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Histoire : Mai 1955 : Pourquoi ces massacres ? Par Samuel Mack-Kit *

 
Comment la France a violemment réprimé le mouvement nationaliste camerounais.


Comment la France a violemment réprimé le mouvement nationaliste camerounais.

Plus de 50 ans après, le mois de mai 1955, semble avoir été effectivement un tournant historique de la lutte du Peuple kamerunais pour s’approprier de nouveau la direction de son destin.

Le contexte historique de l’époque

Sur le plan national

A la suite de la 3e et dernière audition de Ruben Um Nyobe, les mercredi 24 et Jeudi 25 novembre 1954, la IVe Commission du Conseil de Tutelle de l’ONU, prit la résolution d’envoyer une mission de visite au Kamerun au cours de l’année 1955. Cette mission aurait le pouvoir de procéder sur place à telle ou telle consultation de la population qu’il lui semblerait utile, sur les questions soulevées par Ruben Um Nyobe lors de son audition et en particulier, le problème de la réunification des deux Kamerun.
Au mois d’août 1954, la Jeunesse Démocratique Camerounaise avait été créée. Abel Kingue, son représentant était un des pétitionnaires kamerunais avec Ruben Um Nyobe à cette session de la IVe Commission du Conseil de Tutelle de l’ONU en novembre 1954. Ceci était un des signes de la vitalité du Mouvement Nationaliste Kamerunais.

Sur le plan international

Le colonialisme français est assez malmené. Au mois de juillet 1954, à Dien Bien Phu, les armées françaises sont battues militairement à plates coutures par les combattants vietnamiens. Le 1er novembre 1954, le peuple algérien engage la lutte armée pour accéder à l’indépendance et se débarrasser de l’occupation française qui dure depuis 1830. Par ailleurs, il faut retenir comme fait important, l’ouverture le 25 Avril 1955, de la Conférence de Bandoeng qui sonne le réveil généralisé des Peuples colonisés.
La préparation de mai 1955 par le colonialisme français

Lorsque fin novembre 1954, l’ONU annonce l’envoi d’une mission de visite au Kamerun en 1955, dans le camp des colonialistes français, c’est la panique. En effet, le Gouvernement français sait que tout ce que Um Nyobe a déclaré devant la IVe Commission du Conseil de Tutelle de l’ONU, est vrai et que toute consultation populaire verra se confirmer les positions de l’UPC à savoir : la volonté des Kamerunais pour la réunification et l’indépendance de leur pays. Or, le Gouvernement français est totalement opposé à cette évolution de la situation au Kamerun.

Le Gouvernement français a donc deux solutions :
a) Empêcher le voyage de la mission de visite. Ceci est impossible, car cela ne dépend pas de lui.
b) Faire en sorte que, au moment de la présence de la mission de visite, la situation au Kamerun, soit totalement différente de la description qu’en a faite Um Nyobe devant la VIe Commission.
Le Gouvernement français va adopter et essayer d’appliquer cette solution. Pour cela, trouver l’homme qu’il faut envoyer au Kamerun pour diriger les opérations avec un objectif bien précis.

L’Homme qu’il faut :
Ce sera le Gouverneur de la France d’Outre-Mer, Monsieur Roland PRE qui sera donc nommé Haut Commissaire de la République française au Cameroun par le décret du 2 décembre 1954 signé par Monsieur Mendes France, alors Président du Conseil. Monsieur Roland PRE, né le 26 décembre 1907, est Ingénieur Civil des Mines. Mais, il a surtout travaillé dans l’administration.
Son arrivée au Kamerun est précédée par sa réputation de "briseur de mouvements nationalistes". Il aurait fait ses preuves dans ce curieux métier, partout où il a été, notamment au Gabon et en Guinée, entre autres, comme Haut-commissaire de la République française. L’objectif assigné au nouveau Haut-commissaire au Kamerun, est de tout mettre en œuvre pour anéantir l’Upc, asservir le peuple kamerunais et créer une situation pour une appréciation favorable au Gouvernement de la France, par la mission de visite de l’Onu, lors de son passage en 1955.

Roland Pré en action

Aussitôt nommé, Monsieur Roland PRE entre en action pour atteindre le but qui lui a été fixé. Pour cela il va utiliser tour à tour la carotte et le bâton, davantage le bâton que la carotte. Avant de quitter Paris, il rencontre l’Association des Etudiants Camerounais en France, pour prendre le pouls. Voici ce qu’en dit Monsieur Leproux, son directeur de cabinet à l’époque à Yaoundé : " ... Le Haut-commissaire avait reçu l’Association des Etudiants du Cameroun parce qu’il avait tenu à prendre contact avec tout le monde avant de partir, pour se faire une opinion personnelle sur les évènements et ne pas se fier à ce que l’on pourrait lui en dire. Il a donc rencontré absolument tous ceux qui lui avaient demandé de les recevoir... ".

Dès son arrivée au Kamerun en décembre 1954, il met en place quelques projets économiques pour faire croire que la France se soucie du niveau de vie des populations. Tous les dirigeants et tous les militants upécistes connus et qui sont fonctionnaires sont mutés à Douala ou à Yaoundé. Il pense pouvoir ainsi contrôler plus facilement l’activité du Mouvement nationaliste. C’est à cette période que le Docteur Félix Roland Moumie, Président de l’Upc, est nommé à l’Hôpital Laquintinie de Douala.

Le 9 février 1955 (cf. J.O. du Cameroun du 19 Mars 1955, page 379), Monsieur Roland PRE, prend un " arrêté " selon lequel, droit est donné à " toute autorité " c’est-à-dire à tout colon, de requérir la force publique pour disperser toute réunion suspecte de plus de deux personnes. En d’autres termes, le représentant du " pays des droits de l’Homme " venait tout simplement de retirer aux Kamerunais, le droit de réunion et ce faisant, de violer allègrement l’article 20, alinéa 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui dispose : "Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’ "association pacifiques "
Face à cet " arrêté " méprisant et provocateur et à plusieurs autres actes de provocation, le mouvement nationaliste réagit vigoureusement et sereinement en deux temps. D’abord un texte est signé de l’Upc, de l’Uscc (Union des Syndicats Confédérés du Cameroun), de l’Udefec (Union Démocratique Des Femmes Camerounaises) et de la Jdc (Jeunesse Démocratique du Cameroun), le 22 avril 1955.

Comme souvent, l’Upc a évité de réagir avec précipitation aux provocations du Haut-commissaire. Elle a pris deux mois pour mûrir la riposte et se concerter avec les autres forces engagées dans la lutte anti-colonialiste. Ce texte, d’une très grande densité politique, proclame la déchéance du colonialisme français en tant que puissance administrante du Kamerun, exige la fin du régime de tutelle et demande la réunification et l’indépendance immédiate du pays.

Ensuite, le Mouvement nationaliste décide d’entreprendre une Campagne nationale d’explication du texte de la Proclamation commune.
Le 22 mai 1955, au cours d’un meeting, l’Upc fait adopter par le peuple kamerunais, l’emblème national " crabe noir sur fond rouge ". Devant cette ferme détermination de notre peuple, le Gouvernement colonialiste vit rouge. Il déclencha ce que l’Histoire retiendra comme étant les "Massacres de Mai 1955".

Les journées sanglantes de mai 1955

Il s’agit essentiellement de la répression déclenchée par le Gouvernement colonialiste français contre les nationalistes kamerunais dans plusieurs villes du pays entre le 22 et le 30 mai 1955 et les suites de cette répression. D’après le discours de Monsieur Roland PRE à l’Atcam (Assemblée Territoriale du Cameroun), le 4 juin 1955, voici quelques-unes des villes qui furent le théâtre de cette répression sanglante : Douala, Yaoundé, Nkongsmba, Mbanga, Loum, Manjo, Mombo, Ngambe, Edéa, Eseka, Bafoussam, Obala, etc...
La mobilisation du peuple kamerunais avait été impressionnante. Mais le Gouvernement colonialiste français avait pris ses précautions. Bien avant la semaine sanglante, il avait fait venir des renforts militaires de ses bases de Bouar (Centrafrique), Brazzaville (Congo-B.), Cotonou (Bénin) et de Dakar (Sénégal). La répression avait été féroce. Les témoignages les plus modérés avancent le nombre de 5000 morts.

La réprobation populaire, au Kamerun comme en France, obligea le Gouvernement français à faire " un geste ". Une commission d’enquête du Parlement français fut constituée et effectua un voyage au Kamerun. Son Rapport, s’il y en a eu un, n’a jamais été rendu public. Mais, le 13 juillet 1955, Edgar Faure, alors président du Conseil du Gouvernement français, signait un décret illégal de dissolution de l’Upc, de l’Udefec et de la Jdc. Décret qui fut abrogé par le décret N° 60/46 du 25 février 1960 de Monsieur Ahmadou Ahidjo, alors Premier ministre de la République du Cameroun.

Voici le témoignage d’un Kamerunais suivi de la réaction collective d’un groupe de compatriotes.

" ... Mais hélas ! / En réponse à la supplique / De ces hommes / Qui, Sans armes ni bâtons,/ Ni bouteilles, ni machettes, / Mains vides chantaient l’hymne national ,/ C’est la mitraille qui crépita, / Semant la mort et laissant le vide, / Dans les rangs, dans les familles, / Dans les villes et dans le pays / Sans armes ni bâtons, ils étaient mains vides, / Mains vides, / Toujours mains vides, / Lâchement assassinés, / Ils moururent les uns après les autres, / Par dizaines et par centaines, / Ils moururent nombreux, / Sans armes ni bâtons, / Ni bouteilles, ni machettes, / Ils étaient mains vides, / Mains vides, ils furent abattus / Mains vides, ils sont morts... "
Extrait d’un poème intitulé " Mains vides " de Atangana E.J. publié le 30 mai 1955 dans un journal à Yaoundé. Douze témoins oculaires de la semaine sanglante de Douala, du 22 au 30 mai 1955, écrivent à l’ONU :

"Douala, le 30 Mai 1955

Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU,
A l’heure où nous vous écrivons, les principales localités du Cameroun sont en feu et en sang. Le Haut-commissaire du Cameroun, Monsieur Roland PRE, est en train de faire exécuter la dernière phase de son plan de répression qui visait la destruction du Mouvement Nationaliste Camerounais, l’Union des Populations du Cameroun.

En effet, les troupes françaises du Cameroun et de l’AEF armées jusqu’aux dents sont en train, à Douala, à Yaoundé, à Nkongsamba, à Mbanga, à Penja, à Bafang, à Babimbi, et probablement dans d’autres centres, de semer la mort, d’incendier des agglomérations entières ou de les démolir. Les cadavres, par centaines, tués au grand jour ou dans le plus grand secret en pleine nuit, sont incinérés pour qu’aucune trace n’en reste ; les blessés regorgent dans les hôpitaux et les arrestations ont lieu sans trêve.(…)

Pourquoi ces abus, pourquoi ces ignominies? Simplement parce que nos compatriotes, se conformant à la Charte de San Francisco, aux prescriptions de la constitution française et aux Accord de Tutelle, ont commis le crime de revendiquer notre unité nationale (Réunification) et notre accession à l’indépendance. (...)

Nous demandons que les poursuites injustifiées intentées contre les dirigeants de l’UPC soient suspendues et qu’il soit immédiatement envoyé au Cameroun une Mission spéciale de juristes devant enquêter sur la situation en cours, œuvre abominable du Gouvernement français incarné en la personne du Haut-commissaire Roland PRE. (…)
Un groupe de douze fonctionnaires camerounais de Douala en marge de la politique.

Quelles leçons ?

