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Le cauchemar guinéen
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A l`heure des comptes que réclame la communauté internationale, le capitaine Moussa Dadis Camara sur les ordres de qui ces exactions auraient été commises, est en soins intensifs dans un hôpital de Rabat.
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Il y a un an la disparition de Lansana Conté laissait entrevoir des perspectives nouvelles pour les guinéens qui cinquante ans durant n´avaient connu que des régimes répressifs. L´irruption sur la scène politique d´un jeune capitaine tenant des promesses rassurantes à plus d´un titre, avait conduit les guinéens à croire en des lendemains meilleurs et à penser que le pire était derrière eux. Douze mois plus tard, le désenchantement est total. Le jeune capitaine s´est mué en bourreau.
Les évènements du 28 septembre illustrent la barbarie qui caractérise ce régime dit de transition. A l´heure des comptes que réclame la communauté internationale, le capitaine Moussa Dadis Camara sur les ordres de qui ces exactions auraient été commises, est en soins intensifs dans un hôpital de Rabat. L´altercation survenue avec son aide de camp, présenté par tous comme l´auteur de la répression du 28 septembre, aurait pu lui être fatale.
Loin de faciliter la sortie de crise cette nouvelle donne exigera du médiateur le président Blaise Compaoré plus de doigté. Il lui faudra user de diplomatie pour rassurer la classe politique guinéenne qui s´impatiente. A ce jour aucune de ses exigences n´a été prise en compte. Le départ de la junte n´est toujours pas à l´ordre du jour.
L´intérim du capitaine est assuré par le général Sékouba Konaté, décrit comme plus concilliant et moins caractériel que le bouillant capitaine. Aura t-il le courage de prendre les décisions qu´il faut pour amorcer le retrait sur la pointe des pieds d´une armée qui au fil des mois a perdu tout crédit? Saura t-il dans l´intérêt suprême du pays sacrifier son amitié et sa fidélité à Dadis Camara? En cette veille de Noël, les guinéens veulent croire au miracle. Le cauchemar n´a que trop duré.
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Déclaration de Boum Nyébél
l’année 2008 « Année d’hommages au nationalisme panafricain de toutes les époques » ; avec entre autres carrefours de célébration et en prime, le « Cinquantenaire » de l’assassinat de « Mpôtôl » Um Nyobe....
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