Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      


Socim-Socadrom :Manu Dibango, la troisième voie?

 
Un groupe de musiciens et des collaborateurs du Mincult pousseraient le grand Manu à prendre la présidence de la société de droits de la musique au Cameroun.


22.07.2003

Venant MBOUA

Un groupe de musiciens et des collaborateurs du Mincult pousseraient le grand Manu à prendre la présidence de la société de droits de la musique au Cameroun.


Lors de son récent séjour parisien, en marge de la participation des groupes culturels camerounais à la Coupe des confédérations, des musiciens camerounais de la diaspora auraient rencontré le ministre de la Culture Léopold Ferdinand Oyono. Parmi eux, le doyen Manu Dibango. Cela a suffi pour déclencher un torrent de réactions au Cameroun. Euphoriques, les détracteurs des deux sociétés de droits jusque-là rivales, Socim (Société civile des droits de la musique) et la Socadrom (Société camerounaise des droits de la musique), jubilent. Pour eux, les deux sociétés seront mises à l’écart au profit d’une société qui viendrait de la diaspora; certains parmi eux vont même jusqu’à révéler que le ministre et Manu Dibango ont décidé de mettre à l’écart les seuls Ekambi (Pca de Socadrom ) et Grâce Decca (Pca Socim), et d’installer le musicien mythique à la tête de la Société qui aura son agrément.
Avant cette rencontre de Paris, Manu Dibango avait toujours manifesté son mépris pour ces guerres de contrôle de la gestion des droits de la musique au Cameroun. Il l’a dit dans toutes ses déclarations à la presse, lors de son dernier passage au Cameroun. Aurait-il changé d’avis ? D’après nos sources, Manu Dibango a rencontré le ministre Oyono pour lui présenter l’Association des musiciens de la diaspora camerounaise (Amdc), qu’il a fondée et qui vise à promouvoir la musique camerounaise et à encadrer les musiciens camerounais en France. Mais aussi, Manu et ses collègues parisiens auraient abordé les problèmes des conflits des droits de la musique. Les musiciens de la diaspora auraient demandé au ministre de convoquer une réunion des musiciens pour la constitution d’une nouvelle société des droits de la musique, acceptée par tous. A cet effet, ils auraient sollicité le financement du ministère de la Culture, notamment l’achat de leurs billets d’avion. Le ministre n’aurait pas accédé à cette demande; il leur a proposé de venir au Cameroun et de constituer une société comme l’ont fait les autres.
Un autre monument
En tous les cas, il apparaît désormais que l’implication de Manu Dibango dans la mise en place d’une société des droits de la musique causerait d’autres remous chez les musiciens. Malgré le respect que

