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15.09.2006
UPC: Union des Populations du Cameroun
Notes de PPS:
Quelque soit la nature défigurée de l´UPC aujourd´hui, nous devons retenir ce concept, qui reste la plus puissante, ingénieuse formulation de ce que le Cameroun est. Une UNION de toutes les POPULATIONS (petits Royaumes dans l´Etat) de cette région d´Afrique que la Suprématie Blanche à dénommé CAMEROUN. On ne peut pas se voiler les yeux; les royaumes existent et doivent s´organiser à ce niveau, puis venir ensemble sous forme de FEDERATION pour lutter contre cette domination qui dure depuis 500 ans. L´assemblage forcé des ethnies sous le pouvoir colonial n´a donné que des méfiances et trahisons. Les révolutions ne réussissent pas parcequ´il n´ y a pas une confiance aveugle entre les ethnies (les Populations). Que les sous-ensembles, qui partagent soit une même langue, soit des mêmes coutumes s´organisent, dans l´esprit de Douala Manga Bell qui a compris (avant Um Nyobe) la necessité de s´unir, collaborer avec les autres ethnies pour venir à bout du VRAI problème: la Suprématie Blanche. Si ce problème n´est pas résolu, aucun autre ne le sera. Nous le savons tous, mais on prefère se voiler les yeux. Les slogans comme "La France Out" ne servent pas à grand chose. Hier s´était "Germans Out", au Congo s´était "Belges Out" et ainsi de suite. Quand identifierons-nous sans équivoque l´ennemi? Pour ceux qui ne le savent pas encore, La Suprématie est aussi appelée le RACISME.
La commémmoration de nos Martyrs dans des endroits locaux tels que Ebolowa, Eséka, La salle de fête à Douala, ne suffit plus. Il faut utiliser les moyens de médiatisation modernes. Une poignée de gens se réunit sous un hangard pour écouter un discours historique de Um Nyobe l´ONU. Cette manière de s´accaparer le patrimoine national est vieux et rétrograde.
J´ai toujours entendu les gens se vanter d´avoir les discours et écrits du Mpondol. Mais quand on leur demande de mettre cela à la disposition du grand monde, ils refusent, sous pretexte que c´est secret. Il a fallut qu´un jeune homme (aujourd´hui il est devenu une icône: Achille Mbembe) pour que nous puissions lire ce que les Nationalistes ont écrits. Quel a été mon étonnement de voir qu´à l´époque les gens montraient plus de courage qu´aujourd´hui. Quelle regression. Notre passé regorgent des histoires des vaillants combattants, héros de la Résistance. Nous ne sommes pas tous des poltrons.
On peut écouter les discours de Marcus Garvey ou Mualimu Malcom X sur le Net. Il faut que les cellules de la Communication des groupement progressistes comme l´UPC, s´occupent professionnellement de la dissémination des discours et écrits de nos héros (Douala Manga Bell, le héros avant la Grande Guerre; Mpondol Um Nyobe, le héros après la Grande Guerre).
Peuplesawa a crée un espace sur le Net pour ces deux Grands. Ces Sites peuvent être utilisés comme base de départ.
Le Site de Tet´Ekombo, le Site de Douala Manga Bell.
Le Site du Mpondol, le Site de Ruben Um Nyobe.
Nous demandons une fois de plus aux Progressistes de nous envoyer les documents (Audios, Videos, Textes) directement sur les coordonnées mentionnées sur la rubrique CONTACT. Yetna Leba
“La grande préoccupation de Ruben Um Nyobè et ses camarades, à savoir l’indépendance et la réunification du Cameroun, reste la même”, a lancé un militant de l’Upc, pour justifier la poursuite du combat.
Sur cette même question d’indépendance du Cameroun, Abel Eyinga, le Président de La Nationale pense que “ on nous a servi une coquille vide en lieu et place d’une indépendance pour laquelle de valeureux fils de ce pays ont payé de leur sang. Le Cameroun, dans un contexte insipide a hérité des “ ministrons ” et des “ présidentiallons ” acquis à la cause du colonisateur. ”
Il pense que le problème de la libération du peuple camerounais s’impose. Seulement, soutiennent les militants de l’Upc, “ il faut que le peuple sache quelles sont ses missions. ”
Il a été reconnu que le combat tel que mené par les “ patriotes ” avant et après l’indépendance ne peut plus se passer de la même manière. Selon les personnes présentes à cet anniversaire, “ il faut poursuivre les grandes lignes de ce combat qui sont l’élévation du standard de vie des citoyens.
Les Camerounais vivent dans une pauvreté indescriptible.”
Mettre la France out
Pour sortir le Cameroun de cette situation, il est question “ que la France cesse de nommer les présidents et les ministres au Cameroun. Ahidjo a été placé à la tête de l’Etat en 1958. Il y est resté jusqu’en 1982. Ses amis ne voulant plus de lui, lui ont dit le 29 octobre 1982, alors qu’il est parti leur rendre compte de la gestion de leur boutique qu’est le Cameroun, qu’il fallait céder la place à Paul Biya. On a prétexté qu’il était malade.” En réponse à un conseiller municipal, militant du Rdpc, qui a prétendu que l’actuel président de la République a été élu à plusieurs reprises.
Abel Eyinga rétorque que : “ les Camerounais n’ont jamais voulu de Paul Biya. Après qu’il ait été installé au pouvoir, il organise les élections de maintien. ” S’agissant de la corruption, le président de La Nationale, avec un sourire persifleur pense que : “la corruption et l’enrichissement illicite sont introduits au Cameroun par Paul Biya. Avec un tel chef de l’Etat, les choses ne peuvent pas marcher. ”
Pour Mme veuve Marthe Moumié, le tribalisme introduit et encouragé par les dirigeants est un grand frein pour la construction d’une nation. En somme, les Upecistes regrettent le fait que “ les Français en se servant de leurs pions placés à la tête du Cameroun ont entrepris de combattre la conscience nationale. Il fallait ainsi freiner l’enseignement, détruire l’histoire du pays et celle de ses martyrs et installer le tribalisme dans un climat de pauvreté ambiante. Le comble ici est qu’on ne permet pas aux citoyens de penser.”
“ Um Nyobè n’est la propriété ni d’une région, ni d’un parti politique. Je ne demande pas la permission à un tiers pour parler de lui. C’est mon maître. Je le vénère.
” Pour donner à cette cérémonie tout son sens, elle a pris fin, avec l’audition de l’extrait du premier discours de Um Nyobè aux Nations Unies le 17 décembre 1952.
Une autre cérémonie du souvenir des martyrs est programmé demain samedi, 16 septembre à Eséka. Mack Kit et ses camarades se proposent d’aller s’incliner sur la tombe du Mpodol.
Par Sandeau Nlomtiti envoyé spécial à Ebolowa
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