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L´homme qui partagea le dernier repas de Moumié.

 
"Quand les jeunes Africains créaient l`histoire" L`ouvrage de Jean Martin Tchaptchet est aussi une remarquable galerie de portraits de Camerounais de sa génération, saisis tels qu`ils ont été dans leur jeunesse.



Ce jour là, Félix Moumié, président de l´Union des Populations du Cameroun avait rendez-vous avec la mort. Et avec Jean-Martin Tchaptchet, l´auteur de " Quand les jeunes Africains créaient l´histoire ", ce récit autobiographique qui apporte à sa manière, une pièce de plus à l´énigmatique puzzle qu´est l´histoire de la marche à l´indépendance du Cameroun. Les circonstances mystérieuses de la mort du leader politique camerounais, empoisonné à Génève, ont forcément jeté de la suspicion sur tous ceux qui de près ou de loin étaient là. Or Jean-martin Tchaptchet était là.

Il a, comme dans la Cène, partagé le dernier repas de Félix Moumié. Il ne se privera d´ailleurs point de dire sa part de vérité dans cet ouvrage (voir passage ci-dessous). Mais avant d´en arriver à cet épisode dramatique, ce récit est d´abord un témoignage simple, à la limite de la naïveté, du quotidien d´un jeune Camerounais qui, au début des années cinquante, après son bac, s´en va continuer ses études en France. Il y a, au passage, la description succulente, de la vie en France en ces années-là. Le tout, du point de vue d´un petit Africain qui découvre " le pays des Blancs ", ses hommes, ses femmes, sa nourriture et sa manière de voir le monde.

Au fur et à mesure qu´avance le récit, il se " politise ", comme le jeune étudiant, puis enseignant et militant. On en apprend ainsi beaucoup, sur ces creusets de la prise de conscience noire et de la construction des nationalismes africains, qu´ont été la Fédération des etudiants d´Afrique (Feanf) et l´Unek ( l´Union nationale des etudiants Kamerunais…) L´intérêt ici, c´est que l´auteur révèle un certain nombre de stratégies, déjà utilisées à l´époque par le pouvoir colonial, pour déstabiliser les mouvements : " la stratégie la plus utilisée pour mener la vie dure aux étudiants était évidement le tribalisme.

Il avait pour principal objectif d´empêcher les étudiants camerounais de se constituer en une seule et unique association unie, forte, responsable, clairvoyante. Ce faisant, ces institutions visaient à bloquer le développement d´une conscience nationale au sein des étudiants… " Comme quoi, certaines pratiques observables de nos jours datent…

L´ouvrage de Jean Martin Tchaptchet est aussi une remarquable galerie de portraits de Camerounais de sa génération, saisis tels qu´ils ont été dans leur jeunesse. L´auteur a ainsi un mot tantôt acide sur un Abel Eyinga, ou plutôt flatteur sur Sengat Kuo.

A travers le parcours de l´étudiant et du militant, il y a comme cela une nouvelle lecture des " années ardentes " du Cameroun, selon le mot de Léopold Moume Etia. On peut aussi lire, en filigrane, une explication sur les raisons pour lesquelles perdure la néocolonie. Mais l´interpellation la plus forte de cet ouvrage réside dans son titre : " Quand les jeunes Africains créaient l´histoire ". En effet, on se rend compte que cette génération d´Africains là, âgés d´à peine vingt ans, ont, par leur prise de conscience des problèmes de leur peuple, pris en main le destin de celui-ci.

Qu´en est-il de ceux qui ont le même âge aujourd´hui ?

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