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Hommage : à Manu !

 
Contrairement aux apparences, il n’est pas aisé de parler de Manu Dibango. Surtout quand on se rend compte qu’il avait déjà plus de quarante ans au moment où l’on poussait ses premiers cris à la maternité. A cette époque, le saxophoniste s’était déjà


 12.12.2003

A 70 ans, l’artiste fédère bien des générations, qu’on soit mélomane ou non.

Contrairement aux apparences, il n’est pas aisé de parler de Manu Dibango. Surtout quand on se rend compte qu’il avait déjà plus de quarante ans au moment où l’on poussait ses premiers cris à la maternité. A cette époque, le saxophoniste s’était déjà fait un nom, c’est clair. Le tube " Soul Makossa " était vieux de quelques années déjà. Pour ne rien arranger, il y a cette impression d’avoir déjà tout entendu sur cet homme. Cette impression qu’on va dire ce que tout le monde a déjà dit. Par exemple, que Soul Makossa était en fait le titre de la face B du 45 tours destiné à la Coupe d’Afrique des nations 1972, qu’il est un musicien de renom, qu’il remporte des médailles en France, qu’il est le nouveau président du Conseil d’administration de la Cameroon Music Corporation, etc.

Bref, toutes ces choses ressassées à longueur d’émissions, de journaux parlés et de magazines. Toutes ces choses qui ne donnent finalement qu’une idée vague. Mais pourtant, une image reste. Qu’on ait aujourd’hui 70 ans comme Manu Dibango, 25 ans comme les membres du groupe Macase, ou 15 ans comme un lycéen quelconque, la silhouette n’échappe à personne. Un sourire éclatant, un crâne nu, des lunettes de soleil, un saxophone. Cet ensemble-là ne renvoie à personne d’autre. Et des générations l’ont vu défiler depuis toutes ces années. Sur les pochettes des dizaines d’albums commis, sur les affiches de spectacles, sur les affiches publicitaires, dans les médias…

Et chacun de nous a certainement sa petite histoire avec Manu Dibango. Ou plutôt " Manu ". Simplement. C’est par exemple ces multiples chansons qui ont rythmé une enfance. Ces mélodies qui sommeillent en chacun de nous et qui font resurgir des tas de souvenirs lorsqu’on les réécoute par hasard. Ce rire qui accompagnait ou précédait les notes du saxophone. C’est par exemple ces disques 33 tours, qu’on aimait déjà à 10 ans, mais que le propriétaire, un oncle fou de musique refusait de céder, même contre mille promesses d’être sage. Des années après, on comprend pourquoi. Quand un cousin nous demande de lui prêter le dernier CD " Mboa su ", on hésite. Parce qu’on réalise que les disques de Manu sont précieux.

Retour aux sources

Depuis quelques années, c’est vrai, on a l’impression qu’il n’innove plus. Les derniers albums ont surtout été des compilations de reprises. Beaucoup ont même dit que la musique de Manu était devenue trop savante pour le Camerounais moyen. Qu’ils préféraient par conséquent acheter un bon Petit-Pays, plutôt que de jouer les snobs avec un CD qu’ils n’appréciaient pas vraiment. Lui, a continué sa route, inaltérable. C’est vrai qu’à un moment, on n’a plus entendu parler de lui. Sauf quelques rares fois sur des chaînes de télévision étrangères. Mais depuis quelque temps, on l’a vu revenir. D’abord avec cet album " Mboa su " en 2000. On n’avait pas compris pourquoi il avait signé chez JPS, un label local, lui qui traitait avec les plus grands de ce monde. Certains y avaient vu la chute. D’autres un rapprochement.

C’est certainement eux qui ont eu raison. Il y a eu une décoration décernée par le chef de l’Etat, puis un deuxième album chez JPS, un concert, le parrainage des Rencontres musicales de Yaoundé. Il y a surtout eu cette élection à la tête de la Cameroon Music Corporation. On a envie de dire que notre Manu nous est revenu. Et c’est ce Manu-là qu’on fête aujourd’hui. Celui qui, avec Roger Milla est devenu l’icône du pays à l’étranger. Celui qui oublie toujours le monstre sacré qu’il est, pour rigoler avec nous.
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