|
|
VIP News |
Décès de Samuel Eboua
|
|
Ancien secrétaire général de la présidence camerounaise au temps d´Ahidjo, l´homme aura marqué l´histoire du pays par une carrière administrative et politique exceptionnelle
|
Le président du Mouvement pour la Démocratie et le Progrès (MDP) s`est éteint mardi soir (14 Novembre 2000) à Douala des suites d`une longue maladie. Hommage à une figure marquante de la politique camerounaise...
C´est une grande figure de la vie politique camerounaise qui s´est éteinte mardi soir à la polyclinique Muna de Douala. Ancien secrétaire général de la présidence camerounaise au temps d´Ahidjo, l´homme aura marqué l´histoire du pays par une carrière administrative et politique exceptionnelle. Samuel Eboua, puisque c´est de lui qu´on parle, un des leaders de l´opposition camerounaise est décédé dans la nuit de mardi à mercredi dans les coups de 20 h 30 à l´âge de 72 ans de suite d´une longue maladie.
Samuel Eboua souffrait depuis le début de l´année. En février dernier, il avait fait l´objet d´une évacuation sanitaire en France. Revenu au Cameroun, il ne s´était jamais remis entièrement du mal qui le minait et qui a finalement eu raison de lui en l´emportant au pays de l´éternel.
Samuel Eboua est né le 3 mars 1928 à Njombé, département du Mungo, dans la province du Littoral. Après l´école primaire, il a fait ses études secondaires entre 1956 et 1958 au lycée Marcel Roby à Saint Germain en Laye et au lycée Buffon à Paris (France) d´où il sort avec un baccalauréat, série sciences expérimentales. En 1959, il entre en classe de Lettres supérieures au lycée Janson-de-Sailly à Paris. L´année suivante, on le retrouve à la Sorbonne où il prépare une licence d´histoire et géographie, puis à l´Institut d´études politiques de Paris et à la Fondation nationale des Sciences politiques. Il obtient une licence libre et une licence d´enseignement d´histoire et géographie en 1963; en 1964, un diplôme d´études supérieures de géographie, un diplôme de l´Institut d´études politiques ainsi que l´admission au cycle supérieur de la Fondation nationale des sciences politiques. Dès son retour au Cameroun, il commence par une carrière de professeur d´histoire et géographie au Lycée Leclerc de Yaoundé en 1964. Quatre ans plus tard il est nommé chargé de mission à la présidence de la République.
Premier président-directeur général de la compagnie nationale aérienne Cameroon Airlines en 1972, il est nommé en 1975 secrétaire général de la présidence de la République. Aux côtés du président Ahidjo (1960-82), il mettra sur pied les principales structures d´exploitation et de gestion du pétrole camerounais, notamment la Société nationale des hydrocarbures (SNH), dont il restera président du conseil d´administration jusqu´à l´accession du président Paul Biya au pouvoir en novembre 1982.
Rentré dans l´opposition, Samuel Eboua avait fondé au début des années 90 l´Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) dont il sera évincé quelques années plus tard par Bello Bouba Maïgari, actuel ministre du Commerce. Samuel Eboua avait alors créé le Mouvement pour la démocratie et le progrès (MDP) mais cette formation politique aura moins de succès et il échouera à l´élection présidentielle de 1992 à laquelle il s´était porté candidat. Sa dernière sortie officielle a été sa candidature à l´élection présidentielle du 12 octobre 1997.
Le Cameroun perd aujourd´hui un de ses plus vaillants fils. Paix à son âme !
|
Manu Dibango - Biographie
Soul et Makossa. Résumée en deux mots, naissait à l`aube des années 70, la "world music". Pour la première fois l`Afrique, sous la forme du makossa camerounais, pointait son nez dans la soul, héritière du jazz et du rythm`n blues....
|
|
RELIGION OU COLONIALISME ? par Ruben UM NYOBE
© Peuples Noirs Peuples Africains no. 10 (1979) 55-65 - La religion doit fixer les premiers regards sur l`administration. C`est surtout par le fait qu`elle impose que peuvent être contenus les esclaves... Nécessaire à tous les hommes elle n`a plus...
|
|
|
|
| |
|
|
|
|
|
|