Responsable marketing du Ngondo 2007, il présente les nouvelles orientations du festival. Propos recueillis par M.O.
Quelles sont les raisons pour lesquelles cette année le Ngondo s’est affiché?
Le cru Ngondo 2007 veut se repositionner. Le Ngondo existe depuis 300 ans. Cette année nous voulons en faire une grande manifestation où le sacré sera séparé du profane. Depuis toujours, il y’a eu le mélange entre ces deux entités qui se fondent l’une dans l’autre quand on veut parler du Ngondo dans sa globalité. C’est ainsi qu’il y’a le Nganda Ngondo, qui est en fait le festival du Ngondo qui regroupe toutes les activités festives de cet évènement. L’autre raison de l’affichage du Ngondo, c’est le besoin d’ouverture. Ce festival se veut ouvert à toutes les communautés qui vivent à Douala en particulier et dans le grand Sawa en général. C’est un positionnement qui a pour objectif d’amener la manifestation a être le festival de la ville de Douala et c’est également un engagement plus professionnel vis-à-vis des annonceur avec lesquels nous souhaitons construire une relation pérenne.
Qu’est-ce que ce support de communication a apporté à l’évènement?
Je voudrais d’abord dire que l’affichage est un support noble dans la communication. Il est également un signal fort d’ouverture. Le pré affichage nous a permis de mobiliser plus vite les annonceurs publicitaires et à mieux les impliquer au projet. Ce choix nous a permis d’avoir une écoute attentive et beaucoup d’annonceurs ont réagi spontanément. Et la population est plus réceptive. Il était important d’utiliser l’affichage car pour parler d’égal à égal avec un annonceur il faut utiliser les mêmes canaux que lui. Aujourd’hui, grâce à nos affiches, notamment les Présence plus et les panneaux 4X3m, il y’a du respect dans les échanges avec les annonceurs qui sont déjà près d’une trentaine.