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Coco Mbassi : Je ne fais pas de la musique de salon .

 
Je suis contente et anxieuse. Contente parce que, j’ai eu plusieurs propositions qui n’ont jamais vraiment marchées. Celle-ci a abouti, et j’en suis heureuse parce que j’ai enfin l’occasion de me produire dans mon pays. Après le temps qui est passé,


10.08.2004 

Propos recueillis par Dorine Ekwè Et Georgette-Laurentine Assiga

La chanteuse parle de sa carrière et de son deuxième album sorti en 2003.

Sept ans après votre spectacle à l’Abbia lors des Rencontres musicales de Yaoundé, vous revenez au Cameroun pour une série de concerts à Yaoundé et Douala les 12,13, 15 et 16 août prochains. Dans quelles dispositions d’esprit vous trouvez-vous ?

Je suis contente et anxieuse. Contente parce que, j’ai eu plusieurs propositions qui n’ont jamais vraiment marchées. Celle-ci a abouti, et j’en suis heureuse parce que j’ai enfin l’occasion de me produire dans mon pays. Après le temps qui est passé, les choses sont différentes, j’ai deux albums, donc plus à donner. Je suis anxieuse parce que, j’aimerais que pour cette première, les choses soient vraiment bien, que le public rentre comblé. J’ai longtemps évolué loin du Cameroun. On connaît mon nom, ma musique, mais on peine à mettre un visage dessus. Je voudrais en profiter pour y remédier.

Vous éprouvez des craintes vis-à-vis du public ?

Non, pas vraiment. Je vais donner le maximum jeudi au palais des Congrès de Yaoundé, et les autres jours de spectacle à Yaoundé et Douala. Lorsque j’ai joué en 1997 lors des Remy, j’ai pu me rendre compte que le public était vraiment exigeant. Il sait exactement ce qu’il attend, et il aimerait que l’artiste le lui donne. C’est normal, il paie pour cela. En 1997, le public faisait des commentaires, était drôle mais souvent aussi, très dur. Je ne dirais pas que je suis totalement rassurée, mais je pense que tout va bien se passer. Je suis chez moi et je reste confiante. Je partagerai la scène avec Annie Anzouer et une jeune guitariste, Karyn Sollo que je ne connais pas vraiment et j’espère que nous serons toutes à la hauteur.

Vous avez souvent évolué dans les chœurs d’artistes de renom. A votre avis, quel est l’élan qu’a pris votre carrière après la sortie, en 2001 de votre tout premier album, "Sépia " ?

Je pense que j’ai évolué, j’effectue beaucoup de tournées en Europe et aux Etats-Unis. L’accueil de l’album a été extraordinaire, il a été vendu à près de 12.000 exemplaires. Il y en a qui vendent bien plus, mais je considère que pour un début, c’était positif. J’ai également eu l’occasion de faire beaucoup de concerts, plus de 60. Mais à cela, il faut aussi ajouter, je ne peux le négliger, l’impulsion qui m’a été donnée grâce au prix Rfi musique du monde dont j’ai été lauréate en 1996. Désormais, je cours un peu partout, je suis plus sollicitée. Je pense que c’est un bon point, et ça prouve que l’album a été bien accueilli.

Contrairement au deuxième album sorti en novembre dernier…

C’est vrai, " Siséa " peine à émerger sur le marché. La distribution n’est pas vraiment ce qu’elle aurait dû être, j’ai eu quelques problèmes avec ma maison de production qui voulait que je lui remette toutes mes "éditions ". Ce qui était impossible. Pour un artiste, c’est la chose la plus sacrée. Alors, la production n’a plus pensé devoir fournir assez d’efforts pour la distribution de l’album. L’album en lui-même n’est pas mal. Contrairement au premier, il est plus joyeux, plus ouvert. Je parle des rencontres de la vie, et de toutes ces mauvaises choses qui donnent des leçons. S’il y avait quelque chose à changer pour que cet album marche, ce serait de me libérer de ma maison de production. Mon mari et moi sommes en train de mettre sur pied notre propre structure de production : " Tropical music ". Lors du spectacle, nous vendrons les Cd à un prix qui permettra à tout le monde de pouvoir se le procurer. La sortie officielle au Cameroun est prévue pour octobre-novembre. Contrairement à ce que les gens pensent, je ne fais pas de la musique de salon, et j’aimerais que tout le monde puisse posséder mes disques.

Quel regard portez- vous sur la musique camerounaise ?

Je préfère de loin la musique d’inspiration traditionnelle au contraire de la musique dansante qui a, elle aussi, son rôle dans la société. Cependant, je trouve que les artistes en font un peu trop, la limite ne doit pas être là. A un moment, nos aînés étaient des figures emblématiques de la musique africaine, ils donnaient l’exemple, montraient le chemin aux autres artistes du continent. Je pense que c’est important que nous nous attelions à faire revivre ses beaux jours à notre musique, ne pas oublier d’où nous venons, la culture de nos régions. Personnellement, je ne fais pas de la musique traditionnelle pure, mais selon les morceaux, j’essaie toujours de faire un clin d’œil à la musique traditionnelle locale grâce aux langues ou aux mélanges musicaux.

Comment vous lancez-vous dans la musique ?

Avant les représentations, dans les salles de cinéma de Yaoundé, je dansais, j’aimais bien. Mes parents non. En plus de cela, j’écoutais beaucoup de musique. Mon père qui était professeur d’université avait du mal à accepter que je puisse faire carrière dans ce domaine. A la fin, le désir était tellement fort que, pour que tout le monde soit satisfait, j’ai eu un diplôme de langues et je me suis lancée dans la chanson. Mes premiers pas, je les ai faits avec Toto Guillaume. J’ai également fait des chœurs pendant de longues années avec des artistes comme Demis Roussos, Nino Ferrer, Sixun, Salif Keita, Manu Dibango, Ray Lema, Jocelyne Beroard, ... avant d’être élue lauréate du concours Rfi musiques du monde en 1996. Après, j’ai enchaîné ma carrière solo.
 

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