ses cadets affichent encore pour lui, ils ne manquent cependant pas de rappeler que le vieux saxophoniste n’a pas participé au combat qui a abouti à la dissolution de la Socinada, dont les dirigeants sont accusés de tous les maux par les artistes camerounais. D’après certains musiciens proches de la Socim, si Manu Dibango venait s’introduire dans cette bataille, ce serait un autre monument de la musique, après Ekambi Brillant qui détruirait ainsi lamentablement son image.
Manu Dibango n’a pas encore officiellement fait une déclaration contredisant ses positions jusque-là connues. En attendant la réaction de l’Amdc que nous avons contactée, Ekambi Brillant accuse déjà ses confrères de la diaspora. Dans une lettre qui a précédé la tenue de la réunion de Paris, Ekambi s’insurgeait contre les différentes manœuvres de ses confrères de la diaspora. Au mois de mars, ils avaient écrit au ministre de la Culture pour lui demander de tout surseoir, étant donné que les musiciens locaux les ont mis à l’écart du processus. Ekambi pense que “cette manœuvre dilatoire risque de conforter ceux qui voient la main de la diaspora derrière les réseaux mafieux qui profitent du prolongement du vide laissé par la Socinada pour spolier les créateurs de la musique, notamment en exportant massivement des cassettes et disques de contrefaçon vers le Cameroun”.
Possible impasse
Jacky Toto, un producteur basé à Paris, accompagnait Manu Dibango chez le ministre Oyono. Il est accusé d’utiliser de fausses licences pour écouler sur le marché national, des cassettes et Cd de contrefaçon. Il serait, dit-on de ceux qui poussent Manu Dibango à rentrer dans le jeu. Les musiciens accusent aussi deux collaborateurs du ministre de la Culture qui étaient avec lui à Paris. Ces deux hauts cadres auraient fait des pieds et des mains pour que Manu accepte de rencontrer Oyono à Paris, jouant sur le fait que le saxophoniste et l’écrivain ministre sont des congénères qui se connaissent bien.
Tout en pensant que l’hypothèse d’une troisième voie Manu Dibango n’est pas réalisable, les membres de Socim et Socadrom reconnaissent tout de même que les musiciens sont les seuls créateurs qui gesticulent en permanence, offrant ainsi à voir une piètre image de ce corps de métier. Un musicien déçu affirme “qu’étant donné que 90% des musiciens sont des analphabètes, on va vers une impasse; que le ministre prenne ses responsabilités” !
 DANS LA MEME RUBRIQUE
The Color of Man
The oldest known fossil remains, were found in the Olduvai Gorge region in Kenya, Uganda and Tanzania. These first people were known as the "Twa", who worshipped the God Bes, a primiry Horus I, the earliest form of Ptah—the God of Gods.
...

Black/White Alliances; by John Henrik Clarke
We have been hospitable to strangers—nearly always to the wrong strangers! Nearly all of our relationships with non-African people began with a dinner invitation. More than anyone else in the world we repeatedly invited our future conquerors to dinne...

Akhenaton (1375-1358 B.C.)
1300 years before Christ, he preached and lived a gospel of perfect love, brotherhood, and truth. 2000 years before Mohammed, he taught the doctrine of the "One God." 3000 years before Darwin, he sensed the unity that runs through all living things....

Queen Hatshepsut (1500 B.C.)
She was according "The first great woman in history of whom we are informed."...

Cleopatra VII (69-30 B.C.)
Cleopatra was pictured as a distinct African woman, dark in color. Born in 69 B.C., Cleopatra came to the throne, when she was 18 years old.
...

The Passing of Patrice Lumumba; by John Henrik Clarke (1961)
Lumumba was and is still being extolled this "best son of Africa," this "Lincoln of the Congo," this "Black Messiah," whose struggle was made noble by his unswerving demand for centralism against all forms of Balkanization and rendered heroic by his...

Chronology of the Bible by Yosef ben-Jochannan (1973) Challenge to the Standard Version
The very first "BIBLE" produced by man, with regards to paying honour and divine respect to a "CREATOR OF ALL MANKIND," was that of the African People of the Nile Valley and Great Lakes regions of Central, East and Northeast Africa. They were no diff...

L´homme qui partagea le dernier repas de Moumié.
"Quand les jeunes Africains créaient l`histoire" L`ouvrage de Jean Martin Tchaptchet est aussi une remarquable galerie de portraits de Camerounais de sa génération, saisis tels qu`ils ont été dans leur jeunesse....

Regards anthropométriques, par Simon Njami
Art africain contemporain: Peut-on sortir des classifications de races, de genres, d’ethnies ? 16/10/2006...

Les visages ont vieillis par Simon Njami, Cameroun
Quelque chose, quelque part, demeure. Et même si plus personne, jamais, ne courra vers moi, sous le soleil, les bras emplis de fleurs, même si ne persiste plus que le souvenir du souvenir, il reste une trace, un sillon. Cette force de dire non, malgr...

   0 |  1 |  2 |  3 |  4 |  5 |  6 |  7 |  8 |  9 |  10 |  11 |  12 |  13 |  14 |  15 |  16 |  17 |  18 |  19 |  20 |  21 |  22 |  23 |  24 |  25 |      ... >|



Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks