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La Longue Marche d’un Mouvement révolutionnaire

 
Nos sommes les fiers descendants de ceux de nos ancêtres qui ont résisté à l’esclavage. Nous servons la mémoire de ceux qui à partir de 1884 résistent à la pénétration allemande. Nous nous reconnaissons dans le combat de Samba Paul Martin et Douala M


Il est cependant important de signaler que le 1er mars 1997 qui constitue la date de lancement légal du parti MDI ne marque pas le début de notre Mouvement Révolutionnaire. Notre Mouvement se situe dans la continuité historique de la lutte contre l’oppression qui a commencé dès que les premiers envahisseurs ont mis les pieds sur les côtes de ce qui ne s’appelait pas encore Cameroun. Nos sommes les fiers descendants de ceux de nos ancêtres qui ont résisté à l’esclavage. Nous servons la mémoire de ceux qui à partir de 1884 résistent à la pénétration allemande. Nous nous reconnaissons dans le combat de Samba Paul Martin et Douala Manga Bell qui ont été exécutés en 1914. Nous sommes les héritiers des pères fondateurs qui reprennent le flambeau de la lutte en 1948 en créant l’Union des Populations du Cameroun. Um Nyobe, Felix Moumié nous ont montré le chemin de l’honneur. L’assassinat de Ernest Ouandié en 1970 était l’expression de la fin d’une bataille mais la guerre devait continuer. Nous sommes donc reconnaissants à Osendé Afana, Woungly Massaga, Moukoko priso, Simeon Kuissu, Mac Kit et tous les autres héros qui ont maintenu la pression sur le régime néocolonial légué par le colon français. C’est grâce à leur talent organisationnel que le régime dictatorial d’Ahidjo ne dormait que d’un seul œil jusqu’en 1976.
 
En 1979, une génération de révolutionnaires voit le jour.  Cette génération n’a pratiquement pas connu la colonisation. Elle est trop jeune pour avoir connu directement les pères fondateurs mais elle a été bercé par leurs écrits qui circulaient clandestinement et donc la possession était un crime. Les meilleurs éléments de cette génération s’organisent au sein de 2 structures sur le campus de l’Université de yaoundé. Une des structures est ouverte et légale. Elle s’appelle le Club d’Etudes et de Réflexion sur la Culture Africaine ( CERCA). Le Club fait la promotion des idéaux panafricanistes, organise des conférences et publie un journal, l’Eveil. Dans ce Club qui est présidé par Djeukam Tchameni, on retrouve notamment Sihaka Tsemo, Achille Mbembe, Michel Lobe Ewane… A côté de cette structure légalisée se crée un Cercle clandestin d’études marxistes. Dans cette structure clandestine, les militantes s’initie à la science de la révolution, apprennent les stratégies et tactiques appropriés pour chaque phase de la lutte et prête le serment de mettre leur connaissance au service exclusif des intérêts du Peuple Africain et particulièrement celui qui vit au Cameroun. Les racines du MDI se trouvent dans les deux organisations précitées, lesquelles ne sont elles –mêmes que l’émanation de la lutte historique du Peuple Camerounais pour la liberté et la prospérité.
 
Les membres de ce noyau se disperseront dans le monde entier autour des années 1982 pour poursuivre leurs études en Europe ou en Amérique. A l’Etranger, ils perfectionneront leurs talents révolutionnaires au contact des autres mouvements progressistes africains ( ANC, SWAPO, ZANU, PAC,…) et de la Diaspora africaine ( All African People’s Revolutionnary Party, Nation of Islam, New Black Panthers,…) . Une poignée de ces Révolutionnaires  rentre au bercail en 1985 et dès 1986 met sur pied une organisation clandestine dénommée P2 (Parti Panafricaniste). Le P2 fait savoir clairement que le départ d’Ahidjo n’a rien changé au caractère néocolonial du régime et se met à travailler au sein des masses particulièrement à Douala. Des contacts clandestins sont pris avec les autres organisations clandestines qui opèrent pendant cette période dans des circonstances extrêmement difficiles : L’UPC des Kuissu – MacKit, Moukoko Priso, le FPC de Guérandi et plus tard l’UNDPC de Bello Bouba. Le P2 est décapité en 1988 quand son chef est arrêté par le régime de Biya et mis en prison pour 2 ans. En 1991, les membres du P2 se coalise avec leurs anciens camarades de la clandestinité pour créer CAP Liberté. Le P2 estime en ce moment qu’il est trop tôt pour créer un parti révolutionnaire car la scène politique est trop floue. L’histoire attestera de la justesse d’une telle position. Sous la couverture de CAP liberté, les membres du P2 se mettent à l’avant-garde et font avancer la lutte du Peuple jusqu’à l’interdiction de l’Association et de le départ forcé de son président.

 
Dès 1992, le Mouvement se regroupe en exil et lance le Parti Populaire Panafricaniste (P3) à Ouagadougou.  Le parti est par la suite  légalisé à l’intérieur. En 1996, le Réseau des Organisations de la Société Civile (ROC)est créé aux Etats Unis. Il sera aussi légalisé dans les années 1997. Entretemps, le président Djeukam Tchameni est rentré d’exil . Toutes les organisations créées à l’intérieur et à l’extérieur se fédèrent sous sa houlette et dans le cadre de deux organisations de combat : Le MDI parti politique et le ROC organisation de la société civile. Le MDI a pour but de permettre aux révolutionnaires d’occuper l’espace politique pendant que le ROC nous permet de mobiliser les masses dans le cadre d’associations diverses. C’est ainsi que sous la houlette du ROC se sont créés le Collectif National contre l’Impunité, la Jeune Bourse du Travail, etc… Notre Mouvement montre ainsi qu’il a la capacité de prendre les formes appropriées pour chaque étape et chaque front de la lutte sans perdre son âme.
 
Après sa participation aux législatives de 1997 et à la présidentielle de 2004, le Mouvement aborde aujourd’hui sa dernière ligne droite vers la conquête du Pouvoir. Il se devra comme par le passé de créer les cadres organisationnels nécessaires pour mener le combat sur les différents Fronts. Le FreeKamerun Movement est un cadre idoine pour la mobilisation du potentiel intellectuel et financier des Camerounais de la Diaspora pour soutenir la lutte à l’intérieur. Nous devons  consacrer aujourd’hui l’essentiel de nos energies à la consolidation du FKM qui une fois mis sur pied supportera la consolidation du MDI et de toute l’Opposition Nouvelle à l’intérieur.
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