Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      


Dina Bell: La piraterie est démoralisante

 
Le chanteur présente ses projets et parle de sa passion pour la musique.


Dina Bell: La piraterie est démoralisante


Le 30 Mars 2005
© par Dorine Ekwè, Mutations
Le chanteur présente ses projets et parle de sa passion pour la musique.
 
Le 15 mars dernier, vous avez accompagné le chanteur Papillon lors de la célébration de ses 15 ans dans la musique. On ne vous voit pas beaucoup sur les scènes depuis quelque temps...

J´ai souvent joué dans les cabarets de la ville de Douala même s´il est vrai que je n´ai pas basé ma carrière sur les spectacles que je fais au Cameroun. Dans la plupart des cas, je les donne en Europe où les choses sont mieux structurées. Je le dis mais ce n´est pas pour dénigrer les scènes camerounaises. Je me souviens, à une époque, j´ai fait le tour des provinces du pays. A cette époque là, j´étais allé jusqu´aux coins les plus retirés pour pouvoir satisfaire mes fans. Je suis près à reprendre l´initiative.

A ce propos, vous annoncez pour le mois de juillet, une tournée nationale baptisée "les nuits du slow"...

C´est vrai mais, le projet n´est pas encore totalement finalisé. Il faut que certaines choses soient mises au point du côté de l´organisation parce que ce n´est pas moi qui ai eu cette initiative. Il y a plusieurs autres chanteurs qui y prendront part. C´est un gros concept qui, nous l´espérons tous, aura un maximum de succès.

Les albums se font désormais rares, les sorties également. A quoi se résume votre carrière actuellement?

Vous savez, la musique, c´est la seule carrière que j´aie. Je ne pense pas pouvoir vivre sans cet art. Mon dernier album, je l´ai sorti il y a deux ans. J´ai été découragé de voir que trois mois plus tard, il était sur le marché des pirates. C´est démoralisant. Je me suis consacré depuis ma jeunesse à la musique. J´ai progressivement fait mon chemin dans ce domaine et je pense que, je peux m´exercer dans d´autres domaines. Ce que je fais d´ailleurs. J´ai mis sur pied un studio d´enregistrement qui a lancé ses activités il y a quelques temps. Actuellement, on n´en n´est qu´à sa phase expérimentale avec des chorales mais je ne compte pas m´arrêter là. Je souhaite enregistrer le maximum d´artistes possibles. Je compte également me lancer dans la production et ce sera l´occasion pour moi d´enregister les albums de mes poulains.

Vous profitez du vide qu´il y a dans le domaine de la production pour vous lancer dans les affaires?

Non, pas nécessairement. C´est vrai que cela me permettra de gagner de l´argent mais ce n´est pas que ça. Je compte plutôt, à travers ce studio d´enregistrement et ma maison de production, aider les jeunes artistes camerounais. Je crois que c´est l´une de nos missions à nous les adultes. Il faut que nous leur montrions le chemin. C´est à cette tâche que je compte me consacrer désormais.

Plus d´albums alors?

Du tout. Il ne faut pas le prendre ainsi. J´ai plusieurs textes que j´ai déjà écrits. Je peux les enregistrer à n´importe quel moment, mais je pense qu´il ne suffit pas de sortir des musiques juste pour le plaisir de le faire. C´est plus sérieux que l´on ne le pense.

C´est en 1980 que l´on vous découvre avec “Yoma Yoma”. Etes-vous nostalgique de cette époque?

Je garde de très bons souvenirs de cette époque même si à certains moments, j´ai quelques regrets surtout dans la façon dont ma carrière a été gérée dès le départ. La sortie de mon premier album n´a pas été de tout repos mais, il n´y a pas que ça. J´ai par contre de très bons souvenirs lorsque je pense à mes compagnons de route de l´époque. Je veux parler de Toto Guillaume, de Ngallé Jojo, de Joe Mboulè, de Ben Decca. C´est toute une autre histoire de la musique camerounaise.

Qu´est-ce qui caractérisait cette époque là?

Les gens prenaient les choses avec une autre philosophie. On prenait du temps pour rediger nos textes, il y avait une sorte de concertation. J´ai l´impression que c´est cela qui manque le plus aujourd´hui. Désormais, on a l´impression que tout le monde y vient avec le désir de se faire connaître et avoir la grosse tête. Ce n´est pas que cela la musique.


Nelle Eyoum

Nelle Eyoum
 DANS LA MEME RUBRIQUE
Dora Decca
Incontestablement, elle peut désormais compter dans le cercle très restreint des chanteuses camerounaises; et n`a rien à envier aux baronnes du métier....

ISAAC DECCA "frissons"
Voici un nouveau Decca sur la scène musicale; son makossa est pure mais ne suscite aucune émotion, l`album est sensé donner des "frissons" d`où le titre mais quel paradoxe!!!......

Quelle Douleur magique !
L’un des gros mystères de la musique camerounaise laisse enfin (presque) tomber le masque. Alexandre Douala alias Douleur, l’homme de la révolte, de la critique, de l’humour noir aurait-il viré de bord ?...

Ngum’a jemea
David MBANGA EYOMBWAN ayant conçu et rédigé en langue douala une pièce de théâtre intitulée « Ngum’a jemea » relatant le martyr de Rudolph Douala- Manga Bell, il me proposa de traduire ce texte en langue française...

Eto´o absent pour 5 mois
L’international camerounais du FC Barcelone, Samuel Eto’o, meilleur buteur de la Liga la saison dernière, a été opéré jeudi avec succès du ménisque externe du genou droit mais sera absent cinq mois, ont annoncé les services médicaux du club champion...

Ange Bagnia, Nadia Ewandè, Henri Njoh, …bientôt sur le marché
De Douala à Paris, en passant par Yaoundé ou Dakar, on met la dernière main à la pâte. Objectif : être dans les bacs d’ici la fin de l’année....

Ben Decca: Le makossa toujours là
Depuis quelques semaines, Makossa phœnix, le nouveau disque du chanteur de makossa Ben Decca, anime les nuits dans les discothèques de Douala, capitale économique du Cameroun. Retour sur le parcours du musicien....

Les publications de Léopold Moumé-Etia
Historien, le Patriarche Léopold Moumé-Etia à publié exactement 28 ouvrages dont le célèbre " Cameroun les années ardentes " publié en 1986, où l`auteur reconstitue grâce à sa mémoire d`une extrême fidélité et s`appuyant sur des documents inédits...

100% makossa Grace Decca
Grace Decca et makossa. Ce n’est pas pour rien que son nom rime avec une musique dont elle reste l’une des plus fidèles artisanes. Avec " Donne-moi un peu d’amour ", son quatrième album...

Une des Princesse du Makossa
Grâce DECCA...

   0 |  1 |  2 |  3 |  4 |  5 |  6 |  7 |  8 |  9 |  10 |  11 |  12 |  13 |  14 |  15 |  16 |  17 |  18 |  19 |  20 |  21 |  22 |  23 |  24 |  25 |      ... >|



Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks