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Coco Mbassi annonce la couleur
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Coco Mbassi et Serge Ngando, son manager d’époux, ont trouvé le truc pour faire de la conférence de presse de la chanteuse, mercredi au Centre culturel français, un exquis avant-goût de ce qui attend Douala ce soir. Alors que journalistes et public s
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03.12.2004
La chanteuse se produit ce soir à Douala après avoir donné, mercredi, une conférence de presse très récréative.
Coco Mbassi et Serge Ngando, son manager d’époux, ont trouvé le truc pour faire de la conférence de presse de la chanteuse, mercredi au Centre culturel français, un exquis avant-goût de ce qui attend Douala ce soir. Alors que journalistes et public s’attendent à une sage et tranquille séance de questions-réponses, le couple surprend tout de suite en interprétant " Dube ", l’un des titres du dernier album de la chanteuse. On ne pouvait pas rêver meilleure entrée en matière. La conférence de presse devient un show. La presse peut à loisir revenir sur la carrière de la chanteuse qui, cette fois, se produit vraiment ces vendredi et samedi dans la capitale économique. Le souvenir des concerts manqués il y a quelques mois est encore vivace. A l’époque, l’organisateur, qui n’a rien à voir avec celui d‘aujourd’hui, avait péché par amateurisme et la communication avait fait défaut.
Mais les annulations, les reports ou les échecs ne sont pas des drames pour l’artiste. " Il faut toujours rebondir ", comme le lui enseignait son père. Et à voir son enthousiasme, l’on comprend qu’elle ne désespère pas des réalités de l’organisation des spectacles chez nous. A ce propos, Coco Mbassi reconnaît qu’il n’est pas facile de suivre la promotion de sa carrière au pays. Elle conquiert donc lentement le public d’ici et n’est pas fâchée que cela prenne du temps. Si pour les uns, son style est assez particulier, l’ancienne choriste refuse les classifications. Elle ne va en rajouter. Il existe une seule race humaine et pourtant, l’on a réussi à en créer d’autres. Le trop plein d’artistes sur la place de Paris l’a amené à s’installer à Londres. C’est à partir de là qu’elle propose au monde son " message de lumière ". Dieu est en effet très présent dans son œuvre.
Dans le rôle du boute-en train, Coco Mbassi, avec humour et malice, met son auditoire en confiance. Il a droit à d’autres intermèdes déjà repris en chœur dans la salle. Une ambiance de fête avant l’heure. Les fans n’en demandent pas plus pour exprimer de mille manières leur attachement. C’est une esthéticienne qui avoue que les soins qu’elle prodigue à ses clientes sont efficaces parce qu’elle leur fait écouter " Ascensor ", " Na Pii " ou " Mundene ". C’est Nadia Derrar, la directrice du Ccf, qui révèle avoir reçu un coup de fil un matin de cette semaine, à 5 heures 30 : quelqu’un qui voulait des billets. La mayonnaise prend tout doucement et n’est pas sans rappeler la destinée d’une autre Camerounaise, Sally Nyolo, dont la trajectoire, à bien des égards, se rapproche de celle de sa " petite sœur " de Dibombari. A se fier à l’euphorie de mercredi soir, on se demande, avec Nadia Derrar, si les deux spectacles d’appel suffiront.
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