier, l’explosion survenue au lac Nyos provenait de la saturation des eaux en gaz carbonique. : “ Aucun indice de terrain ne permettait de penser qu’il s’agissait d’une éruption volcanique. Une force mécanique externe aurait perturbé l’équilibre physico-chimique des eaux du lac. Nous pensons à des ébouliments des berges du cratère qui, pénètrant dans le lac, ont créé des zones de dépression, zones de moindre résistance… ”, avait soutenu le Pr. Tchoua pour expliquer l’idée d’un facteur déclencheur de l’explosion. La pertinence du débat scientifique autour de la nature, de l’origine du gaz et de la cause de l’explosion ne résoud pourtant pas le problème. Le mystère reste entier sur ce qui s’est réellement passé cette nuit-là et a provoqué l’horreur. Une mauvaise coïncidence est que les faits se soient produits quelques jours seulement avant la visite historique qu’effectuait au Cameroun l’ex-premier ministre israélien Shimon Perès. L’équipe médicale israélienne fut l’une des premières à porter secours aux sinistrés. Mais, on ne peut rien en déduire ! Un concours de circonstances ne saurait éveiller des soupçons malveillants lors d’un grand moment de la diplomatie entre deux pays. La visite de Shimon Perès à Yaoundé marquait la reprise des relations diplomatiques suspendues avec Israël, en octobre 1973, à la suite de la guerre israëlo-arabe. D’autres thèses et hypothèses qui alimentent la rumeur sur l’explosion de Nyos ne font qu’épaissir l’une des grandes énigmes de l’histoire des catastrophes naturelles au Cameroun.


Monoun - Nyos :
“lacs assassins”

La tragédie du Lac Nyos fut si grave que Paul Biya décrèta une journée de deuil national quelques jours après la catastrophe. Il faut pourtant rappeler que ce n’est pas le premier événement malheureux du genre survenu au Cameroun. Notre pays a été frappé le 15 aout 1984 par la catastrophe du Lac Monoun, dans la province de l’Ouest. Précisément à Njindoum, dans le département du Noun. Une émanation de gaz carbonique avait causé la mort de 37 personnes. Le gouvernement a entrepris de mettre en eouvre un projet de dégazage des deux lacs assassins au moyen d’un système de tuyaux capables d’extraire le gaz carbonique du fond de chacun des lacs. Dès le début des années 1990, la méthode a été testée au Lac Monoun et au lac Nyos. Du 24 mars au 8 avril 1992, des essais effectués au lac Monoun se sont revélés positifs. L’essai du dégazage a été également effectué au lac Nyos du 17 février au 25 mars 1995, avec succès. Ces essais visaient déjà à démontrer la faisabilité d’un processus opérationnel aboutissant à décharger ces lacs de leur partie dangereuse. C’est à partir des profondeurs que vient le gaz mortel. Le lac Nyos est profond de 208 m et s’étend sur près de 250 ha. Il contient un volume d’eau de 132 millions de m3 et sa teneur en gaz carbonique est estimée à 300 millions de m3. Le lac Monoun est d’une profondeur de 100 m et contient 10 millions de m3 de gaz carbonique. Des études ont montré que ces deux lacs se chargent d’année en année en gaz carbonique et constituent par conséquent des dangers potentiels. D’où l’urgence de purger en permanence ces lacs par une action de dégazage. Avec des instruments fiables et appropriés. Tant au niveau de la profondeur limnique qu’à l’air libre.

En avril dernier, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation s’est rendu au lac Monoun pour superviser le renforcement du dispositif de dégazage. En fait, deux nouvelles colonnes de dégazage ont été installées sur le lac Monoun qui en compte désormais trois. Installée en 2003, la première colonne a déjà permis d’évacuer quelques 7 millions de m3 de gaz carbonique.

Selon les prévisions, les deux nouvelles colonnes fonctionnelles depuis quatre mois au lac Monoun devraient permettre d’accélérer le rythme de purge du gaz carbonique. De manière à débarrasser le lac d’un peu plus de millions de m3 qu’au cours des trois dernières années. Concrètement, trois jets d’eau de 8m purgent en permanence le lac de son gaz carbonique. Le lac Nyos, à l’image du lac Monoun, pourrait également se voir doté au cours de l’année de deux colonnes. Pour le même objectif. Coûteuse, l’opération de sécurisation des lacs de la mort bénéficie du soutien de Coopération française. Le souvenir douloureux de l’émanation du gaz carbonique au lac Nyos est resté gravé dans les mémoires. Sans doute, pour le nombre élevé des victimes. Mais aussi, pour l’épais voile de mystère qui recouvre la vérité sur la cause de l’émission du gaz carbonique qui a endeuillé plusieurs centaines de familles de façon directe et toute une nation.

Nouvelle Expression
Edmond Kamguia K.
Publié le 20-08-2006 

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L´effet d´une bombe


Le lac Nyos est devenu tristement célèbre le 21 août 1986 à la suite de l´éruption massive et brutale de gaz toxiques ayant provoqué la mort par asphyxie d´au moins 1746 personnes. Deux ans ( 15 aout 1984) auparavant, des émissions comparables, en provenance des profondeurs du lac Monoun, avaient causé la mort de 37 personnes. cette catastrophe est l´une des plus grandes jamais connues dans le monde par asphyxie d´etres humains.

La nuit fatidique du 21 août 1986, les eaux profondes du lac atteignirent leur point de saturation de dioxyde de carbone et sans avertissement, un brusque mouvement de terrain dû à l´activité sismique, volcanique ou quelque chose de semblablement violent, provoqua une éruption violente et écumeuse de l´eau carbonatée qui a monté jusqu´à 120 mètres dans le ciel.

Les eaux du lac tournèrent au rouge lorsque des particules de fer furent crachées à la surface par l´agitation. Environ 100 millions de mètres cubes de gaz émergèrent du lac au moment de l´explosion, balayant rapidement les vallées entourant le lac Nyos pour redescendre suffoquer et empoisonner les habitants en-dessous.

La mort survint très rapidement. Un des survivants a déclaré : "Nous avons entendu un bruit, juste comme un coup de feu." ; Il a immédiatement jeté un coup d´oeil à ses deux jeunes filles, elles étaient déjà mortes dans leurs lits. Un total de 1746 personnes ont péri, selon le bilan officiel de l´accident. Le nuage mortel a couvert une aire de jusqu´à 8 kilomètres autour du lac, tuant tous les troupeaux se trouvant dans la zone.

Les 845 survivants souffrirent des poumons (oedème) et des yeux (conjonctivite). Il est maintenant possible de se prémunir contre de telles catastrophes en pompant régulièrement les eaux profondes du lac pour libérer les gaz jusqu´en surface.

Les Raisons du drame

Après maintes hésitations, les chercheurs pensent aujourd’hui que cette recharge permanente en gaz carbonique pourrait être liée à un phénomène tectonique. Le Mont Cameroun est toujours en activité et se trouve sur la faille géologique sur laquelle les continents d’Amérique du Sud et d’Afrique se sont séparés il y a des millions d’années. Les lacs de Nyos et Monoun datent de cette époque.

L´explosion des lacs Nyos et Monoun est donc liée à cela, il sont en quelque sorte des bombes ambulantes capables si ils ne sont pas canalisés de se déverser a tout moment.c´est une menace naturelle.

En termes savants,et après une controverse scientifique animée quant à l´origine du gaz mortel, principalement du CO2, une hypothèse a été émise. Elle considère l´accumulation progressive d´importantes quantités de gaz dissous dans les couches profondes et stables du lac. Sous l´action d´un facteur externe comme un séisme, ou bien des variations importantes de la densité, voire des précipitations abondantes, la stabilité du système est rompue. L´inversion des eaux profondes avec les eaux de surface et la dépressurisation des couches saturées en CO2 provoque l´émission massive des gaz contenus dans ces dernières.

il s´agit donc d´un phénomène liée à la tectonique de plaques ... car il faut savoir que les lacs se rechargent naturellement en permanence. cette recharge permanente en gaz pourrait être liée à un phénomène tectonique de grande ampleur dans la chaîne des volcans du Cameroun. Toujours en activité, le Mont Cameroun se trouve sur la faille géologique sur laquelle les continents d´Amérique du Sud et d´Afrique se sont séparés il y a des millions d´années. Ses dernières éruptions se sont produites en 1982, 1999 et 2000.

Prévenir par le dégazage

Après des tentatives infructueuses en 1995, le dégazage du lac Nyos est opérationnel depuis le 30 janvier 2001. Cette opération
est pilotée par un collège de scientifiques, ingénieurs et techniciens américains, français, japonais et camerounais. Le dispositif d´extraction est constitué d´une plate- forme reliée à des tuyaux enfouis à plus de 203 mètres sous le lac. Le principe consiste à extraire puis à rejeter dans l´atmosphère -- à 50 mètres d´altitude -- de l´eau chargée de gaz carbonique, pompée à plus de 200 mètres sous le lac. Les chercheurs ont estimé à 300 millions de mètres cubes la quantité de gaz carbonique accumulée sous le lac. Une véritable bombe à retardement que les spécialistes projettent de désamorcer dans au moins 5 ans a compter de la date de dégazage. Les 30.000 riverains du lac, déplacés depuis 1986, devraient donc attendre encore ces années avant d´envisager le retour sur leurs terres réputées fertiles.


Les opérations de dégazage du lac Monoun quant à elles, situé à Foumbot ont commencé le 13 février 2003. Une équipe de chercheurs français, américains, japonais et camerounais doivent débarrasser ce lac des 100 millions de m3 de gaz carbonique qu´il contient à l´aide de trois colonnes, des longs tubes enfoncés dans le lac.

Selon ces chercheurs, le taux de saturation en gaz carbonique du lac Monoun est de 97%, ce qui signifie qu´il peut exploser à tout moment et faire de nombreuses victimes dans cette région très peuplée. L´opération de dégazage du lac Monoun se fera en trois ans ( jusqu a 2006) et coûtera près d´un milliard de francs CFA (1,5 million d´euros).

bonaberi.com
 

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