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Coco Mbassi à Douala :Rendez-vous ce soir
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Depuis un mois, elle était annoncée. Ce mercredi 1er décembre, elle confirme le rendez-vous, vendredi 3 et dimanche 5 décembre. Pour ses premiers rendez-vous (galants) avec les mélomanes de Douala, elle a choisi la salle des spectacles du Centre cult
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03.12.2004
Après son point de presse mercredi, la chanteuse va rencontrer le public de Douala. Avant-goût de spectacle.
Depuis un mois, elle était annoncée. Ce mercredi 1er décembre, elle confirme le rendez-vous, vendredi 3 et dimanche 5 décembre. Pour ses premiers rendez-vous (galants) avec les mélomanes de Douala, elle a choisi la salle des spectacles du Centre culturel Blaise Cendrars. La même qui abrite la rencontre, ce mercredi, entre la presse et l’auteur de Sépia et Sisea, ci-devant prix des Découvertes Rfi en 1996, fabuleuse chanteuse qui tutoie les étoiles et conquiert les cœurs depuis 2001 (année de sortie de Sépia). La magie tient à sa voix berçante, des mélodies qui parlent à l’âme, au cœur et à la raison en même temps, fortement ancrées dans sa culture sawa et en même temps ouvertes à l’universel. Une musique à l’image de l’artiste : vraie, sans compromissions, authentique et marquée par Dieu.
De mémoire de journaliste, un artiste n’a jamais eu un tel succès auprès de la presse, pendant une conférence. Tout au moins depuis une décennie. Mais peut-on appeler conférence de presse ce moment de délire (au sens noble du terme), d’échanges entre la chanteuse et la presse plutôt déguisée en fan club ? Elle est venue dérouler le programme de ses deux spectacles à Douala et répondre aux questions de la presse.
Elle s’est trouvée devant des fans qui réclamaient plus des a capella que des explications. Et a plutôt donné un spectacle avant les spectacles, pour des journalistes conquis et applaudissant à tout rompre.
Avec cet accueil, Coco peut retrouver le sourire. Sa venue, elle l’a programmée depuis août 2004 quand, arrivée pour des concerts à Douala et Yaoundé, elle a dû repartir pour l’Angleterre (son pays de résidence) sans s’être produite à Douala. La structure qui l’avait alors invitée, novice en matière d’organisation de spectacles, n’a pas pu tenir ses engagements et mener la tournée à son terme. Celle qui se faisait une joie de rencontrer enfin, pour la première fois, le public de sa ville natale, n’en a pourtant pas perdu la voix. “ L’expérience n’a pas été traumatisante ”, disait-elle alors, en promettant de revenir chanter à Douala. Parce qu’elle tenait à “ rencontrer le public de mon pays et cesser d’être un mythe pour lui, quelqu’un dont ils entendent parler mais qu’ils ne voient pas ”. Mais elle entendait utiliser, cette fois, ses propres contacts, pour être à l’abri d’une nouvelle déception. C’est ce qu’elle fait aujourd’hui, puisqu’elle est (avec son époux) à la base de l’organisation de ses concerts de cette semaine.
“ Je n’ai jamais voulu faire un spectacle d’élite, mais populaire ”, disait Coco Mbassi il y a quelques mois, en réponse à la question de savoir pourquoi elle acceptait de se produire dans une salle de 1500 places à Yaoundé. Aujourd’hui, elle ne semble plus avoir la même opinion. En effet, en acceptant de se produire dans la salle du Centre culturel français (250 places environ), et à des prix relativement prohibitifs (10 000 Fcfa le vendredi, et 5 000 Fcfa le dimanche, l’entrée sera forcément sélective. Son choix, elle l’explique par le fait que “ cette salle est un auditorium, c’est celle qui offre les meilleures conditions de sonorisation ”. Pour le spectacle populaire, elle donne rendez-vous pour avril 2005, dans le cadre du Festival de voix de femmes de Douala (Massao), où elle est appelée à se produire.
Par Danielle Nomba
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