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Le jardin secret de Dora Decca

 
La cadette de Ben et de Grâce a un côté sympathique et petite fille. Mais c’est une femme mûre dans sa tête.


Josy MAUGER /28.05.2004

La cadette de Ben et de Grâce a un côté sympathique et petite fille. Mais c’est une femme mûre dans sa tête.

Vous déclariez récemment que vous n´aimerez pas que vos fans sachent à quoi ressemble votre mari, pourquoi ?

C’est tout juste par respect pour lui. Est-ce qu’il aimerait se faire voir ? Je ne crois pas. C’est moi l’artiste et j’aimerais qu’il reste caché où il est. Je crois que c’est la vraie raison. Mais si c’est une photo volée, une photo surprise dans la presse, je n’y pourrais rien. Mais moi-même, décider comme cela de dévoiler délibérément son visage, non.

Depuis combien de temps êtes-vous mariée?

Nous le sommes depuis l’an 2000, mais c’est quelqu’un que je connais en France depuis 1997.

Comment vous êtes-vous connus?

C’est une connaissance à Grâce, ma sœur. Il l’a trouvée très belle et l’accompagnait souvent dans ses spectacles. Une fois, un de nos amis lui a dit : " Tu trouves Grâce belle, si tu voyais alors Dora, qu’en penserais-tu ? " La première fois qu’il m’a vue, c’était sur une photo. Je n’étais au courant de rien, je ne le connaissais même pas. On s’est ensuite retrouvé par hasard, j’avais un paquet pour lui que j’allais lui remettre à domicile.

Qu’est-ce qui c’est donc passé ce jour-là ?

(Rires) Je l’ai trouvé calme.

Comment trouve-il cette vie d’artiste tumultueuse que vous menez ?

Quand mon mari m’a connue, je n’étais pas encore vraiment artiste. C’est Grâce et Ben qui chantaient. Bien après, j’ai commencé ma carrière. C’est quelque chose qui l’a embêté mais cela n’a pas entamé la confiance mutuelle qui nous unit. En réalité, c’est juste l’absence qui l’affecte, mais je sais que quand je pars pour les spectacles, comme en ce moment, ce n’est pas un vadrouilleur que je laisse derrière moi. En France, les gens vivent un peu retirés, c’est le métro, le boulot et le dodo comme on dit. Donc, quand un partenaire s’absente, ce n’est pas forcément la joie pour l’autre. Néanmoins, on s’appelle tout le temps.

Que faites-vous en France ?

Actuellement, je ne m’occupe que de mon fils qui a juste un an. Bien avant, je travaillais dans une société de marketing qui s’appelle RDV. C’est une société de communication et de marketing.

Avez-vous fait des études de marketing ?

Pas vraiment. J’ai fait des études techniques centrées sur l’électricité et l’électronique. Mais j’ai fini par la maintenance télématique des réseaux bureautiques. Cette formation, je l’ai faite en France. Mais bien avant, j’ai étudié ici à Douala au CETIC de Bassa, jusqu’en 3ème année. Après l’obtention du CAP, il fallait continuer à l’internat dans un collège technique à Ndoungué. A l’époque, il n’y avait pas encore dans la ville de Douala, un collège qui pouvait permettre d’aller jusqu’en terminale. Mon père a estimé que c’était trop loin. Je suis donc allée en France où j’ai pu décrocher un bac technique.

Pourquoi avoir choisi cette branche de la technique, un peu compliquée pour une fille ?

Je suis une femme un peu bizarre, je suis en quelque sorte magnétisée. J’aime les défis. Je devais faire un choix entre l’électricité et l’électronique. Je me suis toujours intéressée à l’électricité sans vraiment savoir pourquoi. Quand je faisais le cours moyen II, j’avais fait une installation technique très complexe dans ma chambre. Mon père étonné se posait des questions, il m’avait demandé qui avait fait cela. Je lui ai répondu que c’était moi. Il m’a demandé si je ne savais pas que je pourrais m’électrocuter. Mon oncle qui était alors à l’époque directeur du CETIC de Bassa a convaincu mon père que je pouvais m’en sortir. Je faisais des branchements électriques assez compliqués. Et je ne pouvais pas les expliquer oralement.

Mais vous avez fini par faire des études de communication…

Oui, curieusement j’ai eu envie de faire autre chose. Je pense que mon véritable problème, ce sont les défis que j’aime relever. J’avais envie de faire quelque chose d’inhabituel pour une femme, je l’ai fait. Mais comme électricien n’est pas non plus un métier d’avenir en France, je ne me suis plus vue avec un tournevis en main, j’ai dû abandonner. En plus, en Europe, quand un appareil se gâte, on ne cherche pas à le réparer mais on le jette et on le remplace par un neuf. Bien après, j’ai été mordue par le virus de la communication. C’est un peu ma sœur Grâce qui m’a guidée. C’est vrai déjà que je communiquais facilement, je veux parler de la musique. Chanter, c’est en quelque sorte communiquer.

Quand avez-vous commencé à chanter ?

Le virus de la chanson a toujours été là sans que je m’en rende compte et sans que j´ai envie d´en faire un métier. J’ai toujours chanté comme tout le monde à la maison. J’écrivais des chansons, juste pour moi. Parfois je les faisais écouter aux artistes, notamment, à Toto Guillaume. Je faisais également des chœurs pour mon frère Ben, mais après il s’est mis a insister pour que je chante vraiment. Il disait qu’il y avait du potentiel. J’ai donc commencé a faire des duos avec lui. Nous l’avons fait ici au Cameroun, " Ndolam " et quelques autres. Le public a aimé et c’est comme cela que l’aventure a commencé. J’ai voulu exorciser mes démons.

Quels démons?

Je voulais chasser ma timidité, j’étais le genre très calme et sensible.

On peut dire que vous avez réussi quand on vous voit sur scène…

C’est vrai, mais c’est souvent difficile. C’est pour cela que lors du dernier concert, je suis entré avec mon frère Ben. Il a l’habitude de m´encourager, de me faire des compliments quand bien même il sait que c’est nul. Il sait que je suis timide.

Il paraît qu’il vous mène tous à la baguette, votre frère Ben Decca…

Pas vraiment, il n’est pas sévère mais très jaloux et protecteur. Par exemple, quand nous allons pour un concert, il s’assure que nous nous portons bien et que nous sommes tous rentrés à l’hôtel, même s’il doit ressortir après.

Les gens racontent que vous n’êtes pas nés de la même mère ?

Grâce, Isaac et moi sommes de la même mère mais pas Ben. Mais nous sommes si unis que les gens ne s’en aperçoivent pas. Nous avons toujours vécu dans une réelle complicité. On a connu la même éducation, les mêmes passions, la même bastonnade. Bref, nous sortons tous du même moule.

A vous entendre parler, on a l’impression que vous avez vécu une enfance heureuse…

Oui, j’ai été très choyée par mon père. Il n’était pas souvent à la maison à cause de son travail. Mais quand il rentrait, il donnait beaucoup d’amour et de tendresse. Il n’était pas autoritaire, c’est plutôt notre maman qui était sévère. Je pense que c’était normal puisqu’elle était institutrice. Cela se ressentait à la maison.

Alors à quand le prochain album ?

Il est encore en préparation, les textes sont écrits depuis longtemps. Pendant le premier album, j’ai fait un minimum de 20 titres. Nous avons pris quelques titres pour illustrer le premier album. Maintenant, il ne me reste plus qu’à peaufiner les autres, on attend le bon moment pour le faire.
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