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VIP News |
Coco Mbassi revient au terroir
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Douala attend donc Coco Mbassi. Devenue une grande dame grâce à un premier album. Paru en 2001 chez " Night and Day ", " Sépia " a doucement conquis un certain public. Doucement parce que les 14 titres de l’enregistrement s’écoulent de la même manièr
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13.08.2004
Ce week-end, Douala attend avec impatience la chanteuse aux grands chœurs.
Douala attend donc Coco Mbassi. Devenue une grande dame grâce à un premier album. Paru en 2001 chez " Night and Day ", " Sépia " a doucement conquis un certain public. Doucement parce que les 14 titres de l’enregistrement s’écoulent de la même manière. Bien accueilli par la critique en Europe, des coupures de presse en témoignent, et reçu avec chaleur au pays natal, " Sépia " était le fruit de l’expérience et des souvenirs d’une jeune femme partie du Cameroun. Laissant derrière elle, le village de Dibombari, près de Douala, et Yaoundé, la capitale, qui l’a vue grandir. Mbassi Manga, de son vrai nom, s’est rendue en France pour apprendre à mieux chanter qu’elle ne le faisait déjà. Prenant des cours ici, chantant dans une chorale prestigieuse là, avant de soutenir des grands noms en studio ou sur scène.
Les choristes ne s’émancipent pas toujours. Coco Mbassi, si. La voix est son instrument de prédilection et elle voudrait s’en servir pour raconter au monde comment les femmes chantent à Dibombari pendant qu’elle prient, pendant qu’elles confectionnent des miondos, pendant qu’elles célèbrent une naissance ou font leurs adieux à celui qui a rendu l’âme. C’est une bonne idée. Tout le monde est unanime pour dire qu’elle a une belle voix mais les maisons de disque voudraient qu’elles fassent des chansons " vendables ". Alors, Coco attend quelques années. C’est finalement en Allemagne qu’elle trouve une maison de disque qui signe " Sépia " en licence. L’artiste se produit en réalité elle-même, aidée de quelques proches. Ça marche et on se souvient alors du prix découvertes Rfi 1996 remportée par la chanteuse. De bon augure et la suite ne démentira pas le talent de la chanteuse.
Chez Coco Mbassi, c’est assurément la voix qui donne le la. Aux violon, contrebasse et autres piano de suivre. Pour produire des mélodies attachantes et une musique délicate que l’on écoute comme d’autres boivent du petit-lait. " Muka Mwam ", " Muto ", " A Sawo ", " Oa Nde ", " Stabat " racontent en langue douala les histoires simples de la vie qui se déroulent autour de la famille, l’amour, ou de la spiritualité. Coco Mbassi croit en Dieu et on peut même penser que son répertoire est une louange que la " créatrice " porte très haut avec mélancolie et recueillement. Produit d’influences diverses, madame peut avec bonheur tendre la main à des sonorités plus chaudes parce que latinos. Une tendance que l’on retrouve encore dans le deuxième album, " Sisea " que l’on ne demande qu’à découvrir. En proposant au monde ce qui vient d’ici sans rejeter ce qui vient d’ailleurs et surtout sans dénaturer son héritage et sa richesse, Coco Mbassi a gagné sa place auprès des Sally Nyolo, Annie-Flore Batchiellilys, Rokia Traoré ou Souad Massi. La nouvelle génération de chanteuses africaines qui ont trouvé la note juste dans la cacophonie de la " mondialisation musicale ".
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