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Spectacle : Un Coco à offrir .

 
Il n`y aura pas ce soir, au Club Camtel à Yaoundé, de concert avec Coco Mbassi, comme initialement annoncé par le Women international exhibition. A la suite de l`annulation, à la sauvette, des deux dates de Douala (les 13 et 15 août derniers à la Mai


17.08.2004


Thiéry Gervais Gango

Un beau spectacle au Palais des Congrès et trois autres annulés à cause d`une organisation malheureuse.

Il n`y aura pas ce soir, au Club Camtel à Yaoundé, de concert avec Coco Mbassi, comme initialement annoncé par le Women international exhibition. A la suite de l`annulation, à la sauvette, des deux dates de Douala (les 13 et 15 août derniers à la Maison du parti de Bonanjo), l`artiste a été informée, par un e-mail adressé par une organisation dont l`opérateur sur le terrain a disparu, qu`il n`était plus possible de tenir la promesse des trois derniers rendez-vous de la tournée camerounaise de la chanteuse à la voix de charme. "Faute d`argent". Tout juste cela. Rien d`autre. Pas même d`excuse à l`endroit de l`artiste si simple, si humble et si charmante. Une indicible inélégance. Un amateurisme si révoltant qu`on manque de mots pour le dire. Qu`on qualifierait si la peine dignement assumée par l`artiste n`imposait pas qu`on se préoccupe plutôt de sa classe et de sa majesté sur une scène du Palais des Congrès qu`elle a illuminée, professionnelle jusqu`au bout ce soir de jeudi, 12 août passé.
Humble, Coco Mbassi repartira du Cameroun demain, à la rencontre de ces escales qui l`appellent en Amérique et en Europe, sur des scènes plus sérieuses et beaucoup plus dignes de ces plaisirs que sa voix brisée et son souffle de fée distillent avec tendresse et effusion. A profusion. Avec tant de classe et de flegme qu`on se demande comment elle a pu, même au nom de quelque amour pour la mère patrie, se retrouver dans la gadoue d`un environnement culturel où n`importe quel charlatan peut s`improviser promoteur de spectacle.
A Douala, la poignée de mélomanes que les quelques affiches avaient pu informer, que la mince grappe d`articles de presse écrite et les chiches incursions dans les médias audiovisuels avaient réussi à convaincre de la réalité des quatre rendez-vous, doivent être déçus. Dans une capitale économique qui s`est offerte des vacances sans qu`on ait l`impression qu`elle ait fourni des efforts si éprouvants, plusieurs mélomanes sont déjà si frustrés, de ne pouvoir profiter de la qualité d`un spectacle qui, au Palais des Congrès de Yaoundé jeudi dernier, a ému le maigre public venu. Beau spectacle devant une centaine de personnes toutes émerveillées, au point d`oublier l`océan tout autour. Un peu plus d`une heure de show sous des
lumières bleutées comme celles des salles de billard. Scène prise par la chanteuse à la voix suave. Et puis un ruissellemment de plaisirs aux effets enivrant.

Au Palais des Congrès de Yaoundé, Coco Mbassi a chanté comme si elle le faisait devant une salle pleine. Avec don. Comme si elle ne pouvait pas vivre autrement que sur des nuages de douceur et de tendresse, de mélancolie, d`émotion personnelement vécues et volontairement partagées. De la sobriété. De la grâce. Tant de talent. Tant de vie qui coule en même temps que le souffle divin qui porte chacun de ses mouvements sur la scène. Tant de tendresse jaillies de ces mains fermes qui tiennent le micro prodigieux. Ces yeux qui se ferment et s`illuminent de passion. Cette basse acoustique de Serge Ngando, l`époux complice. Le piano délicieux de Thierry Sandio. La guitare tout juste fougeuse de Mayo. La batterie de Stève Ndzana, craneuse comme si elle voulait porter aux cieux l`écho de la douce randonnée musicale. La belle chorale de maracas . Le joli choeur de trois jeunes filles. Mais, au-dessus de tout, le trémolo irrésistible d`une voix qui ressemble à un lit d`amour et de bonheur.
C`était bien. C`était cool. Au coeur de la prestation de l`auteur de "Sepia" et "Sisea", l`échange avec le public sympathique a constamment été traversé par le respect mutuelle. A la fin, au-delà de l`heure époustouflante, la reconnaissance. Toute la salle debout. Les mains lévées vers le ciel comme pour remercier les dieux. Beau final repris et repris dans une salle aux allures de boîtes de nuit.

Annie Anzouer était absente à ce bal finalement bien distrayant. Au le sujet de son absence, l`organisation a brandi une copie du contrat qui engageait pourtant cette autre belle voix de la chanson camerounaise partie en Europe quelques jours seulement avant le premier concert. De manière incompréhensible, soutenaient certains. Simplement parce que l`organisation, encore elle, n`avait pas relancé l`ancienne Golden Sound. Elle n`avait pas communiqué les dates de ces heures fugaces volées à plusieurs mélomanes. Ces moments de bonheur infini que Coco Mbassi n`a malheureusement pas pu partager avec son peuple de fans. La tribu nombreuse de ces mélomanes injustement sevrés d`instants privilégiés en compagnie d`une chanteuse au charme et à la voix dévastatrice. A cause de financements que beaucoup soupçonnent d`avoir été mal utilisés.
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