Ces deux témoignages – réactions sont éloquents à plus d’un titre et interpellent chacun d’entre nous.
1. Devant ces évènements, le peuple kamerunais, comme on le voit, ne s’est pas trompé d’adversaires. Il a d’emblée désigné le responsable de cette situation, c’est-à-dire le colonialisme français.
2. Malgré la brutalité du colonialisme français, le peuple kamerunais est resté digne et sans haine contre ses bourreaux, comme l’a reconnu, lors d’un entretien, M. Leproux, ancien directeur de cabinet de Monsieur Roland PRE, le Haut-commissaire de l’époque.
3. Le Peuple kamerunais a montré sa capacité à appréhender politiquement les évènements. La lettre au Secrétaire Général de l’ONU, en est un exemple.
4. On retiendra aussi le courage de notre peuple à l’époque. Combien de fonctionnaires aujourd’hui seraient capables d’endosser la lettre des 12 fonctionnaires ?
5. La Mission de visite de l’ONU est effectivement venue en Septembre 1955.
Malgré la répression, la Mission a reçu 30 000 pétitions écrites et signées, favorables aux thèses défendues par l’Upc et 5 000 pétitions seulement favorables au Gouvernement colonialiste français.
6. Spontanément, les 12 signataires de la lettre au Secrétaire Général de l’ONU, ont pris la défense des dirigeants de l’Upc. C’était le 30 mai 1955. Aujourd’hui, le Pouvoir – Rdpc, par Kodock interposé, traîne l’Upc et ses dirigeants devant les tribunaux, personne ne bouge.
7. A la fin de l’année 1954, le Gouvernement colonialiste français s’est trouvé acculé. Le Peuple kamerunais, par son instrument de lutte, l’Upc, accumulait les victoires. La décision de l’ONU, d’envoyer une Mission de Visite au Kamerun au cours de l’année 1955, a été un autre succès pour l’UPC et les nationalistes. Pour enrayer cette spirale de succès de l’UPC et de revers pour lui, le colonialisme français a fomenté mai 1955, comme nous l’avons rapporté.

Devant la violence des colons français, le peuple kamerunais d’alors et l’Upc son outil de combat, n’ont pas dit : " On fait comment alors?" Ils ont immédiatement décidé de faire face. C’est grâce à cela, en fait, que le colonialisme français a été battu au Kamerun.
Les colonialismes français et britanniques ne voulaient pas de la réunification. Mais la réunification a eu lieu. Bancale, certes. Mais, elle a quand même eu lieu. Ils ont dû céder, de mauvaise grâce, mais ils ont cédé. Donc notre Peuple a gagné. L’Upc a eu raison.
Le colonialisme français était contre l’indépendance de notre peuple. Le 1er Janvier 1960, l’indépendance du Kamerun a été proclamée. Estropiée peut-être. Mais indépendance, tout de même. Il a dû accepter, de mauvaise grâce, l’indépendance du Kamerun. Le colonialisme français a perdu. Le Peuple kamerunais, victorieux, l’a emporté. L’Upc a encore eu raison.

Ainsi, la preuve a été faite que seule la lutte paie !
8. En 1991, il y a eu des morts. Le néo-colonialisme, héritier du colonialisme, avait frappé. Malgré les villes mortes, la victoire n’a pas été obtenue. Et depuis, au lieu de réagir comme en 1955 et de faire face, on trouve plutôt des adeptes de : " On va faire comment ? On a même fait des villes mortes, ça a changé quoi ? ". On se met à chercher des boucs émissaires ! Quand bien même, il y en aurait, on va laisser les héritiers du camp Aujoulat imposer leur loi à tout notre peuple ? On va assister à la spoliation de tout un peuple, en ayant pour seule réaction : " On va faire comment ? ".
L’Upc quant à elle, est décidée à continuer le combat contre le néo-colonialisme.
Les héritiers de Um Nyobe et ses collègues, sont prêts à faire face aux héritiers d’Aujoulat. Il est exclu d’accepter sans combattre, la spoliation du peuple kamerunais.

L’Upc appelle tout notre peuple et particulièrement notre jeunesse à se dresser :
- Contre la mauvaise loi électorale du Rdpc et ses alliés comme Kodock Bahiya.
- Contre les mauvaises élections de juillet 2007, organisées dans la violation permanente de la mauvaise loi électorale du Rdpc.
- Contre la mauvaise politique du Rdpc qui affame et appauvrit notre Peuple au détriment d’une poignée de prédateurs.
L’Upc invite les partis politiques, les syndicats, les forces traditionnelles et religieuses, les associations civiles à s’unir pour obliger le Rdpc et ses alliés comme Kodock Bahiya, à accepter l’adoption d’un code électoral démocratique, seul point de départ pour de véritables élections démocratiques, transparentes et crédibles.
L’Upc demande à notre Peuple et notamment, aux jeunes et aux femmes, de s’organiser partout pour lutter pour de meilleurs conditions de vie.
L’Upc, " l’âme immortelle du peuple camerounais ", prendra toujours toute sa part dans tous ces combats bénéfiques pour notre peuple.
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