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CAMEROUN:Manu Dibango à Douala - Le retour de l´enfant prodige

 
Pratiquement un quart de siècle durant, le public de la ville natale du saxophoniste a été sevré des spectacles de son enfant le plus respecté dans la sphère musicale mondiale. Grâce à un promoteur culturel national, il devrait se réconcilier avec le


03.03.2003


Pratiquement un quart de siècle durant, le public de la ville natale du saxophoniste a été sevré des spectacles de son enfant le plus respecté dans la sphère musicale mondiale. Grâce à un promoteur culturel national, il devrait se réconcilier avec les siens, le 14 mars. Pour un spectacle auquel, hélas, environ mille personnes seulement auront accès, faute d´infrastructures.


"Le retour du grand maître, Manu Dibango et le groupe Macase, vendredi 14 mars 2003, concert unique et exceptionnel". Voilà l´affiche réalisée par les Rencontres internationales des musiques du sud (Rims), une structure née des cendres des défuntes Rencontres musicales de Yaoundé (Remy), dont le directeur, André Djibathé, promet, pour les jours à venir, Manu Dibango en spectacle à Douala. On pourrait penser à un bluff, quand on sait que depuis 23 ans, le saxophoniste ne s´est pas produit dans la ville qui l´a vu naître un jour de décembre 1933. Pour des raisons que nul ne maîtrise vraiment. Mais, quand on sait que le même André Djibathé a fait jouer Manu à Yaoundé, en 2000, lors des Remy, on est moins sceptique.
A l´aube de son 70ème anniversaire, Manu Dibango revient donc au bercail. Au bout d´une éternité qu´il a consacrée à courir le monde. Moment exceptionnel, certes, mais qui devrait se jouer dans un lieu étriqué: le cinéma le Wouri, une salle de moins de 1000 places.
Après un quart de siècle d´absence de la scène de Douala, le lieu ne devrait pas, a priori, répondre aux attentes, surtout pour un concert unique. L´idéal serait un

espace beaucoup plus grand, qui pourrait accueillir un maximum de personnes. Comme un stade, par exemple. "Manu fait une musique assez prestigieuse pour un stade", avance André Djibathé. Quand, en 1973, le même Manu chantait son plus grand succès, Soul Makossa, au Yankee Stadium, aux Etats Unis, devant 354 000 personnes, sa musique était-elle alors moins prestigieuse? "Non, répond Djibathé. Mais les exigences de qualité du musicien ne permettent pas à nos structures de sonoriser un stade".
"Nous avions une dette envers le public de Douala", reconnaît André Djibathé, ex-directeur des Remy, et actuel dirigeant des Rims. Car, en 2000, l´auteur de waka juju n´a pu trouver du temps, dans son "planning chargé", pour honorer Douala de sa présence. Il a fallu attendre 3 ans pour qu´il se libère enfin. "Et le fait qu´il ait reçu une distinction nationale, en signe de reconnaissance de son pays, a mis Manu dans les meilleures dispositions pour accepter de jouer de nouveau en terre natale", explique l´organisateur, Djibathé.
Serait-ce parce que le chanteur se serait senti renié par les siens qu´il a longtemps tourné le dos à la scène camerounaise, et surtout celle de Douala? Voilà bien un point sur lequel il devra éclairer son monde lors de sa conférence de presse prévue à Douala le 12 mars. En attendant, contrairement à ce qu´annonce l´affiche des Rims, Manu se produira deux fois en spectacle à Douala. Après le cinéma Le Wouri le 14, il devrait donner un second spectacle dans un cabaret de Douala le 15 février.

Danielle Nomba
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