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Le Kamerun : L’indépendance réelle d’abord, mars 2007, 280 pages, Bakang ba Tonjè, Editions Kunde

 
Dans ce 2ème ouvrage qui apparaît 2 ans après “ Les derniers jours de Ruben Um Nyobé ”, l’auteur revient sur la naissance de l’UPC; explique “ les enjeux réels de la colonisation et la résistance africaine …


Kamerun : l’indépendance réelle d’abord
“ La décolonisation réelle du continent noir n’est pas encore arrivée à son terme ”

C’est le titre d’un nouvel ouvrage du Dr Bakang ba Tonjè sorti fraîchement de l’Imprimerie New Press à Douala. Sur quelque 280 pages, ce médecin de formation, militant de l’Union des populations du Cameroun (Upc) des “ fidèles ” fait une synthèse documentée de l’histoire politique du Cameroun et de l’évolution du parti des martyrs depuis le 10 avril 1948, date officielle de sa création au 12 février 1991, date de sa re-légalisation par le gouvernement de Paul Biya dans la mouvance du retour au multipartisme.

Dans ce deuxième ouvrage qui apparaît en moins de deux ans après “ Les derniers jours de Ruben Um Nyobé ”, l’auteur revient sur la naissance de l’Upc en donnant le sens et les conditions de cet événement ; explique “ les enjeux réels de la colonisation et la résistance africaine … ” Il analyse plus loin l’objectif et la stratégie politiques de l’Upc, avec une économie de l’historique de la mise en œuvre de la stratégie politique de ce mouvement de sa naissance au 12 février 1991.

Le lecteur découvre au fil des pages la longue histoire du mouvement nationaliste camerounais qui a mobilisé des patriotes aux quatre coins du pays. N’en déplaise à ceux qui s’évertuent à le confiner dans un carcan régionaliste. A travers des illustrations sorties des archives du mouvement ou empruntées auprès des particuliers, le lecteur découvre des figures historiques tel Léonard Bouli, le tout premier secrétaire général, Etienne Libaï qui assurera l’intérim entre Bouli et Um Nyobé et bien d’autres hommes et femmes, premiers tenants du flambeau nationaliste : Jacques Ngom, syndicaliste de la première heure, la princesse Mambou de Bana, Emma Mbem, première présidente de l’Union démocratique des femmes camerounaises (Udefec), Irène Ngapeth, Hyacinthe Mpaye, premier président de la Jeunesse démocratique du Cameroun (Jdc) et bien d’autres nationalistes qui, comme Ruben Um Nyobé, Félix Roland Moumié, Ernest Ouandié, Abel Kingué etc. ont payé cher l’émancipation politique, économique et culturelle de leur pays.

Des extraits de rapports de congrès et d’autres réunions stratégiques témoignent non seulement des atrocités de la lutte entre les nationalistes et les forces de la répression, mais également des combats internes à l’intérieur même du mouvement. L’une des phases de ces luttes fratricides sera la rébellion au sein de l’état-major du comité national d’organisation (Cno) de l’Upc et la tragique disparition de Um Nyobé.

La main tendue de l’Upc

Bien que harcelé, avec des moyens illégaux de lutte, l’Upc élabore et publie le 17 juin 1957 sous la plume de Um Nyobé “ Les vraies solutions pour la détente politique et morale au Kamerun ” encore connues sous le nom de “ les trois variantes ” contenues dans le livre.

Le 27 août de la même année, Um Nyobé réitère son appel à la négociation en vue de la solution du drame camerounais en ces termes : “ Nous avions dit que les heures de la patience étaient comptées, nous constatons avec regret qu’elles s’épuisent… Il faut éviter l’irréparable en abandonnant la politique de terreur et des oppositions africaines qui sont un facteur d’aggravation de la tension politique. Il faut éviter l’irréparable en faisant taire les poursuites judiciaires et en faisant intervenir dans l’immédiat, une mesure d’amnistie pleine et entière, car rien de durable ne sera bâti dans notre pays sur les massacres des populations et la répression judiciaire. Il faut éviter l’irréparable en comblant le vide politique…

L’Upc, les autres mouvements nationalistes de tous les secteurs nationalistes dignes de ce nom ont tout fait pour aider la France à comprendre que l’heure de la négociation a sonné. Nous regrettons que ces appels à la sagesse aient été considérés par d’aucuns comme un signe de faiblesse, alors que la faiblesse la plus flagrante réside dans la politique de force, de corruption et des oppositions africaines. ”

Dans son introduction, Bakang ba Tonjè estime “ ce survol ” de ce pan de l’histoire du Cameroun “ nécessairement partiel, voire partial malgré un réel effort d’objectivité, s’agissant de l’interprétation des faits d’une histoire généralement clandestine, dispersée et cloisonnée, sur lesquels tous les acteurs n’ont pas encore délivré leur version ”.

Ecrit sur un ton simple, accessible à tout lecteur au quotient intellectuel moyen, l’ouvrage du Dr Bakang ba Tonjè est une appréciable contribution à l’histoire d’un Cameroun encore en quête de son indépendance réelle.

Le Kamerun : L’indépendance réelle d’abord, mars 2007, 280 pages, Bakang ba Tonjè, Editions Kunde
 


Par Jacques Doo Bell
Le Messager
Le 04-07-2007

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