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Spectacles :Le délire avec Coco Mbassi

 
Dès 19h, il est à l’entrée du Centre culturel Blaise Cendrars ce 3 décembre 2004. Alors que le spectacle de Coco Mbassi est prévu pour 20h30, ce fan est impatient de voir les choses commencer.


07.12.2004

Elle a elle-même organisé ses 2 spectacles à Douala, le week-end dernier. Et n’a pas regretté l’initiative, car le public le lui a bien rendu.

Dès 19h, il est à l’entrée du Centre culturel Blaise Cendrars ce 3 décembre 2004. Alors que le spectacle de Coco Mbassi est prévu pour 20h30, ce fan est impatient de voir les choses commencer. Dès que les portes de la salle des spectacles s’ouvrent peu avant 20h, Stéphane Tchakam se rue dans la salle. Bien campé dans son siège, il attend. Habillé de l’étoffe Ndop cousue en débardeur sur une chemise et un pantalon, la tête enveloppée dans un de ces chapeaux tissés agrémentés d’oreilles de chien battu descendant jusqu’à la taille, il attend, un sac contenant des percussions à côté de lui, ainsi qu’un bouquet de fleurs naturelles écarlates.
Croyante, Coco Mbassi, dans ses chansons, place Dieu au-dessus de tout. Cette fois-ci elle ne peut mieux débuter son concert qu’en le louant. Avec la présence rassurante, dans l’orchestre, de son partenaire dans la vie, les studios et la scène, Serge Ngando Mpondo, son époux. Majestueuse, la star scintille dans la jupe de satin (qui descend en corolle jusqu’à ses chevilles) et le corsage or de la même étoffe. Stéphane Tchakam n’attend pas que le spectacle soit vraiment sur les rails pour accompagner l’artiste. Il peut enfin satisfaire son impatience. En quelques minutes, les spectateurs doivent s’habituer, en même temps qu’à la prestation de Coco Mbassi, à la sienne aussi. Parce que le concert se joue sur la scène et dans l’assistance. Entre Coco Mbassi et celui qui semble être son plus grand fan de la soirée. On est parti pour deux heures de délire total.
“ On dit souvent que je joue des chansons mélancoliques. Est-ce vrai ? ” A la question de Coco Mbassi, l’assistance ne peut que répondre par la négative. A preuve, la chanteuse n’a fait, jusqu’ici, que distiller de la joie. Mais cette fois, elle se fait vraiment mélancolique. Il y a de quoi. La Petite-fille s’adresse à sa grand-mère décédée. Pour ceux qui ne comprennent pas le duala (sa langue de prédilection), elle résume la chanson : “ qui pourra me rendre ces années que je n’ai pas passées avec elle ”. Pour cette conversation, l’orchestre est viré du plateau. Il ne

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reste que les notes du piano auxquelles s’accouple la voix chaude de Coco.

Un moment d’intimité que même le chanteur noyé dans le public respecte. Mais la tentation est si forte qu’à la fin, Stéphane Tchakam s’y met. Castagnettes et baguettes à l’appui, il a aussi son orchestre.
Avec Sisea, on repart au quart de tour. Stéphane est au chant avant même que Coco Mbassi n’entonne la chanson. Deux titres plus tard, “ il chante toujours ”, constate Coco, surprise par ce spectateur qui connaît tous ses titres jusqu’à la moindre parole. Une complicité avec la chanteuse s’installe alors ; elle laisse Stéphane entrer dans son spectacle, commençant une phrase pour le laisser la finir. Notre chanteur d’un soir n’en demande pas mieux ; il s’en donne alors à cœur joie, appelle un correspondant à partir de son portable et lui fait écouter le concert quelques minutes. Les autres spectateurs ne se laissent pas faire, eux qui reprennent les chœurs à tue-tête.
Encore 3 tires. Stéphane a encore du répondant. Sérieux comme un choriste à l’église, il chante toujours. Même quand Coco Mbassi chante en pongo (une autre langue du Littoral), il connaît les paroles. Kumba, il est toujours d’attaque. “ Ma carrière est finie là ! ”, s’exclame Coco Mbassi. En effet, c’est à croire qu’il a révisé l’album Sisea comme des écoliers leurs résumés. “Quand j’écoute la musique, je prends les notes des paroles telles que je les entends. C’est comme cela que je connais les paroles des chansons ”.
Quand Ndum sonne la fin du spectacle, on se rend compte que le temps est bien vite passé. A contre-cœur, Stéphane Tchakam range castagnettes et baguettes. Le joli bouquet de fleurs, il l’a remis à Coco Mbassi. Satisfait, il peut s’en aller. Le dimanche 5 décembre, sans Stéphane Tchakam pour en rajouter au spectacle, la fête est tout aussi belle. “ Qui ne tente rien n’échoue jamais, mais ne fait rien ”, disait Coco Mbassi lors de sa conférence de presse à Douala en milieu de semaine écoulée. Elle a tenté et a bien réussi. Dans une ville où le public est souvent bien snob, elle réussit à amener certains à se trémousser et tous à applaudir à tout rompre. Sereine, elle peut revenir encore l’année prochaine pour le Massao.



Par Danielle Nomba
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