Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      


Françoise Mbango se déchaîne

 
Dans une interview accordée à Radio France internationale (Rfi) depuis les Usa et diffusée dimanche 9 avril, Françoise Mbango Etonè exprime quelques regrets quant au traitement qui lui a été réservé après les J.O d’Athènes.


Elle s’est faite extrêmement discrète ces derniers mois, la championne olympique du triple saut est en fait partie aux Usa. Elle est étudiante à l’université de Saint Johns en Virginie. Elle n’est plus apparue en compétition depuis l’été dernier. Même si elle n’a pas l’intention de fréquenter les sautoirs cette année, la Camerounaise continue sa carrière ; et elle pense aux échéances mondiales […]. Nous l’avons jointe hier [samedi, 8 avril 2006] à New York. Françoise Mbango fait le point sur sa situation et sur ses intentions.


Françoise Mbango : En ce moment, je suis aux Usa pour poursuivre une formation à l’université de Saint Johns et bien entendu poursuivre […] ma carrière professionnelle.

Rfi : Qu’est ce qui vous a poussé à partir pour les Usa ?
F.M. : En fait, c’est une idée de l’Ambassade des Usa [au Cameroun] qui m’a offert une bourse par le biais de la Société d’électricité camerounaise Sonel (sic) qui sponsorise mon séjour […] aux Usa. Et un avantage pour pouvoir suivre une formation autre que sportive.

Rfi : C’est-à-dire que vous préparez déjà l’après sport, l’après carrière sportive ?
F.M. : Oui, c’est un avantage qui m’est donné pour préparer l’après carrière quoi…

Rfi : Et qu’est-ce que vous faites comme genre d’études ?
F.M. : Pour le moment, j’apprends d’abord la langue, avant de poursuivre une formation d’ici la fin de cette année. J’avoue que je découvre les Usa. Je n’étais jamais arrivée ici. Donc, j’allais dire soit dans la communication, soit dans le marketing.

Rfi : Vous allez rester combien de temps aux Usa ?
F.M. : Je verrai déjà comment ça va se passer cette première année. Ensuite, c’est à partir de la deuxième année que je saurai exactement combien de temps je ferai aux Usa. Est-ce que je vais m’installer ici ? […]. Qu’est ce que je vais faire exactement ? Je suis venue un peu tâter le terrain quoi…

Rfi : Vos supporters se demandent un petit peu si vous n’avez pas tiré une croix carrément sur votre carrière. Dites-nous, parce qu’on ne vous a pas vu dans une compétition depuis le 19 août 2005 à Zurich. C’est votre dernière apparition. Est-ce que vous êtes toujours athlète ?
F.M. : Je n’ai pas encore raccroché. Je n’ai annoncé nulle part que j’ai arrêté l’athlétisme. Au contraire, je ne saurai le faire parce que j’ai encore beaucoup d’années devant moi et je sais que je ne suis pas complètement seule dans la poursuite de ma carrière. Il y a au moins une grande société comme la Camship […] qui me supporte depuis ma victoire à Athènes. Donc, je ne saurai abandonner les pistes. Après les Jeux olympiques d’Athènes, j’ai dû beaucoup dépenser physiquement et psychiquement. C’est une façon pour moi de prendre un peu de recul pour beaucoup de raisons…

Rfi : D’après ce qu’on comprend, parce que vous ne voulez pas dévoiler toutes les raisons qui vous ont poussé à partir aux Usa, vous avez envie de faire un peu le point sur votre situation. Quelles sont les interrogations que vous avez sur votre famille, sur votre environnement ? Ca tient à quoi ?
F.M. : Ca tient beaucoup plus à l’environnement. J’avoue que j’ai fait beaucoup de sacrifices comme tous les Camerounais le savent pour arriver à donner au pays cette […] médaille dans une compétition de haut niveau tels que les Jeux olympiques. Je suis un peu désolée du comportement de certaines autorités, surtout des ministres après ça…[NDLR : médaille olympique].

Rfi : Ce qui vous a blessée, ce qui vous a touchée, c’est un manque de reconnaissance après cette médaille d’or olympique ?
F.M. : Oui, effectivement. Effectivement. Ca m’a beaucoup désolé. Je dis bien, je ne suis pas déçue, mais je suis désolée […] Des ordres ont été donnés par la plus haute autorité du Cameroun, au vu et au su de tout le monde, c’est passé dans les ondes ; on m’a promis beaucoup de choses ouvertement […] Eux-mêmes ils savent ce qu’il en est aujourd’hui […] Il y a malheureusement certaines vérités qui ne sont pas toujours très bien à mettre au grand jour, parce que ça risque non seulement décevoir, mais décourager beaucoup de jeunes […]. J’ai été beaucoup désolée. Et j’ai préféré prendre un peu de recul […], prendre un temps pour moi-même, m’occuper un peu de moi […] et faire avec ceux […] qui m’ont donné et qui me donnent aujourd’hui un coup de main pour que je puisse poursuivre ma carrière.

Rfi : Françoise Mbango, vous êtes donc en année sabbatique, vous continuez à vous entraîner quand même ?
F.M. : J’ai pas changé ma façon de travailler. Je suis en bonne santé. Je suis en pleine forme. Et sur les pistes, on me verra très bientôt. Ca, c’est certain. Je l’ai toujours dit par le passé, mon objectif principal, c’est à long terme. Donc les championnats du monde en 2007 […], défendre mon titre olympique [à Pékin en 2008].

RFI : Il y avait quand même les championnats du monde en salle au mois de mars à Moscou ; il y a eu les Jeux du Commonwealth récemment à Melbourne. Ca, c’est quand même des objectifs non, même quand on est championne olympique ?
F.M. : Effectivement […] Mais c’est vrai que cette année, je ne voulais pas du tout faire les championnats en salle […]. Les Jeux du Commonwealth sont venus un peu plus tôt dans la saison […]. Je n’ai pas programmé ça dans mes tablettes, surtout que j’avais un autre objectif […] cette année en ce qui concerne la stabilité de ma vie et l’opportunité qui m’est donnée de donner un […] sens autre que sportif à ma vie […]. 

Par Interview réalisée par RFI
Le 11-04-2006

 DANS LA MEME RUBRIQUE
Scène : La leçon de Jazz de Francis Kinguè
Le Festival de Yaoundé s’est ouvert mercredi sur une prestation d’un virtuose local....

Francis Mbella : Les arts plastiques n’ont jamais été entendus
Le peintre camerounais expose depuis le 5 décembre 2006 au Musée national à Yaoundé....

Bonabékombo célèbre son nouveau pagne
Le millier de personnes qui habite ce quartier-village d’Akwa est en fête ce week-end....

5 ans après son sacre : Les Akwa célèbrent leur Roi
Le Roi des Bonambela, Sa Majesté Din Dika Akwa III sera à l’honneur les 11 et 12 novembre prochains....

Sallé John, le griot moderne de la musique camerounaise
"on me voit difficilement mal habillé..."...

Roger Milla désigné meilleur joueur des 50 dernières années en Afrique
L`ancien international camerounais Roger Milla a été désigné "meilleur joueur" d`Afrique des 50 dernières années au terme d`un sondage organisé par la Confédération africaine de football, a annoncé la CAF dimanche...

Nkam : Njoh Mouelle lance une banque populaire
Un projet expliqué, samedi dernier à Yabassi, au cours d’une assise de l’élite réunie pour laver le linge sale en famille....

L’Oryx veut renaître de ses cendres
A une dizaine de jours du coup d’envoi du championnat (17 mars 2007) le club bellois peaufine ses stratégies...

Mairie de Loum : la cacophonie
Loum-ville jadis Loum Paris a du mal aujourd’hui à porter son nom....

D. Manu
Soul et Makossa. Résumée en deux mots, naissait à l`aube des années 70, la "world music". Pour la première fois l`Afrique, sous la forme du makossa camerounais, pointait son nez dans la soul, héritière du jazz et du rythm`n blues....

   0 |  1 |  2 |  3 |  4 |  5 |  6 |  7 |  8 |  9 |  10 |  11 |  12 |  13 |  14 |  15 |  16 |  17 |  18 |  19 |  20 |  21 |  22 |  23 |  24 |  25 |      ... >|



Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks