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20.03.2007
La première édition des marmites d’or se prépare.
Les grands moments de l’art culinaire camerounais ont lieu le 7 avril prochain. La cuisine camerounaise se festoie à travers les marmites d’or. En prélude à cette fête, une conférence de presse s’est déroulée hier, jeudi 29 mars, dans les locaux de la délégation provinciale du Tourisme pour le Littoral à Douala, dès 16h30. Les marmites d’or sont un concept créé le 28 juillet 2004 par l’Association pour le développement et la promotion de la cuisine camerounaise (Adpc).
Comment est né le concept ? Bénijour Tchuingwa, président du comité d’organisation, retrace l’itinéraire. “ En février 1992, je crée Exorama à Paris (une association des restaurateurs d’ailleurs), pour récompenser les cuisines exotiques. En ce moment, je fais la critique des restaurants français. Je remets donc des distinctions aux restaurateurs asiatiques, des Amériques, des Caraïbes et d’Afrique. Ainsi, je promeus plus de 14.000 restaurateurs d’ailleurs, dont le nombre dépasse les restaurants français. En 2000, je veux faire la même chose au Cameroun. Je crée d’abord le Crespac et ensuite l’Adpc en 2004. ”
Les marmites d’or offrent 10 trophées. Ils sont relatifs à l’accueil, la créativité et le respect culinaire, la promotion du savoir-faire des nouveaux cuisiniers, la promotion des jeunes hôteliers, la cuisine et le rapport prix-ambiance, le meilleur parcours professionnel dans la restauration, le meilleur parcours dans l’hôtellerie, le meilleur buffet, la meilleure carte menu et la meilleure carte de vin. Depuis le 1er janvier 2006, un jury travaille pour sélectionner les nominés. Des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, des esthètes (habitués de restaurants), des nutritionnistes, trois critiques gastronomiques et quelques personnes ressources par province constituent le jury. Cinquante nominés sont sélectionnés parmi les hôtels et restaurants du Cameroun qui se sont démarqués. “ Les lauréats seront sélectionnés parmi ceux qui auront de meilleures notes ”, explique Bénijour Tchuingwa.
A une semaine de l’évènement, le promoteur des marmites d’or, Bénijour Tchuingwa, se dit confiant et prêt à consigner les archétypes de la cuisine camerounaise dans l’histoire. “ Même si je dois consentir d’énormes sacrifices ”, confie-t-il.
Par Abdoulaye NGOUH (Stagiaire) Le 30-03-2007
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Cuisine : Les gastronomes préparent leur couvert
L’édition 2007 de "La nuit des restaurateurs" est en train de mijoter. Eric Vincent Fomo (Stagiaire)
Les restaurateurs camerounais sont fermement engagés dans la promotion et la création d’un label sur les sucs et saveurs de la cuisine camerounaise. C’est dans ce sens que la quatrième édition de "La nuit des restaurateurs" se prépare activement du côté de la Chaîne des restaurateurs pour le patrimoine de la cuisine camerounaise (Crespac), principal initiateur de ce concept qui promeut l’art culinaire local, et qui a vu le jour en 2001. Une conférence de presse a ainsi eu lieu hier, mardi 3 avril 2007, au restaurant l’Agora à Yaoundé, pour faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs de cet événement, et préciser quelles seront les innovations de cette année.
"Nous prévoyons cette année, outre la soirée proprement dite du 18 mai 2007 au Palais des congrès de Yaoundé, des ateliers, des séminaires, des sessions de formation des personnels restaurateurs, ainsi qu’une compétition des restaurateurs pour proposer des mets camerounais où les meilleurs seront primés, etc.", a annoncé Marie Thérèse Atedzoé, la présidente du Crespac, par ailleursgérante du restaurant l’Agora. Devant des journalistes de la presse nationale et quelques gérants de restaurants basés à Yaoundé, Marie Thérèse Atedzoé a expliqué que l’association dont elle a la charge veut donner un coup d’accélérateur à l’événement que constitue "La nuit des restaurateurs", en innovant dans un certain nombre de choses. Ainsi, le Crespac prévoit également des journées gastronomiques de quatre jours (du 12 au 16 mai) à l’esplanade du restaurant l’Agora.
Ndomba Au cours de ces journées présentées sous le thème "Petit marché du terroir", le public aura principalement droit à des projections sur écrans géants des différents modes de préparation et de cuisson des mets locaux tels que le Ndolè, le Ndomba de poisson etc. "L’objectif de cette promotion est d’amener les gens à consommer camerounais", indique Marie Thérèse Atedzoé. Selon les organisateurs, les prix pratiqués seront "promotionnels" à cette occasion. Soit 1000 Fcfa pour les repas, et 500 Fcfa pour la boisson. Pour cette année, le Crespac a reçu, comme les années antérieures, l’appui du ministère du Tourisme. "Il nous a promis d’appuyer notre association par des séminaires, et la sensibilisation des autres ministères", déclare Marie Thérèse Atedzoé.
Le Crespac a aussi reçu le soutien des ministères du Commerce et des Enseignements secondaires (Minesec). "Tous ces appuis doivent nous permettre de mieux nous vendre à l’extérieur", ajoute t-elle. Un contrat a d’ailleurs été signé entre le Crespac et le Minesec pour la formation, plus tard, des jeunes à l’hôtellerie. Après avoir connu quelques difficultés lors de ses débuts du fait du manque de finances, le Crespac entend donc "passer à la vitesse supérieure", de l’expression des promoteurs, pour faire la promotion et des mets camerounais, et mieux vendre la destination touristique camerounaise. A cet effet, les douze restaurants regroupés au sein de l’association vont devoir se resserrer les coudes pour que la cuisine camerounaise soit pleinement vulgarisée.
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