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Manu Dibango : Il est venu, il a vaincu !
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“Le Vieux Nègre” et le vieux saxophoniste ont finalement gagné leur pari. Une nouvelle société de gestion collective des droits des musiciens est née. L’autorité de l’Etat a primé.
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09.09.2003
Venant MBOUA
“Le Vieux Nègre” et le vieux saxophoniste ont finalement gagné leur pari. Une nouvelle société de gestion collective des droits des musiciens est née. L’autorité de l’Etat a primé.
On avait annoncé des difficultés pour Manu Dibango et Ferdinand Oyono. Il y a eu tout juste quelques éclats de voix. Les musiciens camerounais, en présence de leur patriarche Manu Dibango et du ministre d’Etat en charge de la Culture, ont finalement été sages. Ceux qui ont vilipendé Manu Dibango, Ekambi Brillant ou le ministre de la Culture ont finalement compris que l’intérêt de tous était la naissance - en fin - d’une société de gestion des droits des musiciens, dans l’intérêt des musiciens. Ce 3 septembre 2003, ils sont venus, fidèles à leur habitude, sanglés dans des costumes adaptés à la frime. Le vieux Manu est peut - être resté simple et convivial, mais son crâne chauve dominait les autres. Star indiquée, il était, à toutes les sorties, poursuivi par une meute de journalistes et d’admirateurs qui voulaient, soit une interview, soit une photo souvenir. Pour la frime auprès des copains... Mais à l’opposé de Manu il y avait bien ses artistes attachés à la bonne mise. Guy Lobé, Moni Bilé, venus de France hors délégation officiellement invitée, étaient les plus en vue; Longuè Longuè, cigare au bec, a multiplié des séances de photos avec des fans qu’il collectionne à la seconde, etc.. Ferdinand Oyono, le ministre en charge de la Culture n’a cependant pas mâché ses mots. Après de longues minutes de concertation à huis clos, avec les délégations de Socim et Socadrom, sous les yeux neutres de Francis Kinguè et Jean-Marie Bodo, il est allé dans la salle de 400 places du palais des congrès pour délivrer un message précis: le Pca de la société de gestion collective des droits des musiciens du pays du père du Soul Makossa (Manu Dibango) et de Amyo (Ebanda Manfred: personne ne savait alors que l’un des précurseurs du Makossa venait de s’éteindre) ne peut être un quidam. Il doit être un homme compétent, au rayonnement international connu, aux qualités morales avérées. Au sortir de la salle, tout le monde était convaincu que le ministre d’Etat venait de tailler un profil aux dimensions de quelque artiste dans la salle. Et il aura raison. Dans l’une des salles de réunion où les personnes invitées à la concertation s’étaient retirées, personne n’a eu le courage de remettre en question ce qu’on a entendu des musiciens, quelques jours avant l’ouverture de la réunion. De manière unanime, tous les délégués de la Socim, de la Socadrom et les autres personnes ressources, se sont levés pour plébisciter la candidature de Manu Dibango. Sam Mbende, présenté comme la tête pensante de Socim (qui n’était pas présent aux travaux) a surpris lui aussi par sa sagesse: “se sont des aînés que les musiciens viennent de porter à la tête de notre société et le ministre d’Etat a trouvé des solutions à un problème qui se compliquait; nous ne pouvons que le féliciter”. Dans la même foulée, son camarade Moni Bilé, tout en regrettant le fait que le droit n’a pas été respecté, reconnaît que c’est une victoire pour les musiciens. Du coté de Socadrom, c’est bien entendu la joie. Ekambi Brillant, le 1er Pca est aux anges. Il balaie d’un revers de la main les arguments tribalistes qui condamnent la désignation de deux ressortissants du Littoral aux premiers postes du Conseil d’administration. Brillant évoque l’équipe nationale de football, les Lions Indomptables. Dans la soirée, un concert improvisé réunira les artistes de toute tendance (y compris des
comédiens, conduits par Keki Manyo et Ali Mvondo, qui ont joué “Le Vieux Nègre et la médaille” de qui vous savez...) pour un moment de communion émouvant. Tous, à la fin, ont chanté Soma Loba (Merci Dieu) avec Manu Dibango, en guise de réconciliation et de reconnaissance au Tout-Puissant, pour cette inattendue réconciliation, obtenue en une demie journée, après plusieurs années de bagarres. Tout le monde a remercié Ferdinand Oyono. Et pour être franc, le ministre de la Culture a gagné son pari. Il avait décidé d’amener les musiciens de toutes tendances à un consensus, comme l’ont fait sans pression politique, les littéraires, les plasticiens et les professionnels de l’audiovisuel. Ceci expliquant cela, Ferdinand Oyono qu’on sait si pointilleux sur son emploi du temps est resté pendant toute la soirée au concert improvisé du Hilton, applaudissant et riant. Il faut cependant reconnaître que l’atmosphère du début a fait peur à plus d’un. Lorsque le protocole a annoncé la liste des personnes sélectionnées pour participer aux travaux, des musiciens de Socim se sont mis dans tous leurs états pour protester. On a même soupçonné le vieux Ebogo d’avoir trafiqué la liste. Après négociations, Guy Lobé et Moni Bilé, venus de France mais non invités, ont eu des sièges dans la salle et tout est rentré dans l’ordre. D’après certaines sources, Ekambi Brillant et Manu Dibango qui se respectent, s’étaient déjà entendus la veille, sur les positions à tenir pendant la réunion. En vérité, le grand gagnant de ce consensus est la tendance Socadrom d’Ekambi Brillant. Mais les musiciens de l’autre tendance disent avoir accepté les termes du consensus, car ce qui compte, c’est l’amélioration des conditions des musiciens. Sur le futur chantier de Manu Dibango et Ekambi Brillant, se trouve le dossier de la liquidation de l’ex-Socinada. Manu a annoncé que c’est ce à quoi ils vont d’abord s’occuper et suivront après, les autres dossiers dont les relations entre la nouvelle Cameroon Music Corporation (Cmc) et les partenaires étrangers, relations qui seraient mises en mal par l’ex-Socinada.
Les raisons des troubles Jeudi 4 septembre, les administrateurs étaient réunis pour la rédaction des textes au Palais des Congrès. Au moment où ils célèbrent la réconciliation, il est important de revenir sur les raisons des troubles que vivent les musiciens depuis plus d’un an. Le ministre d’Etat, a pensé que comme les autres corporations, les musiciens étaient capables de s’entendre, comme des grands. Cela n’est pas encore possible. Une assemblée générale de musiciens au Cameroun est une foire d’empoigne, où des autodidactes de toute moralité ont un poids au débat. Il faut le reconnaître, très peu de musiciens ont la culture nécessaire au débat sur les droits d’auteur. D’autre part, le dossier droit d’auteur a connu tellement de tripatouillages au ministère que le ministre en personne a risqué son honneur dans l’affaire. Les musiciens de la Socim, qui se prévalaient du plus grand nombre, ont commis l’erreur d’imposer Grâce Decca à tout prix. Cela leur a été fatal. Certains tenors de la musique n’ont pas compris qu’une fille au profil jeune, soit désignée à un poste convoité également par des monuments. Leur complainte a trouvé oreille réceptive auprès des autorités politiques de Yaoundé. Aujourd’hui, tout est bien qui finit bien, Guy Lobé (tendance Socim) et Beko Sadey (tendance Socadrom), de même que Jean-Pierre Essomè et Ekambi Brillant ne semblent plus avoir de divergences de vue. « La guerre est terminée », clame tout le monde. Que Loba les entende!
Source: Le Messager
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Dibango recalé face à Jackson et Rihanna
Manu Dibango avait engagé une nouvelle action en justice contre les maisons de disques de Michael Jackson et Rihanna pour avoir utilisé sans son autorisation le thème musical de Soul Makossa. Un magistrat parisien a jugé ce mardi 17 février, irreceva... Source:
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Manu Dibango
Qui sait ? S’il n’était pas né sous le signe du sagittaire, peut-être n’aurait-il jamais eu un tempérament de nomade et le goût de l’aventure.... Source: fnac
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Manu, Doyen polyvalent. Paris 20/03/2007 -
Manu Dibango n’arrête pas. A 73 ans, il présente une émission de radio sur une radio FM, vient de sortir un album de jazz en hommage à la Nouvelle Orléans, de rééditer Africadelic, un album funky et a même assurée la présidendu FESPACO. Il fête égale... Source:
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D. Manu
Soul et Makossa. Résumée en deux mots, naissait à l`aube des années 70, la "world music". Pour la première fois l`Afrique, sous la forme du makossa camerounais, pointait son nez dans la soul, héritière du jazz et du rythm`n blues.... Source: RFI
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Affaire CMC : Jacky TOTO, ma vérité à moi
Jacky Toto; qui est cet homme? Homme de l’ombre et fidèle du grand Manu, il décide enfin de sortir de l’ombre, et de dire la vérité sur ce qu’il a personnellement vécu dans cette affaire...... Source: © Cameroon-Info.Net
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Manu Dibango compose Kirikou
Le nouveau film d’animation du réalisateur français Michel Ocelot, Kirikou et les bêtes sauvages, est baigné de musique. Rencontre avec Manu Dibango, principal compositeur de la bande originale... Source:
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Manu Dibango - Biographie
Soul et Makossa. Résumée en deux mots, naissait à l`aube des années 70, la "world music". Pour la première fois l`Afrique, sous la forme du makossa camerounais, pointait son nez dans la soul, héritière du jazz et du rythm`n blues.... Source:
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HIGHLIFE MUSIC
Before Makossa and Assiko, there was Highlife... Source:
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Un Peuple d´Art
La vitalité culturelle de ce peuple se traduit par la pluralité d´Artistes Musiciens, Plasticiens, Peintres ....internationalement reconnus. Manu Dibango, Etienne Mbappè, Francis Mbella, Richard Bona, Henri Dikongué,...la liste est bien longue... Source:
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Manu Dibango
Manu Dibango est une icone de la musique camerounaise, africaine et mondiale.... Source: peuplesawa.com
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Aide aux artistes : Manu Dibango force la main à Oyono
115 artistes sont invités à la caisse, pour recevoir près de 305 millions de FCFA. De nombreuses voix s’élèvent pour décrier l’arbitraire et la discrimination de la commission des arts et lettres.... Source: Le Messager
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Manu Dibango répond à Ferdinand Oyono
Il est des émotions qui font bouger les murs de maisons ; des colères que personne n’arrive à contenir. A 71 ans, un peu comme si le ciel tombait sur un crâne nu, comme si les voix résonnaient de tout le bruit du tonnerre, l’auteur de «Soul Makossa»,... Source: CAMEROUN LINK
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CMC OU CPMC : MANU DIBANGO "OYONO DOIT CHOISIR"
Annoncé démissionnaire de la présidence de la société civile de gestion des droits des musiciens, le plus capé des musiciens camerounais a repris contact avec les administrateurs de la Cmc. Il explicite en exclusivité au Messager ses positions, notam... Source: Le Messager
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Cmc : Manu Dibango reste Pca
"Ce n’est pas une démission. Une démission obéit à des règles ". L’auteur de ces propos est un haut responsable de la Cameroon Music Corporation (Cmc) souhaitant rester anonyme. " Le président [du conseil d’administration] est pour le moment à Cannes... Source: Cameroun tribune
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Cmc : Manu Dibango a démissionné
Le président du conseil d’administration de la Cameroon music corporation n’accepte pas une commission au-dessus des sociétés de gestion collective du droit d’auteur.... Source: Le Messager
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Cameroon Music Corporation : Vers la démission de Manu Dibango
Accablé par les polémiques et les calomnies, l’homme envisage de démissionner de la Cmc, pour sauver son honneur et son amour-propre.
72 ans n’est pas tout à fait un âge où l’on accepte de mettre aux enchères des parcelles de ses émotions ; encore... Source: Mutations
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Manu Dibango, inventeur d`Afrique
«Mon corps balance quand j`entends le twist/Le twist fait rage à Léopoldville/De Limété à Kalina/De la Cité à la Pergola.» C`est 1962 : pour la première fois, l`Afrique se déhanche sur un twist africain, Twist à Léopoldville. A l`unisson de la ferveu... Source: lefigaro.fr
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Cameroon musique coorporation : Graves dissensions internes
Par une lettre adressée à Manu Dibango, le 31 mai 2004, Edmond Ndata, producteur de musique, démissionne de ses fonctions de président de la commission de lutte contre la piraterie et de contrôleur financier de la Cmc.... Source: Le Messager
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Manu, ambassadeur de l’Unesco.
La cérémonie a lieu, ce jour, jeudi 27 mai, à Paris, dans la salle de fêtes du siège de l’Unesco. Manu Dibango, père de "African carnaval" (Editions Soul makossa, 1972), recevra en effet, des propres mains de Koichiro Matsuura, le directeur général d... Source: Mutations
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Hommage : à Manu !
Contrairement aux apparences, il n’est pas aisé de parler de Manu Dibango. Surtout quand on se rend compte qu’il avait déjà plus de quarante ans au moment où l’on poussait ses premiers cris à la maternité. A cette époque, le saxophoniste s’était déjà... Source: Cameroun tribune
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Manu Dibango : Un demi-siècle de succès.
Les clichés sont saisissants. Une foule compacte amassée aux abords de la route. De nombreux groupes de danse folkloriques armés d’instruments hétéroclites. Au bas de la passerelle, quelques figures emblématiques de la musique Camerounaise attendent.... Source: Mutations
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Manu Dibango honoré par l’académie Charles-Cros
Artiste d’exception, Manu Dibango était entré depuis fort longtemps au Panthéon des grandes figures de l’histoire contemporaine. Ecouté et adulé dans les deux hémisphères du globe, il est de la race de ceux qui portent le titre de citoyen du monde.... Source: Cameroun tribune
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Manu Dibango au cœur d’une Afrique sonore à Brazza
Il n’arrête pas de courir. A la moindre invitation, grand Manu répond présent. Surtout lorsqu’elle vient de son continent d’origine. Un plaisir sans cesse renouvelé de partager son expérience avec les siens et de replonger dans ses racines.... Source: Cameroun tribune
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CAMEROUN: Les quatre vérités de Manu Dibango
Le monument de la musique a effectué un séjour artistique le week-end dernier à Douala. Peu avant sa prestation, notre reporter lui a arraché cet entretien exclusif.... Source: Cameroun tribune
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CAMEROUN:Manu Dibango à Douala - Le retour de l´enfant prodige
Pratiquement un quart de siècle durant, le public de la ville natale du saxophoniste a été sevré des spectacles de son enfant le plus respecté dans la sphère musicale mondiale. Grâce à un promoteur culturel national, il devrait se réconcilier avec le... Source: Le Messager
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