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Renc’Art : Patrimoine

 
Le 21 juin dernier, l`association culturelle Sandja a organisé dans la ville de Douala, des concerts gratuits pour marquer, à sa manière, la célébration de la fête internationale de la musique.


Venant Mboua
30/06/2007

Depuis quatre ans que cette association le fait, elle a toujours placé l´événement sous le thème des "musiques et rythmes du patrimoine". Et depuis qu´elle propage ce thème, il est né un débat autour du concept des musiques et rythmes du patrimoine. Certains puristes veulent voir dans les musiques du patrimoine, uniquement notre folklore, modernisé ou maintenu à l´état brut. Ainsi, les musiques du patrimoine ne seraient que celles puisées dans le vaste répertoire de la littérature orale camerounaise dont les dépositaires sont les bardes de nos différentes communautés. C´est de ce moule que sortiraient les auteurs des années précédant l´ouverture aux rythmes "étrangers" : Ekambi Brillant, François Missè Ngoh, Messi Martin et leurs aînés Manu Dibango, Francis Bebey, Jean Bikoko et Medjo me Nsom.

Pour d´autres, les musiques du patrimoine sont celles qui se produisent à la base de notre patrimoine immatériel. Ainsi, toutes créations qui intègreraient une quelconque quantité d´éléments de notre folklore, peuvent être classées parmi les musiques du patrimoine. Pendant ce temps, d´autres partis à ce débat s´offusquent du peu de cas qu´on fait des formes d´expression adulées aujourd´hui par les jeunes, dont le Hip-hop et ses nombreuses variétés. Cette tendance pense que les musiques et rythmes du patrimoine sont destinés aux "vieux", nostalgiques d´une certaine époque révolue.
Dans plusieurs discours, les activistes, les artistes et autres acteurs du secteur de la musique dénoncent l´Etat qui ne protège pas son patrimoine musical. Pourtant, comme on peut le constater, le débat sur le patrimoine est d´abord celui de son identification. Les différents partis évoqués plus haut ne s´entendent pas sur l´identité de ce patrimoine immatériel. Il y a quelques années, le ministère de la Culture a engagé un programme d´inventaire du patrimoine national. Des agents identificateurs ont été recrutés et un matériel de travail leur a été affecté, dont des motos pour leurs déplacements à travers les différentes régions du pays.

Les résultats de cette enquête sont toujours attendus, l´espoir aussi qu´ils apporteront un enseignement aux différentes personnes qui s´intéressent à l´évolution de la musique camerounaise. Car à l´heure où le pays foisonne de rythmes, les uns plus ou moins originaux que les autres, il est important d´identifier, au plan de la musique, ce qui restera, pour les générations d´aujourd´hui et de demain, les biens et l´héritage communs qui demeureront comme un legs des générations antérieures.
L´inquiétude de certains repose sur le fait que déjà l´héritage connu est bousillé. Le Makossa, nous dit Valère Epée, est un héritage du foisonnement entre le Mérengué, le Hight life de la côte ouest africaine et des rythmes du littoral camerounais. Il est devenu un patrimoine national grâce auquel nous n´avons eu de cesse, pendant au moins deux décennies, de clamer notre supériorité sur les autres pays d´Afrique centrale. Toujours sur la côte atlantique du Cameroun, un rythme (qui est également une danse) est né du contact entre les autochtones et les européens qui accostaient à bord des bateaux. L´Ambass bey (en réalité la baie d´Ambass, située dans le littoral camerounais) a ainsi pour ancêtre les danses qu´exécutaient les Allemands pendant les fêtes qu´ils organisaient dans les bateaux et où ils dansaient en couple avec des exclamations en Allemands que Salé John et les autres ont conservé. Aujourd´hui que le contact est permanent avec les autres, notre patrimoine devrait être encadré et protégé dans son ouverture pour s´assurer la pérennité de nos cultures.


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