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Hommage à François Sengat Kuo: Septembre 1997 - Septembre 2007, une décennie.

 
LA DIALECTIQUE DU VIN ET DE L’OUTRE Septembre 1997 - Septembre 2007, une décennie. Dix ans depuis que François Sengat Kuo a été récupéré par la croûte terrestre. Dix ans que, régulièrement, nous essayons de rappeler à la mémoire des vivants que d


LA DIALECTIQUE DU VIN ET DE L’OUTRE

Septembre 1997 - Septembre 2007, une décennie. Dix ans depuis que François Sengat Kuo a été récupéré par la croûte terrestre. Dix ans que, régulièrement, nous essayons de rappeler à la mémoire des vivants que dans ce pays, dans notre temps de vie, il a existé un homme appelé Sengat Kuo.

Les média de la République sont étrangement oublieux à son endroit.
La famille s’est inscrite aux abonnés absents.
Sur les ‘’AMIS’’ ou ‘’AMIES’’’, c’est comme si Sengat Kuo, de son vivant, avait séjourné au pays des crocodiles. Les homologues, les camarades qu’ils fussent de l’école, de la fonction publique ou de la politique, on a peine à découvrir la silhouette d’au moins l’un deux au mémorial. Les anciens protégés, ceux qui lui devaient leur carrière, leurs promotions sociales, leurs fauteuils ou leurs casquettes, rasent les murs de la reconnaissance ; se cachent dans les frondaisons du ‘’réalisme’’.

A François Sengat Kuo : la nation oublieuse, méprisante. Un peu comme Héphaïstos, dit Vulcain, le Maître de la Matière, l’architecte de la vie, le constructeur des formes, le compositeur chimique des sons, le dieu en aval des Avènements, on ne retient de lui que sa nature de dieu du Feu : de Maître des Forges.
Qu’on l’ait aimé ou détesté, même cordialement ; qu’on l’ait subi ou accompagné ; qu’on l’ait admiré ou honni, voilà un Camerounais qui ne pouvait laisser personne indifférent. Il s’est présenté aux autres couvert du masque solaire d’une intelligence aveuglante que son attitude de diplomate matois n’arrivait pas ombrer. Si l’on ajoute à cela que l’homme était une plume d’or à la disposition de cette intelligence diaprée, on comprend, ou plutôt on s’introduit dans la pensée d’une compréhension de ce phénomène : on l’aime parce qu’il fut un humain ; ou bien l’on se soumet à son génie parce qu’il fut un prodige terrestre ; ou bien on décide de ne craindre que les dieux.

Pour avoir été le maître à penser des penseurs de ce pays ; pour avoir exprimé et occupé tout le site historique ou moutonnait notre devenir, Sengat Kuo est apparu à certains avec un profil de Djinn dont on ne pouvait pas se débarrasser de son vivant mais qui, une fois disparu, devait être vite, très vite oublié.
Pourtant, ceux dont il a fait ou défait l’épure sociale, révélant ainsi leurs capacités ou leurs irréparables insuffisances ; ceux auxquels il a prêté un petit peu de sa vaste intelligence ; ceux à qui il a brodé d’or et d’argent les chasubles des grandes messes politiques et diplomatiques sont encore là pour, une fois dans leur vie, avoir l’honnêteté de reconnaître que l’homme leur a rendu service et qu’il mérite une larme de tendresse et de souvenir.

Non ! Ce fut une vielle outre, contenant du vieux vin. Le vin nouveau, il faut le millésimer et le conserver dans des tonnelets de bois neuf. “ In vino véritas ” ! Et la vérité fondamentale du vin est qu’on le boive vieux ou nouveau, quand on le boit sans retenu, il vous enivre.

Le vin-Sengat-Kuo, bu par l’ancien régime à doses graduelles, nous donna le libéralisme planifié, le développement auto-centré et une diplomatie de présence qui nous permis d’occuper les premières loges de l’Afrique. L’autosuffisance alimentaire ; une gestion des finances publiques maîtrisée ; une morale pour tous et le respect de l’autorité établie, tous constituants du vieux vin de la vieille outre, nous apparaissent aujourd’hui comme des balises d’un paradis perdu. On a appelé cela, l’ère d’Ahmadou Ahidjo

Puis survint le virage, que F. S. K avait demandé, mais pas obtenu du Père de la Nation, mais que le destin imposa aux Camerounais… Au moment où l’on se mit à parler d’un virage en douceur qui ne devrait pas nous amener à essuyer les plâtres des secousses trop brutales et de grandes amplitudes, quelques immatures, exsangues de patriotisme synergique, décochèrent traîtreusement la fléchette des borgnes : Le vin nouveau ne se conçoit que contenu dans de nouvelles outres.

Nous sommes entrain de boire le produit de ce nouveau chai jusqu’à sa pestilentielle lie socio politique. Et personne pour se remémorer la réponse cinglante, quoique dialectiquement imparable de F.S.K : une outre peut contenir n’importe quel vin sans que cela change quelque chose et à la vieillesse de l’outre et la fraîcheur du vin, d’une part. Par ailleurs, ce vin nouveau dont on parlait tant n’était pas produit par “ des hommes nouveaux ”.

Beaucoup ne comprirent pas que nous nous trouvions devant une césure de l’histoire exprimée par deux voies : d’un côté, une idéologie de rupture radicale entre générations, entre les méthodes de gouvernance, les règles de vie, les relations de coopération internationale ; de l’autre côté, une idéologie de maîtrise des processus évolutifs, de préparation de l’homme aux défis de l’inconnue sociologique, de magnification des acquis.
Ayant démontré que nous avions été capables de créer un moule adaptable à toutes les contorsions des aléas, il fallait simplement faire attention à ces aléas, en balisant une perspective socio-culturelle à la fois plus intégrante et plus affinée. L’échantillon au centre de cette vision, l’homme COMMUNAUTAIRE.

Parce que le choix entre les deux idéologies n’eut pas lieu, la descente du peuple aux enfers par la vitesse de tobogan, est devenue LA REALITE NATIONALE. En T.G.V, le passager perd la notion de beauté du paysage. Il perd la claire notion de la nature et de la forme des détails. Parce que le vin nouveau, bu sans discernement par des hommes nouveaux, en a fait des biturés des geôles ; la saoûlographie des pédants de l’enrichissement et du dévergondage, devenue le catéchisme proposé à un peuple naufragé dans la mer de la modernité, sans aucune bouée de sauvetage ?
Si vous avez cette impression, c’est parce que le RDPC, l’Union pour le changement, l’opposition “ responsable ” vous tous persistez à vous détourner d’une évidence : Sengat Kuo a pensé, a agit, a vécu pour vous, pour le Cameroun. Grand commis de l’Etat ; faiseur de rois, conseiller de visionnaires ; idéaliste parmi les idéalistes, mais un pragmatique parmi les gestionnaires, il est mort sans honneurs et sans gloire (Il n’a pas eu d’obsèques officielles). Et on l’a vidangé dans les poubelles de l’histoire.

Il y a des destins comme ceux-là qui s’évertuent à vous faire suivre des sentiers de ronces quand, à côté, les bornes d’un boulevard ont été posées pour rythmer votre marche vers le panthéon …

François Sengat Kuo, God bless you.

François Borgia Marie EVEMBE

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