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L’Oryx veut renaître de ses cendres

 
A une dizaine de jours du coup d’envoi du championnat (17 mars 2007) le club bellois peaufine ses stratégies


Bali, un des quartiers villages de Douala. Rue Dikoumè Bell, plus connue sous le nom de “ Rue de la joie ”. Juste en face du domicile de feu Makembè, ancien joueur de l’Oryx club de Douala. Il avait été tué en novembre 2005 alors qu’il tentait de séparer une bagarre entre une femme inspecteur de police et son amant d’un soir. C’est là, chez Elémè Ricardo, une autre ancienne gloire du club bellois que se tiennent les réunions depuis janvier 2006. “ Nous nous retrouvons chaque samedi pour réfléchir sur la stratégie ayant pour but de ramener l’Oryx en première division, de lui redonner son lustre d’antan ”, explique Ricardo. Cet ancien allier gauche de l’équipe du canton Bell.
Aux côtés des Léa Eyoum Charles, ex-joueur et entraîneur des “Jaunes et noirs” dans la dernière année de la présidence de Ebénézer Moukour’A Ndoumbè ou encore d’Ebanda Bleck, natif de Bonanjo, mais qui n’a jamais pu porter les couleurs de l’équipe de son village, ils attendent le président Madenguè. Il est à la tête de l’Oryx depuis la saison passée et ce pour deux ans, comme le veulent les statuts du club. “ Nous avons passé trop de temps à observer la situation. Ça ne peut plus durer. Il faut maintenant agir ”, confient-ils en chœur. En attendant, Léa et Ebanda se remémorent les souvenirs d’une rencontre entre Diamant club de Yaoundé et Léopard sportif de Douala. “ C’était dans les années 70. J’ai dribblé Ebanda à lui donner le tournis. Puis j’ai entendu, un coup de sifflet. Je me suis arrêté et j’ai interpellé l’arbitre Atangana Louis de Gonzague qui m’a répondu qu’il n’a pas sifflé et que seul compte son coup de sifflet. J’ai demandé à ce que Ebanda soit fouillé. Ce qui a été fait. Mais on n’a rien trouvé sur lui ”, témoigne Léa. Ebanda reconnaîtra qu’il sifflait avec sa bouche.

Vers une gestion collégiale
Mais pourquoi avoir attendu aujourd’hui seulement pour engager cette réflexion de ramaner Oryx de Douala dans l’élite du football ? “ Il fallait un catalyseur ”, répond Elémè Ricardo. Il précise par la suite que “ C’est Arnopoulos, ancien joueur et président de l’Oryx club de Douala, qui a lancé l’idée d’une telle réflexion, il y a un an ”.
Parmi les pistes creusées pour faire renaître l’Oryx de ses cendres, il y a l’idée d’expérimenter une gestion collégiale du club. “ Le président Madenguè a eu l’impression à un moment donné que l’équipe lui a été abandonnée entre les mains. Or, il est évident qu’un club mythique comme l’Oryx ne peut être l’affaire d’une seule personne, surtout s’il faut chercher à l’aider à revenir en première division ”, souligne un autre membre du club. L’Oryx club de Douala, même s’il est aux enfers depuis une trentaine d’années, semble toujours avoir la côte. “ Mon rêve le plus fou, depuis ma plus tendre enfance, a toujours été de porter le maillot Jaune et noir de l’Oryx. Et quand en 1968, je me suis pointé aux entraînements qui se déroulaient au stade d’Algérie (emplacement actuel de Sonel Koumassi, Ndlr), on m’a chassé, sous prétexte que j’étais trop frêle ”, se souvient amer, Ebanda. Il finira en désespoir de cause pour aller frapper à la porte de l’une des équipes rivales de l’Oryx à l’époque, le Léopard sportif de Douala. Le jeune Ebanda Bleck ne sera d’ailleurs pas le seul à être recalé. Un certain Albert Roger Milla sera lui aussi rejeté avant de se tourner vers le Père François de l’Eclair de Douala. D’autres, à l’instar de Joseph Antoine Bell, Maurice Epétè ou encore Kotto Colbert, ont eu plus de chance. Aujourd’hui, l’Oryx a besoin de tous ceux qui, à un moment ou l’autre de leur vie, ont donné un peu de leur temps à ce club prestigieux qui fut le premier à remporter une coupe d’Afrique, en décembre 1965, à Kumassi au Ghana, contre le Real de Bamako. “ Nous voulons insuffler un esprit nouveau à la jeune génération qui prend racine sur les valeurs de générosité, de courage et de volonté qui ont fait l’histoire de l’Oryx club de Douala ”, conclut Elémè Ricardo qui sait que le temps joue contre le club. Le championnat pourrait démarrer le 17 mars si tout est en ordre à la ligue provinciale de football du Littoral. 

Par Jean-Célestin EDJANGUE
Le 07-03-2007

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