Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      


Scène : La leçon de Jazz de Francis Kinguè

 
Le Festival de Yaoundé s’est ouvert mercredi sur une prestation d’un virtuose local.


La seule présence de Francis Kingué dans la salle du Zénith, un cabaret restaurant de Yaoundé, pour l’ouverture de la neuvième édition du festival international de "Ya-Jazz", a suscité quelques commentaires d’admiration. Car, selon l’impresario, le "Vieux", "père du Jazz camerounais", était le leader du célèbre Yaounde Jazz Band, qui donna son premier concert au Centre culturel français de Yaoundé en 1965. C’est après le passage de deux groupes, que les spectateurs ont pu admirer les prouesses de Francis Kingué. La "band" composée entre autres du Lieutenant Noumbissie, le Capitaine Yabit, Jean Tetanyi, Jacob Namoudje ou Moukoulou Tedjo s’est rajeunie, pour exécuter une Jam Station sur un air de musique de Duke Ellington, ainsi que deux autres chansons dont une en langue locale. Puis, des chansons alternant entre le blues et des rythmes très dansants, tels que vus dans les films américains tournés par ou avec les Noirs.

"Nous avons choisi de faire une Jam parce c’est un style ouvert, qui n’a pas de morceaux précis ", a expliqué Francis Kingué, aujourd’hui en service à l’orchestre national. Il a par ailleurs apprécié l’apport des jeunes. "Ils sont doués. Il faut seulement les former comme je suis en train de le faire au Centre culturel camerounais", a-t-il ajouté. Bien avant le doyen, le groupe congolais, le Yuken Negro spiritual a ouvert le bal. Quatre chanteurs accompagnés d’une guitare, pour exprimer le mélange de culture. "C’est une symbiose entre le Jazz de la diaspora et la musique tradition à travers des chants de griots", a expliqué Brice Ntondele, le leader du groupe, qui vit au Cameroun depuis l’année dernière. "Ces Congolais ont fait une très belle prestation", a reconnu Francis Kingué. Les Congolais (de Brazzaville) se sont illustrés dans la musique Gospel. D’ailleurs, leur public se recrute dans les églises.

Osia Ngono, l’une des rares femmes à se produire mercredi dernier, a choisi le bikutsi pour revisiter le Jazz. Percussionniste, chanteuse, mais aussi très bonne danseuse. " Elle a permis de comprendre qu’on peut faire du Bikutsi sur fond de musique Jazz. Un mélange de style du terroir et des sonorités du monde. Ceci, dans le but de rendre cette musique accessible à tous ", a expliqué Jules Foe, le pianiste du groupe. Osia Ngono a décrié, dans une chanson mélancolique, les pratiques de sorcellerie dans les villages.
Les différentes prestations de la soirée d’ouverture étaient à l’image de cette rencontre entre le Jazz né aux Etats-Unis, des esclaves noirs, et son retour en Afrique, créant ainsi une symbiose, qui , selon certains, reste une musique de l’élite. Le festival se poursuit ce soir au Centre culture français de Yaoundé. Les organisateurs ont annoncé une soirée cinématographique permettant de revoir, en action, les grands maîtres du Jazz mondial. A l’instar de Duke Ellington, Louis Armstrong, George Benson ou Earl Klugh.

Justin Blaise Akono
08 Dec 2006

 DANS LA MEME RUBRIQUE
Manu Dibango honoré par l’académie Charles-Cros
Artiste d’exception, Manu Dibango était entré depuis fort longtemps au Panthéon des grandes figures de l’histoire contemporaine. Ecouté et adulé dans les deux hémisphères du globe, il est de la race de ceux qui portent le titre de citoyen du monde....

Manu Dibango : Un demi-siècle de succès.
Les clichés sont saisissants. Une foule compacte amassée aux abords de la route. De nombreux groupes de danse folkloriques armés d’instruments hétéroclites. Au bas de la passerelle, quelques figures emblématiques de la musique Camerounaise attendent....

Hommage : à Manu !
Contrairement aux apparences, il n’est pas aisé de parler de Manu Dibango. Surtout quand on se rend compte qu’il avait déjà plus de quarante ans au moment où l’on poussait ses premiers cris à la maternité. A cette époque, le saxophoniste s’était déjà...

Manu Dibango au cœur d’une Afrique sonore à Brazza
Il n’arrête pas de courir. A la moindre invitation, grand Manu répond présent. Surtout lorsqu’elle vient de son continent d’origine. Un plaisir sans cesse renouvelé de partager son expérience avec les siens et de replonger dans ses racines....

Droit d’auteur de la musique :Manu Dibango entre dans la danse
Le ministre de la Culture convoque les deux sociétés rivales des musiciens à une réunion où Manu Dibango est plus que jamais l’autre cheval de bataille pour le contrôle de la gestion des droits d’auteur de la musique....

Manu Dibango : Il est venu, il a vaincu !
“Le Vieux Nègre” et le vieux saxophoniste ont finalement gagné leur pari. Une nouvelle société de gestion collective des droits des musiciens est née. L’autorité de l’Etat a primé....

Affaire CMC : Jacky TOTO, ma vérité à moi
Jacky Toto; qui est cet homme? Homme de l’ombre et fidèle du grand Manu, il décide enfin de sortir de l’ombre, et de dire la vérité sur ce qu’il a personnellement vécu dans cette affaire......

Manu Dibango, inventeur d`Afrique
«Mon corps balance quand j`entends le twist/Le twist fait rage à Léopoldville/De Limété à Kalina/De la Cité à la Pergola.» C`est 1962 : pour la première fois, l`Afrique se déhanche sur un twist africain, Twist à Léopoldville. A l`unisson de la ferveu...

Spectacle : Un Coco à offrir .
Il n`y aura pas ce soir, au Club Camtel à Yaoundé, de concert avec Coco Mbassi, comme initialement annoncé par le Women international exhibition. A la suite de l`annulation, à la sauvette, des deux dates de Douala (les 13 et 15 août derniers à la Mai...

Manu, ambassadeur de l’Unesco.
La cérémonie a lieu, ce jour, jeudi 27 mai, à Paris, dans la salle de fêtes du siège de l’Unesco. Manu Dibango, père de "African carnaval" (Editions Soul makossa, 1972), recevra en effet, des propres mains de Koichiro Matsuura, le directeur général d...

   0 |  1 |  2 |  3 |  4 |  5 |  6 |  7 |  8 |  9 |  10 |  11 |  12 |  13 |  14 |  15 |  16 |  17 |  18 |  19 |  20 |  21 |  22 |  23 |  24 |  25 |      ... >|



Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks