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Bell’A Njoh : Le come-back réussi du vieux briscard

 
Sa dernière galette musicale comporte une dizaine de titres, le chef de Bonebanda (Bonaberi) démontre qu’il demeure un musicien inoxydable.


On ne l’avait plus vu sur les feux de la rampe. L’homme aux lunettes noires, auteur d’une magnifique carrière musicale et d’une quinzaine d’albums discographiques, avait fini par se faire oublier par de nombreux mélomanes. Depuis quelque temps, Bell’A Njoh, qualifié dans son milieu naturel à Bonaberi de chanteur inoxydable, a refait surface. Avec dans les bacs, un album musical qui marche bien. “ Ma musique est traversée par une thématique générale qui tourne autour du train-train quotidien ; la vie telle qu’on la vit tous les jours. Je parle de nous tous et je donne des conseils. En plus d’être le fruit d’un dur labeur, le nouvel album qui est en ce moment sur le marché, se démarque par des chansons endiablées”. Le chef de Bonebanda fait partie de la race des artistes dont le talent excelle dans le Makossa pur de vieille souche. Bell’A Njoh a un pas de danse alerte, cadencé et séduisant. En plus de son talent vif et naturel, l’artiste place les sentiments en bonne place dans ses compositions ; il se montre percutant dans tous les rythmes. “ En dehors du Makossa, je vois clair dans les slows… Je suis assez sentimental ”, se félicite-t-il.

Bell’A Njoh écrit ses textes en fonction des doléances, des attentes et du désir des amoureux de sa musique.
Les mélomanes, mêmes les plus exigeants, trouvent leur compte dans son nouvel album. Envoûtantes et chargées d’émotion, les neuf chansons, convergent vers des rythmes ensoleillés, graves et intimes. Il chante “ Bobe ” pour dénoncer le mal qui est fait à quelqu’un, au frère ou à un ami. “ Tu es belle ” célèbre la beauté d’une dame, malgré “ son sale caractère ”. Elle reste à jamais une belle fleur à cueillir. On prend également assez de plaisir en écoutant “ Ton amour me tue ”, la chanson fétiche de son disque, en souvenir d’une âme sœur. “ La femme dont il est question n’est autre que mon ex-épouse. Malgré tout le degré d’amour que je lui portais, elle est partie. Chaque fois, lorsqu’au levé du jour, je regarde sa photo qui est restée collée dans la chambre, je pense que son amour me tue ”. Le chevauchement des sons, des paroles et des instruments, permet une écoute agréable à l’oreille. L’album est complet dans les harmonies, la mélodie et les musiques.

Contrefaçon et piraterie
Rehaussé au niveau de la réalisation et de la production par Moussa Haïssam, l’opus a été enregistré dans le studio “ Africa-Tone- Bali ”. Il est d’un niveau technique très élevé, pour avoir bénéficié de l’expertise d’une ressource humaine pertinente. La qualité du travail est rayonnante, grâce au doigté de Nkono Teles, le responsable de la prise de son, la programmation Batterie et les arrangements. A l’instar de tous les produits discographiques prisés dans les bacs à musique, celui de Bell’A Njoh n’échappe pas à la contrefaçon et à la piraterie. “ De nombreux stocks de mes supports, se baladent sur le marché, à ciel ouvert.
Les spécialistes de l’art des compilations se font du beurre sur notre travail. Dans tous les coins et recoins du pays, on retrouve dans le même disque, un foisonnement de chansons phares des artistes différents, à qui on n’a même pas demandé leur avis. Si le gouvernement ne fait rien pour anéantir cette épidémie qui est aussi grave que le Vih/Sida, nous allons tous crever comme des mouches en sursis ”.



Par S.O.
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