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Couac au Massao
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Ce n’est finalement pas la pluie qui a empêché Coco Mbassi de se produire mercredi soir sur la scène du Massao 2005. L’artiste n’a pas accepté de chanter sans que son cachet ne lui soit préalablement payé.
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06.05.2005
Coco Mbassi n’a pas chanté mercredi soir, faute d’avoir perçu son cachet.
Ce n’est finalement pas la pluie qui a empêché Coco Mbassi de se produire mercredi soir sur la scène du Massao 2005. L’artiste n’a pas accepté de chanter sans que son cachet ne lui soit préalablement payé. D’âpres négociations en coulisses n’ont pas permis de radoucir la position de la chanteuse, échaudée par des manquements que son équipe impute à l’organisation ou traumatisée par une longue pratique du show biz. Peu avant minuit, de nouveaux talents féminins se produisaient dans une sorte de première partie qui s’est prolongée longtemps : Vicky Doube, Bibi Stéphane mais surtout Komty, qui a donné une prestation à la dimension de ses ambitions, devenir une grande chanteuse, la première de l’Est Cameroun. Mais il a bien fallu que le directeur du festival, Théophile Mbouma Bissa, monte sur le podium pour annoncer la nouvelle.
Hier matin, un communiqué de presse du Massao, signé de son directeur, indique qu’ " un malentendu relatif aux conditions de paiement des prestations de l’artiste Coco Mbassi a été à l’origine d’un incident survenu hier, mercredi… " Toujours selon le communiqué, "l’artiste a en effet refusé de monter sur la scène avant le règlement intégral de son cachet d’un montant de 2 500 euros, soit 1 600 000 francs Cfa. La direction du festival regrette profondément cet incident qui est dû au recouvrement différé des sommes qui lui sont dues par divers partenaires et annonceurs du Massao ".
Cette année, le budget du festival s’élève à la somme de 63 millions de francs et n’a pas été bouclé. Seule la Communauté urbaine de Douala a apporté tout son écot et d’importantes sommes restent à recouvrer auprès des autres sponsors et partenaires. Les procédures et autres facteurs objectifs ralentissent les encaissements restants qui s’élèvent à 30 millions de francs Cfa. Le Massao jure avoir fait l’effort d’accélérer les paiements et surtout d’ " obtenir de ses invités et partenaires, des accommodements raisonnables pour le paiement des sommes qu’ils réclament à juste titre ". Kamaldine et Boncana Maïga auraient ainsi accepté d’être payés plus tard. Dinaly, Marième Faye et Annie Anzouer aussi. Pour en revenir à Coco Mbassi, le Massao lui propose un avenant à son contrat devant lui permettre, en cas d’accord, de se produire vendredi prochain.
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